La paume foncée

«Maître? Vous plaisantez? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître »

Ce jour là, le soleil brilla de mille feux comme s'il voulait annoncer une grande nouvelle; Mais hélas, ce jour là, marquerait le destin tragique que connaîtrait le peuple de Bima. Bima, cette belle contrée bâtie par les Dieux anciens du peuple Timba, qui porte en son sein de braves guerriers et de valeureuses mères, ce jour là Bima tomba entre les mains des colons. Un soir , les colons attaquèrent le village, pillant tout sur leur passage, cris et lamentations des enfants et des femmes, les guerriers massacrés par la justesse du canon, le tonnerre retentissant pour marquer sa pitié...
Certains guerriers ne voulant pas être abattus fuyaient loin en laissant femmes et enfants à leur sort. Ainsi un bataillon de braves femmes à sa tête la brave Diana, fille du guérisseur du village se dressa contre les intrus. Au péril de leur vies ces femmes juraient vengeance, et protection de leur territoire. Diana et ses troupes menaient bataille contre leur adversaire avec toute la rage et toute la détermination possible. Dans les forêts, dans les rivières, sur les terres arides, au sein des montagnes, Bima fut le théâtre d'une guerre sanglante. Le chef des colons surpris par la determination de ses nouvelles adversaires lança un dernier assault, toutefois, cette dernière opération visait à capturer Diana et faire d'elle une prisonnière, ou plutôt un modèle pour ceux qui oseraient se rebeller. Lors du 7e jour de cette bataille, les ressources de Diana et ses troupes étaient épuisées. Elles tombèrent dans une embuscade et furent capturer. Lorsque le chef des colons offrait une «grâce » à sa congénère de s'avouer vaincu, celle-ci lui cracha au visage qu'elle préférait la mort. Ainsi Diana et ses troupes furent exécutées. Bima resta sans âme.