Ce matin-là, Thomas se réveilla en sursaut sans se souvenir de son rêve ! Les premières choses qu'il fit étaient de s'habiller et aller à la boîte aux lettres. Il y trouva une grosse enveloppe puis il alla s'asseoir avec une tartine de beurre. Il l'ouvrit et lut : Cher Thomas, je t'envoie cette lettre pour te dire que j'ai besoin que tu me trouves une enveloppe marquée « SECRET » dessus. Dépose-la au pas de la porte d'entrée ; tu auras ta paye jeudi. Tu sauras mon nom dans la lettre. Rends-toi au Labyrinthe.
Depuis 17 ans que Thomas allait au courrier, jamais il n'avait reçu une lettre anonyme. Il prit donc la direction du Labyrinthe qui, en fait, était une attraction. Il s'y rendait souvent pour essayer de la connaître par cœur. Le Labyrinthe était rempli d'énigmes et personne n'avait jamais découvert le centre. Il arriva donc au Labyrinthe.
- Bonjour ! s'exclama un vieil homme à la caisse. Enfant ou adulte ?
- Un ticket adulte s'il vous plait, demanda Thomas.
- Cela fera 14€, repris le vieil homme.
Thomas tendit l'argent au caissier puis entra dans le Labyrinthe. Le premier couloir qu'il connaissait tant, un deuxième pris au hasard, puis un troisième à droite. Plus on se rapprochait du centre, plus la matière des murs était précieuse ; pour l'instant, c'était du marbre. Thomas arriva devant une porte où une énigme était inscrite : Quand on me nomme, je disparais. Il connaissait la réponse. Il la formula à haute voix : « Le silence ». La porte pivota sur ses gonds. Un long couloir, des murs en bronze et une intersection. Il prit à gauche à l'intersection, poursuivit dans un nouveau couloir puis, soudain, le sol commença à s'ouvrir. Il dût se mettre à sprinter pour arriver au bout du couloir, en sueur. Les murs étaient en argent. Un haut mur sur lequel il fallait passer par-dessus. Le jeune homme finit par y arriver au bout de trois tentatives.
Maintenant, c'était une porte avec une énigme : allemand, j'aboie ; grâce à mon étoile, je me repère. Un chien aboie... un berger allemand ! et l'étoile du berger. « Le berger ». La porte s'ouvrit : une pièce ronde en or avec une table et une enveloppe dessus. Thomas, pris par la curiosité, déchira l'enveloppe : une photo de loup, son animal préféré, espèce disparue, c'était bien là sa dernière trace.
Thomas n'eut aucun mal à sortir du Labyrinthe.
Le jeudi, il attendit la mystérieuse personne. Une fille brune, Elise, son amie. Elle aussi avait un grand amour pour les loups. Elle lui donna l'argent, et, sur le point de partir, elle lui offrit un baiser.