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Université Virtuelle du Tchad
L'annonce de la Mort du Maréchal Président Déby !
Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité. Le silence étouffant s'était emparé de la pièce contiguë de mon bureau, où Haoua, mon agent comptable, venait de m'annoncer la mort du Maréchal Président Déby. Cette nouvelle me frappa comme un coup de semonce, sans me laisser la chance de trouver les mots ou la phrase qui convient, ou même de faire une prière d'hommage au mort.
Soudain, mon téléphone sonna, interrompant le silence pesant de la pièce. Un message WhatsApp venait d'arriver, envoyé par un ami d'enfance. J'ouvris le message et découvris un extrait d'une vidéo intrigante. Sur l'écran, je vis quinze généraux droits dans leurs bottes, le visage grave et solennel, annonçant la mort du Maréchal Déby. Un frisson parcourut mon échine alors que je réalisais l'ampleur de cette nouvelle.
Les murmures étaient étouffés, l'air était chargé d'une tristesse lourde à porter. Le Maréchal Déby, qui avait survécu à de nombreuses batailles et complots politiques, n'était plus. Sa mort soudaine laissait un vide immense dans le pays et ouvrait la voie à l'incertitude.
Les souvenirs défilaient dans mon esprit, rappelant les moments où le Maréchal Déby était apparu invincible, sa bravoure sur le champ de bataille, sa présence inébranlable dans les moments de crise. Il avait été une figure centrale du Tchad, un pilier de stabilité dans une région en proie au chaos.
Mais ce jour-là, la réalité était implacable. Le Maréchal Déby avait été mortellement blessé lors d'une attaque rebelle. Les nouvelles parlaient d'une balle perdue, d'un coup du destin. Certains se demandaient si cela pouvait vraiment être la fin d'un homme si puissant.
La nation était plongée dans une profonde incertitude. Les questions surgissaient dans toutes les conversations : qui prendrait la relève ? Comment le pays se relèverait-il de la perte de son leader charismatique ? Les craintes de conflits internes et de rivalités politiques s'immisçaient dans les esprits déjà lourds de chagrin.
Pourtant, malgré la tristesse et la confusion, il y avait aussi un sentiment d'unité dans l'air. Les Tchadiens savaient que le moment était crucial, qu'ils devaient rester forts et unis pour préserver la stabilité fragile du pays. Les héritiers du Maréchal Déby devraient se montrer à la hauteur de leur tâche et guider la nation dans ces temps incertains.
Le temps continuait de s'écouler, le poids de cette minute éternelle pesant sur les épaules de tous. Dans l'obscurité de la perte, une lueur d'espoir se faisait jour. Les Tchadiens étaient résilients, forts, prêts à affronter l'avenir avec détermination.
Cette minute éternelle marqua le début d'une nouvelle ère pour le Tchad. Une ère où la force, le courage et la détermination seraient à nouveau mis à l'épreuve. Une ère où le pays ferait face à ses défis avec la mémoire du Maréchal Déby gravée dans chaque cœur.
Le silence dans la pièce fut finalement brisé par les voix de mes agents qui venaient de rentrer dans le bureau pour s'enquérir de cette triste nouvelle. Et ainsi, la minute éternelle s'acheva, laissant place à l'action et à l'espoir. Le Tchad se mit en marche, portant dans son cœur le souvenir du Maréchal Déby, et avançant vers un avenir incertain mais rempli de détermination.