« Suis-je dans le noir ou ai-je les fermés ? Peut-être les deux ». Le malheur s'est abattu sur ma communauté et je me demande qu'avons-nous fait pour mériter ce sort.
C'est un soir, sous un ciel étoilé, moi Lea en compagnie de mes deux amies Lowa et Lakisa, nous revenons du champs avec tout un chacun des bois de chauffage sur la tête, en chantonnant quelques chansons apprises à l'église et à se racontant des histoires concernant les garçons de notre âge.
Surprises et inquiétes d'un bruit qui se faisait attendre au loin, nous prîmes nos jambes au cou, direction le village dans le but de constater de nos propres yeux ce qui se passait.
Une vision horrible, me dis-je intérieurement. Des maisons brûlées, des cris alarmants par-ci par-là, des petits enfants à la recherche de leurs parents, des mamans qui cherchent à protéger leurs enfants, des corps sans vie gisant au sol et tout notre village ou du moins ce qu'il en restait, regroupé à la cour sous le commandement d'un homme barbu, un visage rempli des rides, regard noir et une arme "Pistolet" dans sa main
— J'espère que vous avez tiré une leçon crie-t-il avec une voix grave qui fait froid au dos, c'est juste un avertissement et nous reviendrons pour vous chassez des terres qui appartenaient à nos ancêtres.
Surpris, le chef Kenya, dans le but de le contredire, voulait placé un mot.
— Mais vous ne pouvez agir de cette manière tente-t-il de se justifier, ce village nous appartient et...
Un son sourd s'éleva aux échos, une partie de la balle utilisée se laissa tomber au sol, suivi par le corps inerte de notre chef. Le souffle l'avait laissé, sous le regard ahuri et peureux des membres de mon village.
Un cris de détresse s'éleva assez haut mais je parvenu à fermer à temps la bouche de mon amie Lowa, elle qui pleurait avec chagrin la mort de son père.
— Arrête un peu dis-je pour la calmer, tu risque nous faire pendre.
— Tout celui qui osera me défier ou braver mon autorité, continue l'homme avec sa voix grave, finira six pieds sous terre comme votre chef.
Son petit discours fini, il rappela ses troupes, qui s'eclipsèrent sans daigner nous jeter un dernier regard.
Le lendemain, nous enterrons nos défunts sous une pluie des larmes et des cris de détresse.
Le rituel fini, nous rentrons au village mais en étant sûr que plus jamais les choses ne seront comme avant.
Je suis une fille de 16 ans, et je venais d'être témoin d'un meurtre mais aussi de la chute de mon village.
C'est un soir, sous un ciel étoilé, moi Lea en compagnie de mes deux amies Lowa et Lakisa, nous revenons du champs avec tout un chacun des bois de chauffage sur la tête, en chantonnant quelques chansons apprises à l'église et à se racontant des histoires concernant les garçons de notre âge.
Surprises et inquiétes d'un bruit qui se faisait attendre au loin, nous prîmes nos jambes au cou, direction le village dans le but de constater de nos propres yeux ce qui se passait.
Une vision horrible, me dis-je intérieurement. Des maisons brûlées, des cris alarmants par-ci par-là, des petits enfants à la recherche de leurs parents, des mamans qui cherchent à protéger leurs enfants, des corps sans vie gisant au sol et tout notre village ou du moins ce qu'il en restait, regroupé à la cour sous le commandement d'un homme barbu, un visage rempli des rides, regard noir et une arme "Pistolet" dans sa main
— J'espère que vous avez tiré une leçon crie-t-il avec une voix grave qui fait froid au dos, c'est juste un avertissement et nous reviendrons pour vous chassez des terres qui appartenaient à nos ancêtres.
Surpris, le chef Kenya, dans le but de le contredire, voulait placé un mot.
— Mais vous ne pouvez agir de cette manière tente-t-il de se justifier, ce village nous appartient et...
Un son sourd s'éleva aux échos, une partie de la balle utilisée se laissa tomber au sol, suivi par le corps inerte de notre chef. Le souffle l'avait laissé, sous le regard ahuri et peureux des membres de mon village.
Un cris de détresse s'éleva assez haut mais je parvenu à fermer à temps la bouche de mon amie Lowa, elle qui pleurait avec chagrin la mort de son père.
— Arrête un peu dis-je pour la calmer, tu risque nous faire pendre.
— Tout celui qui osera me défier ou braver mon autorité, continue l'homme avec sa voix grave, finira six pieds sous terre comme votre chef.
Son petit discours fini, il rappela ses troupes, qui s'eclipsèrent sans daigner nous jeter un dernier regard.
Le lendemain, nous enterrons nos défunts sous une pluie des larmes et des cris de détresse.
Le rituel fini, nous rentrons au village mais en étant sûr que plus jamais les choses ne seront comme avant.
Je suis une fille de 16 ans, et je venais d'être témoin d'un meurtre mais aussi de la chute de mon village.