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Poèmes
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- Le Temps
La rivière courait éteindre le soir
Les bois bougeaient à peine
Sanglés par les chemins
Ce n'est pas simplement par principe
Que la maison tenait debout
Il se racontait que le fruit d'une aventure ancienne
Entre un mur et son toit
L'empêchait de sombrer
Un chat roux comme une tuile
Muet comme une pierre
Rendait visite aux deux
Restées vives malgré tout
Les fenêtres continuaient d'assommer les oiseaux
Passant trop près
À heure fixe de la soupe
Remplissait le creux de nos assiettes
Tirant d'affaire un pauvre cerf sur la nappe
Poursuivi par des chiens élimés et plats
Nous posions nos cuillères
En des endroits précis
Salutaires
Les nuages attrapés le matin
Voyageaient dans nos poches
Provoquaient des orages prodigieux
À l'écart du monde
Le jardin qui n'aimait pas les secrets
Nous lançait des guêpes
Ouvrait ses fleurs sous la lune
Jetait des cailloux dans nos rêves
Bel et bien aveugle sous son écorce
Un arbre mangeur de lumière
Régurgitait des ombres
Où nous n'en voulions pas
Il fallut le convaincre que le ciel
L'attendait de l'autre côté
Jour et nuit il creusa la terre
Le cherchant
Du bout de ses racines
Les bois bougeaient à peine
Sanglés par les chemins
Ce n'est pas simplement par principe
Que la maison tenait debout
Il se racontait que le fruit d'une aventure ancienne
Entre un mur et son toit
L'empêchait de sombrer
Un chat roux comme une tuile
Muet comme une pierre
Rendait visite aux deux
Restées vives malgré tout
Les fenêtres continuaient d'assommer les oiseaux
Passant trop près
À heure fixe de la soupe
Remplissait le creux de nos assiettes
Tirant d'affaire un pauvre cerf sur la nappe
Poursuivi par des chiens élimés et plats
Nous posions nos cuillères
En des endroits précis
Salutaires
Les nuages attrapés le matin
Voyageaient dans nos poches
Provoquaient des orages prodigieux
À l'écart du monde
Le jardin qui n'aimait pas les secrets
Nous lançait des guêpes
Ouvrait ses fleurs sous la lune
Jetait des cailloux dans nos rêves
Bel et bien aveugle sous son écorce
Un arbre mangeur de lumière
Régurgitait des ombres
Où nous n'en voulions pas
Il fallut le convaincre que le ciel
L'attendait de l'autre côté
Jour et nuit il creusa la terre
Le cherchant
Du bout de ses racines
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Pourquoi on a aimé ?
Grâce à une narration fluide et épurée, « La maison debout » se présente comme un poème tout simple. Mais la poésie est pourtant bien là, à
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Pourquoi on a aimé ?
Grâce à une narration fluide et épurée, « La maison debout » se présente comme un poème tout simple. Mais la poésie est pourtant bien là, à