La combativité de Bishop

Bishop était assise sur le banc des remplaçantes, il restait dix minutes à son équipe de Basket-ball Junior féminines de Plessis Savigny Basket (PSB) pour remonter au score. Son coach ne l’avait pas encore fait jouer depuis son entré dans l’équipe. L’équipe adverse dominait le match largement.
Les coéquipières de Bishop avaient du pain sur la planche. Pas de défaite s’il vous plait les filles se disait en son for intérieur Bishop, pas de défaite.
Bishop tout en suivant le match replongeait dans ses souvenirs. La vie ne l’avait pas épargné, fan de Basket-ball depuis son enfance, elle revenait de loin. Troisième d’une fratrie de quatre filles, Bishop et ses sœurs aidaient leur père du mieux qu’elles pouvaient. Sa mère était morte lorsque Bishop avait eue cinq ans. Aujourd’hui, elle en a quatorze. En rangeant la maison, puisqu’elle faisait le ménage à tour de rôle, elle tomba sur l’album photo de famille et une photo l’avait particulièrement touché. Sa Mère en tenue de Basket de son Lycée, son ballon à la main. Elle montra la photo à son Père quand il rentra de travail et il lui expliqua que sa bien-aimée était très forte en Basket. Et depuis ce jour, Bishop rêva aussi de porter le même maillot de sa Maman et voulait excellée aussi dans cette discipline sportive.
Leur Papa n’avait pas eu de garçons et les filles essayaient de compenser ce manque auprès de leur père. Chaque fille avait une responsabilité dans la maison, même la petite dernière Moira devait ramasser tous les matins les journaux lancés devant la porte de leur maison. Tout le monde s’entendait bien
Quand Bishop finissait ces taches et ses devoirs, elle allait s’entrainer sur le terrain de Basket-ball de leur cité avec d’autres enfants. Bishop se débrouillait bien. Elle avait un bon jeu, une bonne détente et était assez grande pour son âge. Ce qui est idéal pour le Basket. Elle souhaitait par-dessus tous intégré l’équipe du Lycée pour espérer être repérer par des recruteurs pour évoluer en Pro comme sa Mère jadis.
A force d’entraînement, Bishop jouait parfois avec les gaillards de la cité. Mais son Père ne voulait pas trop la voir trainer avec les garçons du terrain.
Bishop s’extirpa de ces pensées et revint au match qui se déroulait devant elle, impuissante. Elle put intégrer l’équipe car une opportunité c’était présenté.
Une amie de sa grande sœur Loretta ne pouvait pas jouer, elle était tombée malade. La grande sœur de Bishop alla voir le coach de l’équipe du lycée et lui proposa de prendre sa petite sœur pour remplacer Elsa (la fille qui était tombé malade)
Le coach accepta de la prendre.
L’équipe se moquait de Bishop car elle n’était que joueuse amateure des terrains de quartier. Personne ne la considérait, mais Bishop ne répondait pas aux moqueries, elle n’avait qu’un objectif, porté le même maillot que sa mère.
L’équipe était à la traine, leur score était lamentable. Première apparition sur le terrain, première défaite suivie d’une grande blessure à la cheville gauche. Bishop le ballon en main parcouru la distance pour atteindre le panier adversaire et se préparait à smatchée quand une adversaire l’en empêcha. Elle retomba très mal sur son pied gauche et sa cheville tourna sur elle-même. Le cri strident de Bishop résonna dans le gymnase avec un écho horrible.
La rééducation de Bishop fut longue, très longue. Elle se battait tous les jours contre la douleur. Elle refusa de penser que pour elle le Basket était fini. Elle lutta de toutes ses forces pour ne pas sombrer dans la dépression. Elle voulait devenir une Basketteuse hors-pairs, une Pro. Heureusement pour elle, sa famille la soutenait à fond. Elle avait quatorze ans quand elle s’est tordu la cheville. Après deux ans d’absence des terrains, Bishop revenait ce jour de championnat.
Deux ans, l’équipe avait changé, les filles étaient plus fortes, plus sérieuses et déterminées dans leur jeu. Elle avait gagné presque tous les matchs pour ce championnat inter-lycée.
Bishop alla avec audace et détermination toquée à la porte du bureau du coach en disant : « Coach, je suis prête, redonner moi ma chance »
Le proviseur (qui était l’ancien coach de sa mère) était aussi dans le bureau, ils étaient entrain de discuter du match à venir. La manière dont Bishop s’exprima, avec calme, autorité et assurance poussa les deux hommes qui présents à considérés sa demande.
Le proviseur regarda son collègue et lui dit :
-Donnons-lui sa chance, si elle a les gênes de gagnantes de sa mère, elle pourra à son tour porter l’équipe au sommet.
Alors le coach lui répondit : Viens cet-après midi.
En sortant du bureau, Bishop était tout excité, elle avait peur, angoissé mais elle était déterminée. Ce n’était pas le moment de faire marche arrière. Il fallait que Bishop prouve ce qu’elle savait faire, et surtout se prouver à elle qu’elle était capable de relever ce défi.
Bishop portait enfin le maillot tant convoité, avec le numéro de sa Mère « 33 ».
Bishop était assise sur le banc des remplaçantes. Le numéro 33 sur le dos de son maillot, elle trépignait d’impatience. Elle attendait, calme en apparence, mais bouillonnante à l’intérieur, son équipe se faisait massacrer, quinze points d’avance.
Quinze minutes, quinze minutes pour remonter au score et Bishop n’avait toujours pas jouer. Enfin, le coach l’appelât. Elle sursauta quand il lui dit : « Bishop, montre-nous ce que tu peux faire pour l’équipe. Enfin, elle rejoignit ces coéquipières pour faire le cri de guerre, et la voilà sur le terrain.
Premier ballon en main, premier panier à trois points. Le hourra des supporters dans le gymnase s’éleva jusqu’aux oreilles de Bishop, cela l’encouragea et lui donna des ailes. Deuxième, troisième, paniers à trois points. L’équipe avait remonté de neuf points. L’Espoir renaissait.
Quatrième panier à trois points. Douze points. Super, il restait trois paniers d’écarts. Tant mort
Le coach nous donna ces dernières consignes. Elia, une des nouvelles coéquipières de Bishop était la meilleure marqueuse jusqu’à l’entrée de Bishop dans l’équipe. Elia pensait que le coach allait s’adressé à elle, mais il se tourna vers la nouvelle : « Bishop, essaie d’obtenir une faute pour gagner des lancés franc. Bishop se rendis compte qu’elle était devenue importante pour l’équipe avec ses paniers à trois points. Mais c’est Elia qui obtint la faute.
Premier lancé franc gagner, deuxième lancé franc, raté. Le score était de72 à 73, plus qu’un point de différence. Les secondes défilaient, le match était sur le point d’être terminé.
Elia avait le ballon en main, elle fut entourée rapidement de trois adversaires. Elle vit Bishop et lui fit une passe entre la jambe d’une adversaire. Bishop, le ballon en main s’élança vers le panier de la victoire, mais Elia lui redemanda le ballon, elle voulait marquée ce dernier panier. Bishop la regardai, regardai le panier.
Bishop se dit en son for intérieur : « Prends tes responsabilités, mets ce panier, fait gagner ton équipe. » Elle regarda le cadran de l’heure, cinq secondes restantes.
Bishop lança le ballon en direction du panier en ayant une dernière pensée pour sa Mère. « Je te dédie ce panier Maman. »
Le houra de tout le gymnase vint sortir Bishop de ses pensées. Toute l’équipe porta Bishop en criant on a réussi, on a réussi. Bishop a relevé le défi, elle a aussi gagné l’estime de son Equipe.
Bishop ne ce n’est jamais découragé, elle n’a jamais accepté la défaite, elle à été conquérante jusqu’au bout. Malgré sa blessure et c’est deux années de rééducation, Bishop à tenue bon, c’est battu pour son rêve, à intégrer l’équipe du Lycée et c’est battu pour son Equipe. Aujourd’hui, Bishop est en équipe Pro. Son Père et ses sœurs son tous très fières d’elle.
Sa mère, de l’endroit où elle se trouve, doit l’être aussi.
« Soyons des femmes persévérantes, ne baissons pas les bras et battons-nous pour réalisés nos idéaux. »