La nostalgie du combattant

Ça a duré une bonne minute, une vraie minute, une éternité.
         Eh, te voilà partir,
         Oh, nous voici aux Antilles
         Omar ne fixe point l'aiguille 
        D'une montre au poignet du martyr.
Avec un amour sans faille
Et une bonne minute de taille
Un bien aimé se perd dans la bataille.
     Lorsque que la nostalgie prend place
     Et que des minutes passent
     L'éternité est se remplace.
Ça a duré une bonne minute, une vraie minute, une éternité
              Que nous espérons ton retour
     Et des enemies comme des vautours
Passent et rôdent à nos alentours.
          Eh, ça a trop duré ton absence.
Ça a duré une bonne minute, une vraie minute, une éternité.
Que j'entends des bombardements,
Qui viennent de leur armement,
avec des moutons au commandement.
       Il a déclaré une guerre,
       Et des blindés en forme de queue,
       Se suivent et ne finissent guère.
              L'armée t'a enroulée , mon frère.
         Je serai obligé de poser des fleurs,
            Sur les bords de la frontière.
Le malheur nous touche au cœur. 
 Les minutes comme des heures,
   Rendent chaque sommeil un bonheur.
Eh mon frère, une guerre pour la patrie,   la souveraineté et la démocratie !
      Voilà une dernière fois que je te vois
     Je sais, ce ne sera pas nos au revoir,
      Car bientôt, j'espère te revoir.
               Tant qu'un cœur battra,
              Et que ton peuple te confortera,
              Je prédis que tu gagneras.
Mais n'oublies pas la nostalgie, elle dure encore et:
Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité.
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