Nouvelles
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La trace
Manel Parlanti
Je me réveillai en sursaut ce matin de 18 mai, toujours le même cauchemar qui me réveillait à l'aube : "Je montai en courant les escaliers et j'y trouvai un coffre que j'ouvrai et des milliers de lettres en sortaient et m'étouffaient " Je me levai, m'habillai, pris mon petit-déj et sortis. J'habitais chez ma grand-mère, la maison avait un étage avec les chambres, un rez de chaussée avec cuisine salle de bains et un grenier, je n'y étais jamais allé. Une heure plus tard, je rentrai en passant par la cuisine où je chipais une petite collation. Je montai dans ma chambre et me demandai que faire.
Après réflexion, je décidai d'aller au grenier. J'ouvris la porte grinçante et trouvai une pièce poussiéreuse éclairée par une petite fenêtre. Mes yeux furent tout de suite attirés par le coffre de mon rêve ! Je pris mon courage à deux mains et l'ouvris. J'y trouva... une lettre. Je l'ouvris... et lu. La lettre disait ceci :
" Mon petit fils si tu lis cette lettre c'est que toi aussi a été victime du rêve; pour trouver l'antidote voici ta première énigme : Je suis l'élément le plus chaud. " Je réfléchis quelque secondes "Le feu!" J'allumais une allumette et la passa sous la lettre... Bingo!
"Tu as trouvé! La prochaine énigme est: Je ne peut être que d'une seule couleur pourtant je peux prendre mille et une formes. La nuit, je disparaît sans laisser de trace et personne ne m'a jamais touché." Je réfléchis... 15 minutes plus tard, je trébuchai à force de faire les cent pas et soudain trouvais! Une ombre! J'étais tombée sur la seule de la pièce, celle de l'armoire! J'avais sentis une planche plus haute que les autres en tombant. Je la soulevai et y trouvai un coffre. Je l'ouvris et trouva... une petite décoration. J'en avais déjà plein. J'allai la reposer, c'est alors que je vis un mot, je le lis:
"Bravo! Tu as trouvé! C'est un attrape-rêve, celui-ci est magique, il marche vraiment. On se le transmet de génération en génération. Il est à toi maintenant. Bonne nuit!
Jules ton grand-père"
Je l'accrochai tout de suite dans ma chambre et ce soir-là, pour la première fois, je ne fis pas de cauchemar.