Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
J'ai vu le soleil en pleine nuit.
J'ai vu la mort cueillir des étoiles, et l'hyène aboyer. J'étais une feuille d'espoir. Ce soir-là, je rentrai du service tout épuisé. Ma cabine était plongée dans le noir et baignée dans un silence de cimetière.
Vent et coassement des grenouilles à l'horizon ne me démangeaient gaie l'ouïe.
J'essquivai une pierre juste à l'entrée de ma concession. Je déposai ma valise sur le vieil banc. C'était le mois de juin.
La lumière de ma chambre était allumée. Je savais qu'elle serait là, néanmoins j'avais quand même eu le culot d'oublier de l'éteindre ce matin avant mon départ. Et c'était le cas, ça été toujours le cas, de le voir couché dans le canapé, aux bords du coussin, les yeux rivés sur l'échéance de l'amour. J'émis un sourire innocent. Elle m'aimait et je l'aimais bien.
Qui n'aurait pas aimer une si belle créature ayant vécu avec soit durant des dizaines d'années ?
Doucement j'accrochai ma veste sur le manteau, puis me déchaussai.
Il faisait froid dehors
Ainsi, je frottai mes mains ensemble l'une contre l'autre pour ressentir le chaud.
Cela était.
En toute simplicité, je glissai ma main droite sur le long de son dos pour sentir sa chaleur féminine un genre, pour un massage. Cela en valait-il la peine ?
Elle ne réagit pas. Je pris mon courage à deux mains dans l'espoir de la voir bouger. Ensuite je passai ma main sur son visage pour le caresser. De plus, elle frémit pas. Les caresses étaient abondantes entre elle et moi. Je l'aimais tellement. Mon coeur brûlait d'envie de pleurer. Pourquoi ne réagit pas t-elle à mes attouchements ?
Je la regardai avec tristesse et amour pour ne pas sentir cette fois-ci sa chaleur et sa présence et puis, d'un geste large sans saccade, je la ramassai tel un poupon avec mes deux mains si moues, les lèvres si roses et muettes, elle ne faisait plus signe de vie. Avec désolation, je coulai de grosses larmes qui atterissent sur ses poils pliés.
C'est ainsi que j'ai enterré mon chat femelle.
J'ai vu le soleil en pleine nuit.
J'ai vu la mort cueillir des étoiles, et l'hyène aboyer. J'étais une feuille d'espoir. Ce soir-là, je rentrai du service tout épuisé. Ma cabine était plongée dans le noir et baignée dans un silence de cimetière.
Vent et coassement des grenouilles à l'horizon ne me démangeaient gaie l'ouïe.
J'essquivai une pierre juste à l'entrée de ma concession. Je déposai ma valise sur le vieil banc. C'était le mois de juin.
La lumière de ma chambre était allumée. Je savais qu'elle serait là, néanmoins j'avais quand même eu le culot d'oublier de l'éteindre ce matin avant mon départ. Et c'était le cas, ça été toujours le cas, de le voir couché dans le canapé, aux bords du coussin, les yeux rivés sur l'échéance de l'amour. J'émis un sourire innocent. Elle m'aimait et je l'aimais bien.
Qui n'aurait pas aimer une si belle créature ayant vécu avec soit durant des dizaines d'années ?
Doucement j'accrochai ma veste sur le manteau, puis me déchaussai.
Il faisait froid dehors
Ainsi, je frottai mes mains ensemble l'une contre l'autre pour ressentir le chaud.
Cela était.
En toute simplicité, je glissai ma main droite sur le long de son dos pour sentir sa chaleur féminine un genre, pour un massage. Cela en valait-il la peine ?
Elle ne réagit pas. Je pris mon courage à deux mains dans l'espoir de la voir bouger. Ensuite je passai ma main sur son visage pour le caresser. De plus, elle frémit pas. Les caresses étaient abondantes entre elle et moi. Je l'aimais tellement. Mon coeur brûlait d'envie de pleurer. Pourquoi ne réagit pas t-elle à mes attouchements ?
Je la regardai avec tristesse et amour pour ne pas sentir cette fois-ci sa chaleur et sa présence et puis, d'un geste large sans saccade, je la ramassai tel un poupon avec mes deux mains si moues, les lèvres si roses et muettes, elle ne faisait plus signe de vie. Avec désolation, je coulai de grosses larmes qui atterissent sur ses poils pliés.
C'est ainsi que j'ai enterré mon chat femelle.