« Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.». MERA et son ami ROTEL sont percutés par un gros-camion ; ROTEL qui est au volant de la moto est mort illico car le choc est si violent que tous ses viscères sont extériorisés tandis que MERA est sorti indemne de cet accident faisant croire ainsi à un miracle.
Cette mort tragique a donné aux gens de faisceaux de commentaires : pour certains, cette mort est due au non-respect de serment fait aux rosicruciens par ROTEL. En effet, le pack signé par ROTEL devrait lui permettre de devenir millionnaire en échange de sacrifice des vies humaines. Ce sacrifice, ROTEL le pensait être la vie de n’importe quelle personne mais à sa grande surprise, les rosicruciens lui ont demandé de leur sacrifier sa maman. Il a catégoriquement refusé de sacrifier sa maman car en allant dans cette secte, c’est pour rendre une vie meilleure à sa maman qui a tant souffert pour leur famille. Sa réponse expose sa vie à celle de sa maman, finalement il a accepté de mourir pour sauver sa maman. Il est accusé d’avoir chanté, toute la nuit précédant son accident des chansons requiem attestant ainsi sa mort programmée. Pour d’autres, il n’a pas pu honorer le contrat qui consisterait à donner en sacrifices 10 personnes dans le cercle de son voisinage et ami. Quand à MERA qui a échappé à cette mort, pour les gens, c’est un avertissement donné par ces rosicruciens pour l’obliger à sacrifier sa maman ; s’il n’obtempère pas dans un délai raisonnable, il deviendra fou.
Pendant l’enterrement de ROTEL, MERA a perdu connaissance et son réveil est accompagné d’une aphasie motrice. La mort tragique de son ami le fait cogiter permanemment sur le sens de la vie: à quoi ça sert de beaucoup souffrir dans la vie et mourir au moment de gouter aux fruits de ta souffrance ? Qui envoie cette mort : Dieu, le diable ou les hommes ? Ceux qui prient, font des bons actes, et surtout les pauvres (qui sont sur le point de devenir riches) meurent vite que les méchants. Il se sent isoler, personne ne lui adresse la parole, tout le monde fuit sur sa route, tous ceux qu’il rencontre par mégarde font le signe de croix, prononcent le nom de Jésus, disent bismilah ou exhibent leur chapelet pour leur permettre d’annuler le projet satanique de MERA. Il commence à déprimer, à ne pas manger à cause du comportement des gens. Tout cela le fait douter de lui-même, il accepte la théorie de son adhésion à la Rose Croix, il se croit fou et le devient réellement. Il se réveille la nuit et court, il ne s’habille plus. Sa maman pour le protéger, l’a enchainé. Son appellation change de jour en jour allant du fou au possédé, certains précisent : le possédé de la Rose Croix.
Sa maman l’a amené à l’hôpital mais le médecin ayant appris son histoire a refusé de les recevoir prétextant que la médecine moderne n’y peut rien faire. Elle suit le conseil des gens qui préconisent un exorcisme par l’église mais elle n’est pas une croyante ; elle va trois fois dans l’année à l’église : le 25 décembre, le 01 janvier et le dimanche de Pâque. Elle a honte d’aller demander de l’aide à une église qu’elle ne fréquente quasiment pas mais elle refuse de laisser cette chance de sauver son fils à cause de sa honte. Néanmoins, elle s’interroge : L’exorcisme peut-il marcher sur son enfant incrédule ? Sa croyance peut-elle suffire à guérir son enfant ? En ce sens qu’elle est persuadée, à l’instant qu’on lui dira que sa foi aura d’effet sur son enfant, alors aucune foi ne va dépasser la tienne. L’exorcisme a eu un effet transitoire.
Les vieux du village après consultation ont persuadé sa maman de les laisser tenter l’option de purification de MERA par le fleuve sacré, elle a donné son consentement. Pour sa purification, ce fleuve a réclamé trois grosses chèvres avec trois pattes chacune, trois coqs noirs, vingt mille francs et une pièce de cinq francs.
KADJIM la petite sœur de ROTEL, voulait faire son adieu à MERA avant sa purification mais hélas, lui et les initiés sont à l’entrée de la forêt qui renferme ce fleuve. La famille de MERA l’a empêché de suivre les initiés car non initiée et de surcroît femme, sa sentence sera une mystique mort. Les menaces, les ordres de recul des initiés ne l’ont pas démotivé, leurs frappes n’ont aucun effet répressif sur elle. Elle continue à crier en réclamant une autorisation de dire au revoir à MERA. Son acharnement à avoir satisfaction oblige l’un des dignitaires à s’entretenir avec elle. « Ne nous rend pas responsable de ton suicide, repars au village et meurt de ta propre mort » lui dit ce dignitaire. « Je ne demande qu’à lui dire à dieu ; dis-moi grand-père, reviendra-t-il vivant ? » demande KADJIM. « C’est notre fleuve qui en décidera » répond le grand-père. « Tu sais bien que vous allez le tuer, aucun fou que vous prétendiez purifier n’est revenu vivant » dit-elle tout en sanglotant. Il la tient tendrement tout en maintenant une distance de pureté entre leur corps et lui dit : « Ma fille, j’aime bien ce jeune homme, j’ai bien d’égards pour lui. En tant que haut dignitaire de notre communauté, nous sommes obligés de prendre des décisions pour sa bonne marche au détriment de notre conscience. Viens lui dire adieu. »
« Notre papa, notre grand frère, notre mari, c’est toi qui es dans cet état. Toi le fort, notre conseiller, te voilà trainé comme un mouton (MERA chante tout en dansant). Ils te considèrent comme un fou mais pour moi, tu es pourvu de tous tes sens. Pour eux, c’est ta course effrénée à la richesse qui t’a mis dans cet état, que ta volonté de sacrifier les tiens aux sectes qui t’a transformé en fou mais pour moi, tu es toujours cet homme travailleur, un étudiant sérieux qui prépare son avenir, malgré l’élasticité des années universitaires, la suppression des bourses et cantines scolaires tu n’as pas baissé les bras, tu as tout fait pour avoir ton master II. Excepté notre famille, tu es la seule personne que cette mort tragique de ton ami a consumée, c’est cette mort qui t’a mis dans cet état et non aucune secte qui t’a rendu fou. Tu t’interroges, comment un homme peut souffrir des années à étudier, tous ces sacrifices et un bon matin il meurt sans goutter aux fruits de ses labeurs. Tu te sacrifies pour t’occuper de ta maman, de tes sœurs, de tes enfants et te voilà avec un lendemain incertain. Malgré ta foi, tu n’es pas sûr de lendemain ; tu as raison mais sache que chacun à son destin sinon tout le monde va croiser les bras pour attendre sa mort, c’est Dieu qui décide en dépit de la magie, de la sorcellerie, de la méchanceté des hommes, tout est dans la main de Dieu. Laisse-moi te prendre dans mes bras pour la dernière fois comme jadis tu me prenais » a dit KADJIM tout en pleurant. En voulant le prendre, il la gifle, toutes les autres tentatives ont pour réponse cette réaction. « Tu ne m’as jamais frappé mon frère, je sais que ce n’est pas toi. » poursuit-elle. Les initiés l’éloignent mais elle dit : « Mon frère va en paix, mon frère je t’aime et dis à ton frère ROTEL que je l’aime aussi ». En écoutant le nom de ROTEL, MERA a cessé brusquement de chanter et de danser, il est resté immobile, transpire abondamment et de façon balbutiante il dit : « Ma petite sœur, je t’aime aussi ! ». Après un long silence d’étonnement, il la prend dans ses bras et prennent la direction du village. « Tout le monde est initié ici sauf toi KADJIM mais ta vie dépend de ce que tu diras au village, il n’y a pas autre version que celle-ci : Le fleuve ne l’a pas attrapé » a ordonné le dignitaire. KADJIM réplique : « Il n’y a pas d’autres versions que celle-ci : Les malades, qu’ils soient mentaux ou pas, il n’y’a pas de différence, ce sont des personnes, ils doivent être considérés comme des humains ! Nous devons leur apporter tout le respect, leur montrer notre amour car beaucoup deviennent des malades mentaux car les gens sains ont une mentalité malade envers eux.»
Cette mort tragique a donné aux gens de faisceaux de commentaires : pour certains, cette mort est due au non-respect de serment fait aux rosicruciens par ROTEL. En effet, le pack signé par ROTEL devrait lui permettre de devenir millionnaire en échange de sacrifice des vies humaines. Ce sacrifice, ROTEL le pensait être la vie de n’importe quelle personne mais à sa grande surprise, les rosicruciens lui ont demandé de leur sacrifier sa maman. Il a catégoriquement refusé de sacrifier sa maman car en allant dans cette secte, c’est pour rendre une vie meilleure à sa maman qui a tant souffert pour leur famille. Sa réponse expose sa vie à celle de sa maman, finalement il a accepté de mourir pour sauver sa maman. Il est accusé d’avoir chanté, toute la nuit précédant son accident des chansons requiem attestant ainsi sa mort programmée. Pour d’autres, il n’a pas pu honorer le contrat qui consisterait à donner en sacrifices 10 personnes dans le cercle de son voisinage et ami. Quand à MERA qui a échappé à cette mort, pour les gens, c’est un avertissement donné par ces rosicruciens pour l’obliger à sacrifier sa maman ; s’il n’obtempère pas dans un délai raisonnable, il deviendra fou.
Pendant l’enterrement de ROTEL, MERA a perdu connaissance et son réveil est accompagné d’une aphasie motrice. La mort tragique de son ami le fait cogiter permanemment sur le sens de la vie: à quoi ça sert de beaucoup souffrir dans la vie et mourir au moment de gouter aux fruits de ta souffrance ? Qui envoie cette mort : Dieu, le diable ou les hommes ? Ceux qui prient, font des bons actes, et surtout les pauvres (qui sont sur le point de devenir riches) meurent vite que les méchants. Il se sent isoler, personne ne lui adresse la parole, tout le monde fuit sur sa route, tous ceux qu’il rencontre par mégarde font le signe de croix, prononcent le nom de Jésus, disent bismilah ou exhibent leur chapelet pour leur permettre d’annuler le projet satanique de MERA. Il commence à déprimer, à ne pas manger à cause du comportement des gens. Tout cela le fait douter de lui-même, il accepte la théorie de son adhésion à la Rose Croix, il se croit fou et le devient réellement. Il se réveille la nuit et court, il ne s’habille plus. Sa maman pour le protéger, l’a enchainé. Son appellation change de jour en jour allant du fou au possédé, certains précisent : le possédé de la Rose Croix.
Sa maman l’a amené à l’hôpital mais le médecin ayant appris son histoire a refusé de les recevoir prétextant que la médecine moderne n’y peut rien faire. Elle suit le conseil des gens qui préconisent un exorcisme par l’église mais elle n’est pas une croyante ; elle va trois fois dans l’année à l’église : le 25 décembre, le 01 janvier et le dimanche de Pâque. Elle a honte d’aller demander de l’aide à une église qu’elle ne fréquente quasiment pas mais elle refuse de laisser cette chance de sauver son fils à cause de sa honte. Néanmoins, elle s’interroge : L’exorcisme peut-il marcher sur son enfant incrédule ? Sa croyance peut-elle suffire à guérir son enfant ? En ce sens qu’elle est persuadée, à l’instant qu’on lui dira que sa foi aura d’effet sur son enfant, alors aucune foi ne va dépasser la tienne. L’exorcisme a eu un effet transitoire.
Les vieux du village après consultation ont persuadé sa maman de les laisser tenter l’option de purification de MERA par le fleuve sacré, elle a donné son consentement. Pour sa purification, ce fleuve a réclamé trois grosses chèvres avec trois pattes chacune, trois coqs noirs, vingt mille francs et une pièce de cinq francs.
KADJIM la petite sœur de ROTEL, voulait faire son adieu à MERA avant sa purification mais hélas, lui et les initiés sont à l’entrée de la forêt qui renferme ce fleuve. La famille de MERA l’a empêché de suivre les initiés car non initiée et de surcroît femme, sa sentence sera une mystique mort. Les menaces, les ordres de recul des initiés ne l’ont pas démotivé, leurs frappes n’ont aucun effet répressif sur elle. Elle continue à crier en réclamant une autorisation de dire au revoir à MERA. Son acharnement à avoir satisfaction oblige l’un des dignitaires à s’entretenir avec elle. « Ne nous rend pas responsable de ton suicide, repars au village et meurt de ta propre mort » lui dit ce dignitaire. « Je ne demande qu’à lui dire à dieu ; dis-moi grand-père, reviendra-t-il vivant ? » demande KADJIM. « C’est notre fleuve qui en décidera » répond le grand-père. « Tu sais bien que vous allez le tuer, aucun fou que vous prétendiez purifier n’est revenu vivant » dit-elle tout en sanglotant. Il la tient tendrement tout en maintenant une distance de pureté entre leur corps et lui dit : « Ma fille, j’aime bien ce jeune homme, j’ai bien d’égards pour lui. En tant que haut dignitaire de notre communauté, nous sommes obligés de prendre des décisions pour sa bonne marche au détriment de notre conscience. Viens lui dire adieu. »
« Notre papa, notre grand frère, notre mari, c’est toi qui es dans cet état. Toi le fort, notre conseiller, te voilà trainé comme un mouton (MERA chante tout en dansant). Ils te considèrent comme un fou mais pour moi, tu es pourvu de tous tes sens. Pour eux, c’est ta course effrénée à la richesse qui t’a mis dans cet état, que ta volonté de sacrifier les tiens aux sectes qui t’a transformé en fou mais pour moi, tu es toujours cet homme travailleur, un étudiant sérieux qui prépare son avenir, malgré l’élasticité des années universitaires, la suppression des bourses et cantines scolaires tu n’as pas baissé les bras, tu as tout fait pour avoir ton master II. Excepté notre famille, tu es la seule personne que cette mort tragique de ton ami a consumée, c’est cette mort qui t’a mis dans cet état et non aucune secte qui t’a rendu fou. Tu t’interroges, comment un homme peut souffrir des années à étudier, tous ces sacrifices et un bon matin il meurt sans goutter aux fruits de ses labeurs. Tu te sacrifies pour t’occuper de ta maman, de tes sœurs, de tes enfants et te voilà avec un lendemain incertain. Malgré ta foi, tu n’es pas sûr de lendemain ; tu as raison mais sache que chacun à son destin sinon tout le monde va croiser les bras pour attendre sa mort, c’est Dieu qui décide en dépit de la magie, de la sorcellerie, de la méchanceté des hommes, tout est dans la main de Dieu. Laisse-moi te prendre dans mes bras pour la dernière fois comme jadis tu me prenais » a dit KADJIM tout en pleurant. En voulant le prendre, il la gifle, toutes les autres tentatives ont pour réponse cette réaction. « Tu ne m’as jamais frappé mon frère, je sais que ce n’est pas toi. » poursuit-elle. Les initiés l’éloignent mais elle dit : « Mon frère va en paix, mon frère je t’aime et dis à ton frère ROTEL que je l’aime aussi ». En écoutant le nom de ROTEL, MERA a cessé brusquement de chanter et de danser, il est resté immobile, transpire abondamment et de façon balbutiante il dit : « Ma petite sœur, je t’aime aussi ! ». Après un long silence d’étonnement, il la prend dans ses bras et prennent la direction du village. « Tout le monde est initié ici sauf toi KADJIM mais ta vie dépend de ce que tu diras au village, il n’y a pas autre version que celle-ci : Le fleuve ne l’a pas attrapé » a ordonné le dignitaire. KADJIM réplique : « Il n’y a pas d’autres versions que celle-ci : Les malades, qu’ils soient mentaux ou pas, il n’y’a pas de différence, ce sont des personnes, ils doivent être considérés comme des humains ! Nous devons leur apporter tout le respect, leur montrer notre amour car beaucoup deviennent des malades mentaux car les gens sains ont une mentalité malade envers eux.»