Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Nul n’aurait songé, une minute, à la catastrophe qui s’abattra sur l’archipel d’Anoroc, territoire situé dans les océans de l’est, il est d’une énorme magnificence, très charmant, splendide, séduisant par ses grèves ébouriffantes, extraordinaires et rocambolesques, son paysage arboré de mangrove, l’éclat resplendissant d’un environnement urbain semblable à un ciel d’été plein d’étoiles que l’on ne cesse de contempler avec admiration, très nanti, il est puissant, très développé, il est doté du système de défense le plus puissant de la planète avec un arsenal militaire lourd à l’hoplitique, je ne vous dit pas, il jouit d’un époustouflant progrès technologique et économique, son capital humain est très productif avec les meilleurs scientifiques de l’histoire. Les anorocois vivaient une vie de délices dans un eldorado sans précédent qui ne mirait que dans le bonheur. Avec un système monarchique, le roi est l’homme fort de l’archipel et la famille royale est la première classe qui forme le gouvernail du navire anorocois.
Cette béatitude d’Anoroc se verra troubler lorsqu’un matin un loup entre dans la bergerie, ce matin-là, les lueurs incandescentes du soleil excitaient les couches sablonneuses des plages quand un communiqué vint abasourdir les habitants en volant leur admiration enclenchant une surprise dans leur regards stupéfaits. Le communiqué informait les habitants de la présence d’un ennemi extra-dangereux sur le territoire, « l’heure est grave, il y a urgence » martelait le plus haut responsable de la sécurité d’Anoroc sur les antennes.
Très confiants, ils étaient rassurés de l’envergure de leur puissance exponentielle de défense, pas de place pour la panique, « Nous sommes hyperpuissants et nous arriverons à bout de ce danger sans éprouver la moindre peine » voici le genre de parole qu’ont pouvait entendre des anorocois. Loin du scepticisme, ils étaient persuadés de leur capacité à maitriser l’ennemi. Au-delà des attentes et des espoirs illusionnés des anorocois, leurs impressions en prose rimant avec éloquence se sont avérées captieuses.
Qui l’aurait cru ? en tout cas, pas moi... en effet Anoroc était attaqué par un puissant virus mortel passé inaperçu des chercheurs, la forteresse d’Anoroc ne pouvait donc pas le sauver, l’ennemi était invisible, pas comme un ninja mais comme de l’air. Les scientifiques ont dévoilé le mode opératoire de l’ennemi, le virus virulent, corrosif, outragement transmissible s’infiltrait dans leur camp par voie nasale et orale, il fallait donc se masquer le nez et la bouche et se laver fréquemment les mains pour se protéger.
Une contrattaque était donc nécessaire comme dans un jeu de 22, mais ici la controffensive consistait à la défensive, l’ennemi faisait rage, il ravageait tout sur son passage et augmentait ses proies en puissance chaque heure qui passait, ce qui poussera le gouvernail de l’archipel à adopter des mesures drastiques et draconiennes pour contrer le gangster, « pas d’écoles, de cultes, de marchés, de sorties sur les belles plages, pas de sport, pas de circulation, bref plus d’activité, la seule manière de se sauver était de rester enfermer chez soi» l’homme était devenu danger pour l’homme à tel point qu’il ne fallait pas approcher son prochain de moins de un mètre, les adeptes de la langue de Molière sortirent de nouvelles termes a cet effet comme confinement, déconfinement, et de nouvelles usités populaires comme isolement, quarantaine etc. Tout paraissait comme dans un récit de fiction mais c’était la nouvelle vie des anorocois. Le désarroi était au rendez-vous, tous les lieux publics étaient fermés sauf les hôpitaux et les cimetières qui étaient ouverts de façon permanente car mille tombaient à gauche et dix mille à droite, Woo mais où suis-je ? je rêve ou je délire ? réponse: je suis presque noyé dans le bleu, que va donc arriver ? est-ce, cet ennemi nous enverra tous au nécropole ? moult questions traversaient les pensées désespérées et immolées des habitants, qui n’auraient jamais imaginé un tel carnage, Les anorocois ont tout de suite perdu le sourire, c’est l’évidence de l’expression « c’est incroyable mais vrai », tous les coins des îles de l’archipel étaient infectés.
L’archipel enregistrait des pertes en vie humaine en nombre colossal sous le regard impuissant des arsenaux militaires, dans le silence de la technologie et sous l’agonie de l’économie, la belle vie avait disparu, Anoroc avait perdu son éclat. On pouvait lire dans les yeux des un et des autres la perplexité, la confusion, tous désemparés par le gangster. Les soignants étaient donc les seuls défenseurs, au front parfois dans les mauvaises conditions ils menaient la guerre pendant que d’autres professionnels étaient enfermés chez eux sans pouvoir rien faire.
Les chercheurs se lancèrent dans les Recherches pour trouver une solution à ce massacre. Les résultats ne tardèrent pas à tomber, anciens produits révélés curatifs par ci, potion traditionnelle par-là, et d’autres déterminés pour la découverte de nouveaux remèdes. Les premiers résultats furent douteux par prudence quant à leurs effets secondaires non étudiés, La zizanie pris place, la division fut installée, nul ne voulait essayer les premières pistes sauf la dernière classe abandonnée à lui-même ; pendant ce temps le besoin d’un remède s’avérait crucial. Au même moment la modeste économie de l’archipel subissait son plus gros coup par manque d’activité, le roi ordonna l’allègement des mesures malgré tout, pour redonner le souffle à l’économie qui était envahie par le virus. « Ouf, si on allège les mesures c’est que l’on est au bout du tunnel, nous y sommes presque » les anorocois pouvaient espérer être au bout du calvaire mélancolique infligé par le gangster invisible.
Anoroc atteint la culminance de la situation sans trouver de solution, la discorde entre les chercheurs obstruait les recherches. Comme le dit un proverbe africain « C’est le nul qui finit par sauver la famille » La solution était là, à coté mais personne ne la voyait ou l’on l’avait jeté dans les oubliettes ou encore dans les chiottes, comme on ne peut cacher la braise dans le coton pendant longtemps, l’heure de la vérité avait enfin sonné.
L’UNION FAIT LA FORCE, le remède magique que trouvera les chercheurs pour stopper enfin le puissant, méchant ennemi le virus gangster, vu l’ampleur du danger, les conséquences qui en résultaient, tous les chercheurs reviendront sur la même parole et étudieront puis testeront ensemble tous les prototypes, résultats des différents laboratoires pour enfin mettre en place une méthode curative officielle qui dissipera l’ennemi jusqu’à sa dernière trace et enfin maitriser la situation. Mais les conséquences des erreurs sont irréversibles, les morts ne reviendront plus jamais, la division des chercheurs due à la guerre de leadership fut très néfaste pour Anoroc qui perdit des milliers de ses habitants.
Un laps de temps après la destruction de l’ennemi, le roi décréta un mois de deuil national en mémoire des compatriotes tombés sous le coup du virus avec le premier jour comme férié à commémorer chaque année, jour où le roi décora tout le personnel soignant revenu du front, l’archipel se dotait ainsi d’une armée sanitaire surdouée. La vie repris son cours ! Une trêve de recouvrement de l’économie avec les politiques de relance redonna sens, vie, et engouement à l’archipel qui tira d’énormes leçons de la division et qui mis en place des structures pour éviter des atrocités semblables dans toute son existence, L’archipel repris très vite sa trajectoire de développement et devint encore plus attrayante qu’avant, et des précautions sérieuses furent prises pour le bien être sanitaire de l’archipel avec comme plus grande réforme « la protection de l’environnement avec Carbonne zéro dans la nature et zéro plastique dans la mer »
Cette béatitude d’Anoroc se verra troubler lorsqu’un matin un loup entre dans la bergerie, ce matin-là, les lueurs incandescentes du soleil excitaient les couches sablonneuses des plages quand un communiqué vint abasourdir les habitants en volant leur admiration enclenchant une surprise dans leur regards stupéfaits. Le communiqué informait les habitants de la présence d’un ennemi extra-dangereux sur le territoire, « l’heure est grave, il y a urgence » martelait le plus haut responsable de la sécurité d’Anoroc sur les antennes.
Très confiants, ils étaient rassurés de l’envergure de leur puissance exponentielle de défense, pas de place pour la panique, « Nous sommes hyperpuissants et nous arriverons à bout de ce danger sans éprouver la moindre peine » voici le genre de parole qu’ont pouvait entendre des anorocois. Loin du scepticisme, ils étaient persuadés de leur capacité à maitriser l’ennemi. Au-delà des attentes et des espoirs illusionnés des anorocois, leurs impressions en prose rimant avec éloquence se sont avérées captieuses.
Qui l’aurait cru ? en tout cas, pas moi... en effet Anoroc était attaqué par un puissant virus mortel passé inaperçu des chercheurs, la forteresse d’Anoroc ne pouvait donc pas le sauver, l’ennemi était invisible, pas comme un ninja mais comme de l’air. Les scientifiques ont dévoilé le mode opératoire de l’ennemi, le virus virulent, corrosif, outragement transmissible s’infiltrait dans leur camp par voie nasale et orale, il fallait donc se masquer le nez et la bouche et se laver fréquemment les mains pour se protéger.
Une contrattaque était donc nécessaire comme dans un jeu de 22, mais ici la controffensive consistait à la défensive, l’ennemi faisait rage, il ravageait tout sur son passage et augmentait ses proies en puissance chaque heure qui passait, ce qui poussera le gouvernail de l’archipel à adopter des mesures drastiques et draconiennes pour contrer le gangster, « pas d’écoles, de cultes, de marchés, de sorties sur les belles plages, pas de sport, pas de circulation, bref plus d’activité, la seule manière de se sauver était de rester enfermer chez soi» l’homme était devenu danger pour l’homme à tel point qu’il ne fallait pas approcher son prochain de moins de un mètre, les adeptes de la langue de Molière sortirent de nouvelles termes a cet effet comme confinement, déconfinement, et de nouvelles usités populaires comme isolement, quarantaine etc. Tout paraissait comme dans un récit de fiction mais c’était la nouvelle vie des anorocois. Le désarroi était au rendez-vous, tous les lieux publics étaient fermés sauf les hôpitaux et les cimetières qui étaient ouverts de façon permanente car mille tombaient à gauche et dix mille à droite, Woo mais où suis-je ? je rêve ou je délire ? réponse: je suis presque noyé dans le bleu, que va donc arriver ? est-ce, cet ennemi nous enverra tous au nécropole ? moult questions traversaient les pensées désespérées et immolées des habitants, qui n’auraient jamais imaginé un tel carnage, Les anorocois ont tout de suite perdu le sourire, c’est l’évidence de l’expression « c’est incroyable mais vrai », tous les coins des îles de l’archipel étaient infectés.
L’archipel enregistrait des pertes en vie humaine en nombre colossal sous le regard impuissant des arsenaux militaires, dans le silence de la technologie et sous l’agonie de l’économie, la belle vie avait disparu, Anoroc avait perdu son éclat. On pouvait lire dans les yeux des un et des autres la perplexité, la confusion, tous désemparés par le gangster. Les soignants étaient donc les seuls défenseurs, au front parfois dans les mauvaises conditions ils menaient la guerre pendant que d’autres professionnels étaient enfermés chez eux sans pouvoir rien faire.
Les chercheurs se lancèrent dans les Recherches pour trouver une solution à ce massacre. Les résultats ne tardèrent pas à tomber, anciens produits révélés curatifs par ci, potion traditionnelle par-là, et d’autres déterminés pour la découverte de nouveaux remèdes. Les premiers résultats furent douteux par prudence quant à leurs effets secondaires non étudiés, La zizanie pris place, la division fut installée, nul ne voulait essayer les premières pistes sauf la dernière classe abandonnée à lui-même ; pendant ce temps le besoin d’un remède s’avérait crucial. Au même moment la modeste économie de l’archipel subissait son plus gros coup par manque d’activité, le roi ordonna l’allègement des mesures malgré tout, pour redonner le souffle à l’économie qui était envahie par le virus. « Ouf, si on allège les mesures c’est que l’on est au bout du tunnel, nous y sommes presque » les anorocois pouvaient espérer être au bout du calvaire mélancolique infligé par le gangster invisible.
Anoroc atteint la culminance de la situation sans trouver de solution, la discorde entre les chercheurs obstruait les recherches. Comme le dit un proverbe africain « C’est le nul qui finit par sauver la famille » La solution était là, à coté mais personne ne la voyait ou l’on l’avait jeté dans les oubliettes ou encore dans les chiottes, comme on ne peut cacher la braise dans le coton pendant longtemps, l’heure de la vérité avait enfin sonné.
L’UNION FAIT LA FORCE, le remède magique que trouvera les chercheurs pour stopper enfin le puissant, méchant ennemi le virus gangster, vu l’ampleur du danger, les conséquences qui en résultaient, tous les chercheurs reviendront sur la même parole et étudieront puis testeront ensemble tous les prototypes, résultats des différents laboratoires pour enfin mettre en place une méthode curative officielle qui dissipera l’ennemi jusqu’à sa dernière trace et enfin maitriser la situation. Mais les conséquences des erreurs sont irréversibles, les morts ne reviendront plus jamais, la division des chercheurs due à la guerre de leadership fut très néfaste pour Anoroc qui perdit des milliers de ses habitants.
Un laps de temps après la destruction de l’ennemi, le roi décréta un mois de deuil national en mémoire des compatriotes tombés sous le coup du virus avec le premier jour comme férié à commémorer chaque année, jour où le roi décora tout le personnel soignant revenu du front, l’archipel se dotait ainsi d’une armée sanitaire surdouée. La vie repris son cours ! Une trêve de recouvrement de l’économie avec les politiques de relance redonna sens, vie, et engouement à l’archipel qui tira d’énormes leçons de la division et qui mis en place des structures pour éviter des atrocités semblables dans toute son existence, L’archipel repris très vite sa trajectoire de développement et devint encore plus attrayante qu’avant, et des précautions sérieuses furent prises pour le bien être sanitaire de l’archipel avec comme plus grande réforme « la protection de l’environnement avec Carbonne zéro dans la nature et zéro plastique dans la mer »