Toute histoire commence un jour, quelque part. Quelque part ici, là-bas, nulle part ailleurs. Voilà nous y sommes.
Bienvenue dans mon village, le village Koua ou en un dimanche ensoleillé de saison sèche se jouait la vie de deux êtres. Etait ce leur destin ? Ou étaient-ils responsables de ce qui leur ait arrivé ?
Chacun pourra s’en faire une idée.
Kidjo revenait d’Abidjan ou il étudiait le droit à l’Université Félix Houphouët Boigny. Assis dans le car, le corps plongé dans les entrailles de ses pensées, il se rappelait de Sita la fille de Cissé karamoko l’iman du village. Kidjo et Sita s’aimaient profondément depuis leur tendre enfance et même le mariage précoce de Sita a siriki n’avait d’ailleurs pu mettre fin à leur amour.
Son départ avait laissé Sita dans un état méconnaissable. Autrefois très sociable et toujours joyeuse, Sita semblait perdre le gout de la vie. Son amour pour Kidjo était irremplaçable et son absence laissait un vide émotionnel et physique sans précèdent dans sa vie. Elle n’a jamais voulu se marier à son cousin siriki mais la pression familiale en était venue à bout de sa ténacité.
Zana le père de Kidjo était le directeur de l’école primaire depuis 15 ans, il avait gagné l’estime des villageois par son respect des coutumes locales et surtout par son soutient éducatif aux enfants. Assis auprès de Christine sa femme, ils se rappelèrent encore de la naissance de ce petit de bonhomme et du bonheur que cela leur avait apporté dans leur vie de couple. Sa femme Christine et lui étaient parfaitement intégrés dans la société Koua. En plus des terres mises à leur disposition, les populations leur apportaient des vivres après chaque moisson.
La nuit tomba et Kidjo était bien rentré au village au grand bonheur de ses parents. Ils échangèrent longuement, puis kidjo alla prendre un bain. Malgré les secousses du voyage et la fatigue qui s’ensuivait, kidjo ressentait un désir irrésistible de voir sa bien aimée. Après le diné familial, il sorti, fit quelques pas et s’arrêta à proscimité de la case de siriki. Entre la pénombre des cases, sa silhouette transparaissait sous les lumières des réverbères qui donnaient un éclat envié au domaine de siriki. Celui-ci semblait endormi sur un hamac de bois. La chaleur torride des jours précédents l’avait contraint à cette alternative.
Pendant ce temps sita s’activait encore à la cuisine. Elle devait préparer le repas que siriki emporterait le lendemain très tôt au champ. Lorsqu’elle finissa et entrait dans la maison, un sifflement furtif interrompu son trajet. Elle tourna et leur regard se croisa. Kidjo était bel et bien là, songeait telle. Quelques gouttes de larmes s’échappèrent de ses glandes lacrymales, coulèrent le long de ses joues enjouées. En tout, Un enchantement inouï l’envahissait. Elle fit un signe d’acquiescement et entra dans la case. Quelques minutes plus tard, elle sorti vêtu d’une robe somptueuse et alla rejoindre kidjo en toute discrétion.
Le ciel auréolé d’une myriade d’étoile offrait un agréable spectacle. Le village était presqu’endormi et seuls quelques animaux domestiques arpentaient encore les rues.
Kidjo et Sita se retrouvèrent. Plongés dans l’ivresse de leur amour, ils s’enlacèrent longuement et d’une délicatesse langoureuse, ils se tenèrent la main et s’éloignèrent peu à peu du village. La lumière des réverbères faisait progressivement place à l’obscurité de la nuit. Mais l’enivrement de ces retrouvailles avait transporté ces deux tourtereaux dans un monde à la douceur idyllique. Ils ne s’aperçurent guère de la cacophonie des pas de goba, le plus grand chasseur du village, qui rebroussait chemin après une partie de chasse. Lorsqu’il les surprit, kidjo et Sita n’eurent le temps de s’en rendre compte, deux balles d’une précision remarquable vénèrent transpercer le corps de kidjo. Son sang coulait à flot sur la robe de Sita et la mort s’ensuivait. Il restait immobile dans les bras de sita qui pleurait à chaudes larmes.
Ses cris telles celles d’une mère en détresse avaient suscité la panique dans le village et tout le monde accourait vers l’endroit ou l’on attendait ces cris mais il fut trop tard. Sita s’était déjà ouvert les veines à l’aide d’un bois très pointu. Goba s’étant rendu compte de son crime avait pris la fuite dans l’immensité de la brousse et l’on ne le retrouva guère.
Le village Koua était ainsi embrasé de pleurs et l’on convoquait déjà les esprits à la rescousse.
Des retrouvailles à la mort ! Kidjo et Sita y avaient-ils songés ?
Bienvenue dans mon village, le village Koua ou en un dimanche ensoleillé de saison sèche se jouait la vie de deux êtres. Etait ce leur destin ? Ou étaient-ils responsables de ce qui leur ait arrivé ?
Chacun pourra s’en faire une idée.
Kidjo revenait d’Abidjan ou il étudiait le droit à l’Université Félix Houphouët Boigny. Assis dans le car, le corps plongé dans les entrailles de ses pensées, il se rappelait de Sita la fille de Cissé karamoko l’iman du village. Kidjo et Sita s’aimaient profondément depuis leur tendre enfance et même le mariage précoce de Sita a siriki n’avait d’ailleurs pu mettre fin à leur amour.
Son départ avait laissé Sita dans un état méconnaissable. Autrefois très sociable et toujours joyeuse, Sita semblait perdre le gout de la vie. Son amour pour Kidjo était irremplaçable et son absence laissait un vide émotionnel et physique sans précèdent dans sa vie. Elle n’a jamais voulu se marier à son cousin siriki mais la pression familiale en était venue à bout de sa ténacité.
Zana le père de Kidjo était le directeur de l’école primaire depuis 15 ans, il avait gagné l’estime des villageois par son respect des coutumes locales et surtout par son soutient éducatif aux enfants. Assis auprès de Christine sa femme, ils se rappelèrent encore de la naissance de ce petit de bonhomme et du bonheur que cela leur avait apporté dans leur vie de couple. Sa femme Christine et lui étaient parfaitement intégrés dans la société Koua. En plus des terres mises à leur disposition, les populations leur apportaient des vivres après chaque moisson.
La nuit tomba et Kidjo était bien rentré au village au grand bonheur de ses parents. Ils échangèrent longuement, puis kidjo alla prendre un bain. Malgré les secousses du voyage et la fatigue qui s’ensuivait, kidjo ressentait un désir irrésistible de voir sa bien aimée. Après le diné familial, il sorti, fit quelques pas et s’arrêta à proscimité de la case de siriki. Entre la pénombre des cases, sa silhouette transparaissait sous les lumières des réverbères qui donnaient un éclat envié au domaine de siriki. Celui-ci semblait endormi sur un hamac de bois. La chaleur torride des jours précédents l’avait contraint à cette alternative.
Pendant ce temps sita s’activait encore à la cuisine. Elle devait préparer le repas que siriki emporterait le lendemain très tôt au champ. Lorsqu’elle finissa et entrait dans la maison, un sifflement furtif interrompu son trajet. Elle tourna et leur regard se croisa. Kidjo était bel et bien là, songeait telle. Quelques gouttes de larmes s’échappèrent de ses glandes lacrymales, coulèrent le long de ses joues enjouées. En tout, Un enchantement inouï l’envahissait. Elle fit un signe d’acquiescement et entra dans la case. Quelques minutes plus tard, elle sorti vêtu d’une robe somptueuse et alla rejoindre kidjo en toute discrétion.
Le ciel auréolé d’une myriade d’étoile offrait un agréable spectacle. Le village était presqu’endormi et seuls quelques animaux domestiques arpentaient encore les rues.
Kidjo et Sita se retrouvèrent. Plongés dans l’ivresse de leur amour, ils s’enlacèrent longuement et d’une délicatesse langoureuse, ils se tenèrent la main et s’éloignèrent peu à peu du village. La lumière des réverbères faisait progressivement place à l’obscurité de la nuit. Mais l’enivrement de ces retrouvailles avait transporté ces deux tourtereaux dans un monde à la douceur idyllique. Ils ne s’aperçurent guère de la cacophonie des pas de goba, le plus grand chasseur du village, qui rebroussait chemin après une partie de chasse. Lorsqu’il les surprit, kidjo et Sita n’eurent le temps de s’en rendre compte, deux balles d’une précision remarquable vénèrent transpercer le corps de kidjo. Son sang coulait à flot sur la robe de Sita et la mort s’ensuivait. Il restait immobile dans les bras de sita qui pleurait à chaudes larmes.
Ses cris telles celles d’une mère en détresse avaient suscité la panique dans le village et tout le monde accourait vers l’endroit ou l’on attendait ces cris mais il fut trop tard. Sita s’était déjà ouvert les veines à l’aide d’un bois très pointu. Goba s’étant rendu compte de son crime avait pris la fuite dans l’immensité de la brousse et l’on ne le retrouva guère.
Le village Koua était ainsi embrasé de pleurs et l’on convoquait déjà les esprits à la rescousse.
Des retrouvailles à la mort ! Kidjo et Sita y avaient-ils songés ?