La politique noir ; plus fort que les montagnes

« Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux . » se dit il.

il ne sut pas combien de temps fut écoulé...
Il fut dépassé depuis longtemps...
Être emprisonné dans cette pièce sombre le fut harceler.
Cependant, la vie continua à côté de lui.
Parfois, il entendit les voix des gens...
tantôt tristes, tantôt joyeux...
Et la nuit...
La lampe qui brûla dans le hall...
La lumière glissa du trou de la porte, à travers ce petit trou...
Assez chatoyante pour éblouir les yeux...
Assez fort et sincère pour encourager l’âme...
Il fut plein de vie pour alimenter la détermination de résister.
Il en est ainsi;
La lumière était l'espoir...
La lumière était le voyage...
La lumière était la liberté...
Il le sut...
Alors que le noir, était la privation, alors que le noir c’était là où il était; la prison ;il le vivait...
C'était l'espoir qui l’a garda en vie...
Appuyé contre le mur dans un coin de la pièce...
C’était la clé de l’espoir qui ouvrirait la porte du bonheur ..
Même pas souvint par personne...
Jours et mois passa comme ça...
Personne ni alla, ni vint...

Les conversations ennuyeux entendit pendant les chaleurs torrides...
L’ennui...

Et...

une voix extérieure:
- "Vianey, a froid?"
Cette phrase sonna plusieurs fois à ses oreilles ,ou il lui sembla comme ça .
Il regarda soudainement, sa tête tomba en avant, se redressa même.
Ses oreilles fut pointues.
- "Est-ce que j'ai bien entendu?" Pensa...
Une deuxième voix...
- "Eh bien, l'hiver arrive maintenant..."
"l'hiver arrive maintenant", "l'hiver arrive" l'hiver !!!
Dieu quelle belle sonnerie...
Quelle bonne nouvelle...

La joie de vivre remplaça subitement le deuil...
Voici ce qu'il attendit, voulut entendre, voulut voir depuis des mois ;se passa enfin...
L’hiver arrivait!!!
Ahh Vianey... petit Vianey... C’est grâce à toi, cette bonne nouvelle pleine d'espoir .
Tu me manques tellement aussi.

Il fut sûr qu'il quitterait bientôt cette pièce, où il fut emprisonné, pour être libre dans les montagnes blanches .
il fut ravi et très heureux.
il regarda les béquilles à côté de lui, ils souriaient, il regarda ses bottes, eux aussi s’impatientaient .
« attendez » dit « attendez encore un peu ».
Réjouit aussi au nom des montagnes.
Parce qu’il savait:

« aucun ski sans montagne, aucun montagne sans ski ne pouvait être heureux »

« Ce sont mes skis qui étaient emprisonné dans la cave de ma maison qui ont pris vie hier qui m’ont chuchoté tout ça à l'oreille.
Je lui ai raconté combien il me manquait et que je le libérerai avec les premiers neiges qui tombera.
Racontez-lui vous aussi.
Moi je l’ai raconté et lui m'a répondu avec un poème, pour moi, pour nous:

Laisse de côté tout ce que tu as en tête; c'est l'hiver.
Laisse les montagnes blanches réchauffer ton cœur .
Tombe ,mouille toi, n'ai pas peur.
Si la neige continue, quelque part dans l’univers;
L'amour tomberait surement dans ton jardin tout vert.
Écoute ,ton cœur frappe;
l’espoir et le bonheur sont venu ouvrir la trappe. »

Fut à ses bottes.

Aujourd’hui cet homme autiste souffrant d’achluophobie ,qui ne put se défendre contre l’accusation d’assassiner le fils du ministre qui a violé sa fille de 6 ans ; après avoir été torturé pendant des mois dans des cachots sombres ; se suspendant au bout de la corde avec les larmes qui s’écoulaient sur sa figure souriante  ; eut une seule question en tête qui accompagnait le rêve de sa petite fille Vianey qui s’amusait sur les montagnes toute blanches : « Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermé ? Peut-être les deux . »...