Ça a duré une bonne minute, une vraie minute. Une éternité. J'arrivais pas à décrire cette sensation qui m'animais. Elle était bizarre, je dirais même qu'elle frôlait la peur.
Il était là, étendu inerte sur le sol. Et je me demandais que ce qui lui a pris.
Je l'avais reconnu. C'était le voisin d'en face. Il aimait toujours m'appeler "mon petit" et des fois en rentrant de chez lui le soir. Ivre, il m'offrait des sous et des petits cadeaux qui me faisait bien plaisir.
Quelques minutes à rester là entrain de le contempler me demandant si peut être je ne devrais pas aller interpeler sa femme pour qu'elle vienne le chercher, lorsqu'une main sur mon épaule me faisait sortir de mon petit nuage.
— Eh mon garçon disait une voix appartenant à un homme, que ce que tu fais là seul entrain de...
Il s'arrêtait net dans sa phrase lorsqu'il avait jeté son regard vers le corps inerte de notre voisin.
— Comment a-t-il fait pour arriver ici? me questionnait en s'approchant du corps.
— Je ne sais pas. Peut être qu'il est revenu hier soir ivre comme comme dans son accoutumé et sa famille a refusé de lui ouvrir la porte.
Arriver à son niveau et après quelques attouchements, sur le corps, les mains, Je vois l'expression de son visage changé et des gouttes de sueur perlé sur son visage.
— Je... Je... Je crois disait-il entrain de balbutier et en tremblant, je crois qu'il est mort.
Un mort? Voilà la dernière chose à quoi j'aurais dû penser. Et dire que je croyais qu'il était tout simplement endormie. Pris de peur, en criant, je me retournais en course sans un regard en arrière, ne me souciant pas de la voix de l'homme qui me disait au loin de m'arrêter.
Mes pas et mes bruits de course allertaient tout le monde et ils se demandaient bien que ce qui aurait pû m'arriver pour me mettre dans cette état.
Mes pas s'arrêtèrent aux pas de notre porte sur les talons de ma mère qui s'apprêtait à aller à l'église pour son culte du matin.
— Maman disait-je en la tirant vers moi, "Baba Jean" (le père de Jean) est mort. Ce ce qu'as dit le monsieur qui était avec moi là où je j'ai trouvé endormie.
— Où ça? me répondait avec une once de peur et de panique dans sa voix. Vient me montrer où ce que tu l'as trouvé.
La prenant la main, je la conduisais a l'endroit où était entreposé le corps, sous le regard curieux de nos voisins déjà interpelé par mes cris, qui voulaient en savoir beaucoup plus sur ce qui se passait à l'extérieur.
Les uns nous suivaient et arrivé sur le lieu, je me rendais compte que le nombre de personnes avaient augmenté par rapport au moment où j'y était sorti. Certains les yeux à terre, d'autres la main sur la joue, d'autres le visage beigné des larmes. Le spectacle qui accueillait cet événement était très triste.
Certains papas prenaient le responsabilité d'aller réveiller le chef de quartier qui était aussi de notre rue, d'autres ont entend leurs téléphones sonnés entrain d'appeler la police.
— Oh non pas mon mari pleurait une femme derrière nous en voulant se frayer le passage dans la foule des gens avant qu'un homme vienne avec un drap de couleur blanche pour couvrir le corps .
Je l'avais reconnu cette voix. C'était la femme du défunt. Muni de son bassin sur la tête, je pense qu'elle était sur le point de partir au marché où elle vends des condiments lorsqu'elle a eu vent de cette mauvaise nouvelle.
Elle nous rencontrait à quel point elle était inquiète hier du non retour de son mari, qu'il avait reçu un appel tard le soir, qu'il était parti et n'est plus jamais revenu.
C'est à ce moment que je me rendrais compte à quel point on vivait en insécurité dans nos quartiers, nos rues, villes, villages, et de surcroît notre pays. Nul n'était à l'abri d'une mauvaise surprise au point de perdre la vie.
Cet événement me rappelais les informations qu'écoutaient mon père où il se disait des centaines de gens tués dans notre village maternel, des discussions de mes frères a propos des jeunes tués la semaine derrière lors d'une grève pacifique où on réclamait de la hausse de la criminalité dans notre pays. On était plus en insécurité dans son propre pays.
Il était là, étendu inerte sur le sol. Et je me demandais que ce qui lui a pris.
Je l'avais reconnu. C'était le voisin d'en face. Il aimait toujours m'appeler "mon petit" et des fois en rentrant de chez lui le soir. Ivre, il m'offrait des sous et des petits cadeaux qui me faisait bien plaisir.
Quelques minutes à rester là entrain de le contempler me demandant si peut être je ne devrais pas aller interpeler sa femme pour qu'elle vienne le chercher, lorsqu'une main sur mon épaule me faisait sortir de mon petit nuage.
— Eh mon garçon disait une voix appartenant à un homme, que ce que tu fais là seul entrain de...
Il s'arrêtait net dans sa phrase lorsqu'il avait jeté son regard vers le corps inerte de notre voisin.
— Comment a-t-il fait pour arriver ici? me questionnait en s'approchant du corps.
— Je ne sais pas. Peut être qu'il est revenu hier soir ivre comme comme dans son accoutumé et sa famille a refusé de lui ouvrir la porte.
Arriver à son niveau et après quelques attouchements, sur le corps, les mains, Je vois l'expression de son visage changé et des gouttes de sueur perlé sur son visage.
— Je... Je... Je crois disait-il entrain de balbutier et en tremblant, je crois qu'il est mort.
Un mort? Voilà la dernière chose à quoi j'aurais dû penser. Et dire que je croyais qu'il était tout simplement endormie. Pris de peur, en criant, je me retournais en course sans un regard en arrière, ne me souciant pas de la voix de l'homme qui me disait au loin de m'arrêter.
Mes pas et mes bruits de course allertaient tout le monde et ils se demandaient bien que ce qui aurait pû m'arriver pour me mettre dans cette état.
Mes pas s'arrêtèrent aux pas de notre porte sur les talons de ma mère qui s'apprêtait à aller à l'église pour son culte du matin.
— Maman disait-je en la tirant vers moi, "Baba Jean" (le père de Jean) est mort. Ce ce qu'as dit le monsieur qui était avec moi là où je j'ai trouvé endormie.
— Où ça? me répondait avec une once de peur et de panique dans sa voix. Vient me montrer où ce que tu l'as trouvé.
La prenant la main, je la conduisais a l'endroit où était entreposé le corps, sous le regard curieux de nos voisins déjà interpelé par mes cris, qui voulaient en savoir beaucoup plus sur ce qui se passait à l'extérieur.
Les uns nous suivaient et arrivé sur le lieu, je me rendais compte que le nombre de personnes avaient augmenté par rapport au moment où j'y était sorti. Certains les yeux à terre, d'autres la main sur la joue, d'autres le visage beigné des larmes. Le spectacle qui accueillait cet événement était très triste.
Certains papas prenaient le responsabilité d'aller réveiller le chef de quartier qui était aussi de notre rue, d'autres ont entend leurs téléphones sonnés entrain d'appeler la police.
— Oh non pas mon mari pleurait une femme derrière nous en voulant se frayer le passage dans la foule des gens avant qu'un homme vienne avec un drap de couleur blanche pour couvrir le corps .
Je l'avais reconnu cette voix. C'était la femme du défunt. Muni de son bassin sur la tête, je pense qu'elle était sur le point de partir au marché où elle vends des condiments lorsqu'elle a eu vent de cette mauvaise nouvelle.
Elle nous rencontrait à quel point elle était inquiète hier du non retour de son mari, qu'il avait reçu un appel tard le soir, qu'il était parti et n'est plus jamais revenu.
C'est à ce moment que je me rendrais compte à quel point on vivait en insécurité dans nos quartiers, nos rues, villes, villages, et de surcroît notre pays. Nul n'était à l'abri d'une mauvaise surprise au point de perdre la vie.
Cet événement me rappelais les informations qu'écoutaient mon père où il se disait des centaines de gens tués dans notre village maternel, des discussions de mes frères a propos des jeunes tués la semaine derrière lors d'une grève pacifique où on réclamait de la hausse de la criminalité dans notre pays. On était plus en insécurité dans son propre pays.