Allongée sur le bitume, la rudesse hivernale enveloppait mon corps, je ne sentait plus rien, mes jambes ne répondaient plus aux ordres de mon cerveau et la douleur était tellement intense que je voulais hurler mais je n'y arrivais pas . Mon regard restait figé sur le véhicule qui venait de me percuter de plein fouet et qui était reparti en trombe. Plus les secondes s'écoulaient, plus la voiture devenait petite jusqu'à disparaitre.
J'ai perdu connaissance.
Je me réveillais plusieurs jours plus tard, sur un lit d'hôpital. La première chose qui me frappait c'était que je n'arrivait toujours pas à bouger ma jambe droite, je levais ma tête pour regarder ce qui se passait avec mon membre . J'ai hurlé tellement fort que plusieurs médecins et infirmières ont accouru à mon chevet. Un des médecins présent m'expliquait que lors de l'accident ma jambe fut arrachée sous l'effet du choc. A cet instant j'ai senti que ma vie s'échappait, ça faisait deux ans que je me préparais pour participer aux jeux olympiques. Tous les sacrifices que j'avais dû consentir pour pouvoir prétendre à une place sur le podium venaient de se fracasser face à la dure réalité qui, à ce moment, était devenue la mienne.
Une fois rentrée chez mes parents je me suis enfermée dans la dépression. Ma mère n'arrêtait pas de me dire que la plus belle des médailles était celle du courage, et en ce qui me concernait, elle était en or.
Avec le temps et l'amour de mes proches, j'ai pu panser mes blessures ainsi que mes maux. Je me suis remise à l'entrainement avec pour objectif les J.O. paralympiques. A force de percéverence, d'abnégation j'ai pu participer au J.O..
Deux ans après ce tragique accident qui à fait basculer ma vie, je suis enfin sur la ligne de départ de la finale du 100 mètres. Au coup de feu annonçant le départ de la course, je me suis élancée avec bonheur. J'ai l'impression, foulée après foulée, que ses deux années de merde reste derrière moi. Je me sens plus légère et plus je me sens légère plus j'accélère et je commence à dépasser mes adversaires les unes après les autres jusqu'à franchir en première la ligne d'arrivée.
Allongée sur le synthétique, la rudesse du froid hivernale enveloppe mon corps, je ne sens plus rien, ma jambe endolorie par la course ne répondait plus. J'ai hurlé... Hurlé de joie.
Ma maman avait raison, la plus belle médaille dans la vie, c'est celle du courage.
J'ai perdu connaissance.
Je me réveillais plusieurs jours plus tard, sur un lit d'hôpital. La première chose qui me frappait c'était que je n'arrivait toujours pas à bouger ma jambe droite, je levais ma tête pour regarder ce qui se passait avec mon membre . J'ai hurlé tellement fort que plusieurs médecins et infirmières ont accouru à mon chevet. Un des médecins présent m'expliquait que lors de l'accident ma jambe fut arrachée sous l'effet du choc. A cet instant j'ai senti que ma vie s'échappait, ça faisait deux ans que je me préparais pour participer aux jeux olympiques. Tous les sacrifices que j'avais dû consentir pour pouvoir prétendre à une place sur le podium venaient de se fracasser face à la dure réalité qui, à ce moment, était devenue la mienne.
Une fois rentrée chez mes parents je me suis enfermée dans la dépression. Ma mère n'arrêtait pas de me dire que la plus belle des médailles était celle du courage, et en ce qui me concernait, elle était en or.
Avec le temps et l'amour de mes proches, j'ai pu panser mes blessures ainsi que mes maux. Je me suis remise à l'entrainement avec pour objectif les J.O. paralympiques. A force de percéverence, d'abnégation j'ai pu participer au J.O..
Deux ans après ce tragique accident qui à fait basculer ma vie, je suis enfin sur la ligne de départ de la finale du 100 mètres. Au coup de feu annonçant le départ de la course, je me suis élancée avec bonheur. J'ai l'impression, foulée après foulée, que ses deux années de merde reste derrière moi. Je me sens plus légère et plus je me sens légère plus j'accélère et je commence à dépasser mes adversaires les unes après les autres jusqu'à franchir en première la ligne d'arrivée.
Allongée sur le synthétique, la rudesse du froid hivernale enveloppe mon corps, je ne sens plus rien, ma jambe endolorie par la course ne répondait plus. J'ai hurlé... Hurlé de joie.
Ma maman avait raison, la plus belle médaille dans la vie, c'est celle du courage.