Toute histoire commence un jour, quelque part... Le jour tant attendu était enfin arrivé, le jour qu'il jugea être le dernier jour de cette histoire. Depuis des heures, il est assit dans son salon les pieds posés sur une petite table en plastique. Il attendait un appel. Il repensait avec ses assassinats identiques pour faire couler le temps, le temps que prendrait son ami avant de l'appeler pour lui expliquer la nature des crimes qui bouleversent le pays en ce mois de décembre. Si ce n'était pas ses vingt ans de service au sein de la police, il pourrait vider son estomac a chaque fois que les images jaillissent devant ses yeux. Tous étaient commun. La poitrine écrasée, les vraies côtes du partie gauche de la cage thoracique sont brisés pour laisser espace a un grand trou profond où des pierres baignaient dans le sang des humains. Le téléphone vibrait dans la poche droite de son pantanlon. Il se dépêcha de le prendre en disant" Je vais mettre un terme à cette affaire ".
- Allô.
- Inspecteur Christian. Tu en es où avec cette histoire de cœur volé, fit la voix a l'autre bout du fil.
- Dans les vingt quatre heures je vous donnerai des nouvelles.
- J'ai de la patience. Je t'attend, on me demande de faire appel à des policiers étrangers, je n'ai pas envie. Si jamais tu n'as rien trouvé dans les vingt quatre heures je serai obligé Christian.
- Dans les vingt quatre heures monsieur Henry, dit Christian.
- D'accord. termina le commissaire Henry.
Depuis deux semaines, les rues de Carrefour sont vidées de ses vies en promenades. En ce mois de décembre on ne voit pas même une âme a la recherche du dépot de la vie. On retrouve seulement des corps chaque matin dans les coins des ruelles de Carrefour, avec tous des trous a la poitrine. Des corps sans cœurs. Des rumeurs disent que c'est le diable en personne qui persecute les chretiens vivants, d'autre affirment que ce sont des gens qui voulaient de l'argent pour le noël qui cherchent des cœurs a tous prix pour faire le premier lot du loto. Depuis ses deux semaines pas même une mouche se promenait. Il prit une cartable sur son bureau pour analyser les meurtres. En attendant l'appel de son ami. Cinquante trois meurtes en deux semaines, tous la poitrine éventrée. Des marques de couteaux près du coeur et des roches a la place du cœur. Chacun de ses meurtres étaient fait par des criminels differents. Des petites filles, des garçons, des dames, des monsieurs, tous sont retrouvés mort de la même façon. " Mais que vont-ils faire avec ses cœurs ?" demanda Christian. Son téléphone se mis encore a sonné.
- Boulon, enfin tu as trouvé quoi ?
- Christian c'est plus compliqué que tu le crois.
- Explique moi mon ami. Henry me donne seulement vingt quatre heures pour que je termine cette affaire.
- Ecoute. Il y a de cela un siècle et demie qu'un diable dans les trous de l'Artibonite, précisement un trou au cœur de l'Ester, agréait quelque soit la demande qu'on lui adressait. Il ne voulait pas de l'argent ni de sang des humains ni des âmes, il voulait seulement des cœurs d'animaux. À chaque fois qu'on prenne la direction du trou à la recherche d'une solution, il faut apporter avec soi cinq cœurs d'animaux differents. Mais avec le temps on cesse de frequenter ce lieu, jusqu'au jour un homme voulait avoir raison sur un amour impossible. On avait oublié l'histoire du trou et de celui qui vivait dedans, par contre il y avait une vielle dame, qu'on nommait grande-mère Dada qui rencontrait cet homme qui voulait avoir raison sur un amour qui lui est impossible dans une cérémonie des dieux d'Affrique qui sejournent ici en Haiti.
- Que voulez vous monsieur ? Vous n'êtes pas de la zone et vous n'êtes pas ici sans raison. l'avait dit grand-mère Dada
- Je veux d'une femme. Cette fille que je voulais ne m'aime pas. Je suis ici pour qu'elle soit a moi mais le houngan me dit que c'est impossible. Et je sais très bien que rien n'est impossible.
- Vous avez de la determination. l'avait felicité grand-mère Dada. Je peux vous aider, en effet c'est pas moi, mais je connais quelqu'un qui peut vous aider.
- Qui est-ce ?
- Quelqu'un de l' Ester. C'est pas trop loin. Vous irez là bas. Vous verrez une touffe d'arbre, vous y entrez. Lorsque vous serez au coeur de la forêt vouz verrez des arbres en bleu et rouge. C'est ici que Boukman était venu au hasard pour prendre le flambeau de la révolution en promettant d'apporter en retour un cœur de cochon. Ce qui signifie vous allez apporter cinq coeurs d'animaux avec toi.
- Pourquoi faire ? avait demandé l'homme a la quête de l'amour.
- C'est la règle monsieur. Donner et vous recevez.
- Ah ok, je comprends. fit Milton
- Qui. s'étonna Christian a l'autre bout du fil. Le Milton que je connais ? demanda-t-il.
- Oui oui, le grand Milton. repondit Boulon.
Milton avais pris le chemin de l'Artibonite, continua Boulon. Arrivé dans la forêt il suit les arbres que lui avait dit grand-mère Dada pour aboutir devant un grand trou qu'il pénètre sans aucune hésitation.
- Vous avez apporté mes nourritures préférées, fit une voix de tonnerre dans le noir où Wili-milton dirigeait ses pas.
- Tous sont pour toi, papa, repondit Milton
- Merci, mais avant que voulez vous en retour ?
- Je veux que tu me donne une femme, une femme que j'aime.
- C'est sûrement cette femme qui n'arrête pas de bouleversé tes nuits ?
- Oui, papa.
- Ah je vois. Ce que vous me demandez de faire n'est pas chose impossible par contre aucun coeur d'animal ne peut pas me faire réaliser une chose pareille, pas même ceux que vous avez dans le sac. Je suis désolé.
Milton lui qui n'abandonne jamais réfléchit un instant avant d'ajouter
- Et si je vous apporterai un cœur d'homme ?
- Un coeur d'homme ! étonna le démon, mais j'ai jamais goûté au cœur humain.
- Qu'en pensez-vous ?
- D'accord, avec un cœur d'homme je pourrai.
Deux jours plus tard Milton était de retour avec un coeur d'homme, le cœur de Calix, ton collegue.
- Me voici.
- Depuis à 50 mètre d'ici l'odeur n'arrête pas de me titiller les narines.
Alors le diable avai pris le cœur, l'en mangea. Puis après une semaine Milton était marié avec la femme qu'il voulait. La nouvelle s'est répandue, tout le monde se met à la recherche des cœurs pour trouver des solutions à leur probleme. Voilà pourquoi les rues sont désertes. termina Boulon.
- Je comprends. Mais tu m'as rien dit concernant la façon que je pourrais terminer avec cette histoire de cœur.
- Dans treinte minutes je te contacterai pour te dire comment.
- D'accord. J'ai pas beaucoup de temps.
- Pour le moment tu dois trouver Wili-milton.
***
Il gara son véhicule. Il descendit du voiture et il dirigea ses pas rapide sur le sol du quartiers des riches vers la maison au mur de 30mètres de haut, ornés par des barbelés. Il sonna.
- Que puis-je pour vous monsieur. dit un homme en se tenant devant la porte après avoir ouvrir la petite barrière.
- Je veux voir Wili-Milton
- Qui êtes-vous ?
- Inspecteur Christian.
- Euh, je vais voir s'il est là.
Christian avait toujours sur lui ce bocal de pourde que lui avait donné Sonson, le houngan. Il met son cache-net comme toujours.
- Attendez, dit il avant de souffler la pourdre au visage du gérant, ce dernier s'assit et laisser le passage à l'inspecteur.
Christian ouvrit la porte et entra.
- Alors Milton.
- Mais comment êtes vous entrer inspecteurs.
- Ce n'est pas important. Ce qui est important c'est que j'ai des questions à vous poser.
- Concernant quoi ?
- Concernant cette histoire de cœur volé pour donner au diable.
- J'ai rien à dire dans cette affaire.
- Ah oui. Après la mort de Calixe, ton meilleur ami. Tu dis tu n'a rien à dire.
- Vous avez un mandat ? Vous avez des preuves contre moi ? Non, alors va te faire enculer.
- D'accord. Mais je veux que cette histoire finisse.
Son téléphone se met a sonner pour une troisième fois, le numéro de Boulon afficha sur l'écran.
- Allo, fit il
- Je sais comment finir avec le diable de l'Ester.
- Comment ?
- Avec un cœur d'un bébé.
- Je ne comprends pas.
- Il n'a jamais goûté au cœur sain d'un bébé. Alors tu vas mettre un poison dans le coeur et le donna.
- Mais c'est un démon. Il saura qu'il y a un poison dedans. objecta Christian
- Non, il aura tellement envie de ce met, qu'il ne prêta pas aucune attention.
- Hmm.
- À vous de jouer inspecteur, raccrocha Boulon.
- À present je suis a toi Milton. On me dit que ta femme a un bébé de trois mois pas vrai ?
- Oui et pourquoi ?
- J'aurai besoin de son cœur, dit Christian en mettant son cache-nez.
- A condition que tu me tues.
- Pas la peine. Il souffla la pourdre au visage de Milton celui-ci s'assit sans connaissance. Cette pourdre une fois l'aspirer vous oublier tout, même votre nom.
Christian aura-t-il le courage de commettre un telle crime ? De poignarder un bébé prend son cœur comme rançon pour sauver la vie des autres. Fera-t-il comme ses frères qui vendent l'âme de leur mère, leur sœur au diable pour avoir de l'argent ? Il marcha vers le bébé dans le berceau avec le poignard dans la main. Il arriva près du berceau, il regarda le bébé, le prit dans ses bras. Il voulait que ses crimes cessent. Tout d'abord il faut empoisonner un coeur d'un bébé et l'apporta au diable.
- Oh Seigneur, on a coupé le courant. EDH ne me laisse pas le temps de regarder le film, dit je les nerfs battant la colère.
______
EDH: Electricité d'Haïti.