Cette trace de sang sur une fesse a été retrouvée par Fesse, la commissaire la plus rusée. Les tests ont prouvé que la trace n'appartient pas à la victime mais à Fesse.
Au tribunal, Fesse met ceci en opposition : "C'est cette blessure qui a saigné et a traversé le gant", dit-elle en montrant la blessure et le gant. Mais le gant n'est pas troué à l'endroit de la blessure. Se rendant compte de sa bêtise, elle dit sereinement : "Cette trace a été laissée par une autre de mes blessures, celle-ci au poignet". Le juge pense anxieusement : "Elle a un alibi en béton, comment faire ?" Puis il dit : "Nous allons refaire les analyses pour vérifier que la trace de sang a bien été causée par vous. En attendant, vous serez en garde à vue".
Les nouvelles analyses montrent que le juge est coupable. Le juge n'ayant pas prévu ce retournement de situation et n'ayant pas d'alibi, se retrouve au chômage, avec une amende de 200 000 € et 20 ans de prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis.
Quant à Fesse, la véritable coupable, elle n'a eu qu'une semaine de prison pour faux témoignage. Cela nous apprend qu'une trace peut avoir de grandes conséquences, et qu'un mauvais commissaire peut mener à un criminel en liberté.