La route de la gloire

« Comment étudier en section sport pour devenir professeur d'éducation physique ? Nos coutumes et traditions ne te permettent pas de faire un tel choix, tu es notre fille unique, nous ne permettrons pas ce non-sens et tu as travaillé dur pour obtenir des meilleurs résultats dans ton parcours académique ». Ainsi a dit le père, et la mère l'a soutenu d'un hochement de tête.
Angham, une fille de quinze ans, a reçu la fiche d'orientation scolaire pour la remplir et choisir son rêve, la section appropriée à ses capacités. Elle est très heureuse si ses parents lui permettront de choisir la section Sport.
Elle aime cette spécialité et y former et affiner son talent et elle est également une bonne adepte de toutes les nouvelles sportives et des athlètes à la télévision, à la radio et via Internet. Elle a toujours rêvé de devenir comme la Syrienne Ghada Chouaa, championne aux Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta, quand elle a remporté l'or à l'heptathlon, la première et unique médaille d'or olympique de son pays.
Angham veut être comme la vedette marocaine Nawal El Moutawakel championne au 400 m haies féminin qui a fait ses débuts olympiques aux Jeux de Los Angeles en 1984. En finale, El Moutawakel a mené du début à la fin et a amélioré son record personnel. L'exploit d'El Moutawakel a fait d'elle la première femme d'une nation arabe à remporter une médaille olympique.
Angham a toujours rêvé de devenir comme les deux athlètes algériennes de demi-fond Hassiba boulmerka, qui a remporté l'or en Barcelone en 1992 et Nouria Mérah Benida à Sydney en 2000, et gravir les échelons de la gloire, comme la karatéka Feryal Abdelaziz championne à Tokyo 2020, la première femme égyptienne à avoir remporté une médaille d'or aux Jeux olympiques. Angham veut remettre à son pays la Tunisie des médailles d'or, tout comme Mohamed Gammoudi, Habiba Ghribi, Oussama Mellouli et Ahmed Hefnaoui auparavant.

La route de la gloire ne sera jamais semée de roses, elle fait face à de nombreuses difficultés et problèmes. Les gens ne l'encourageront pas à franchir le pas et se moqueront d'elle. Angham doit convaincre ses parents de la laisser s'engager dans cette voie et elle doit prouver qu'elle en est capable.
Vas-y Angham, fleuris, petite héroïne, défie le monde entier, entraîne-toi dur et apprends bien.
La Tunisie sera à nouveau heureuse et fière de toi et les Jeux Olympiques t'attendent pour monter sur le podium, championne !