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- Romance - Poèmes
Jolie Dame,
Je voulais savoir si les silences vous laissent libre d'être heureuse.
Je voulais savoir si les bleus du ciel, des rêves, des mers océanes...
Des bruits se répercutent de vague en vague. Des crêtes blanches écrivent doucement sur leurs flancs blessés. Des ors fins percent leur derme bleui.
Je voulais savoir si vous voyez ces couleurs éclatantes. Je voulais savoir si vous voyez les mêmes choses que moi. Je voulais savoir si les petits airs égrènent leurs notes cristallines dans la nuit. Si les mêmes rêves que moi vous poursuivent. Je voudrai qu'un seul cœur, qu'un seul battement me manque pour m'effacer la douleur d'être présent, la douceur de ne penser qu'à vous.
Je voudrais écrire mais je ne fais que sculpter d'inutiles motifs dans des songes d'espoir, ornements argentés dans les nefs fraîches d'églises italiennes.
Je voulais vous savoir heureuse.
Au milieu des rires d'enfants. Un rêve inutile. Tant de fois, modelé.
J'ai besoin de savoir écouter le vide. D'entendre le rugissement d'une guitare napolitaine, mêlé aux claquettes espagnoles sur un quai de Marseille.
J'ai besoin de savoir que vous êtes passée là où je cherche vos ombres, vos empreintes, vos mots disparus. L'écorce des oliviers absorbe des larmes. Celles qui ne naissent jamais au coin de mes paupières.
J'ai tellement besoin de vos silences pour imaginer ce qu'ils remplacent. La douceur de vos caresses, la lueur de vos yeux ancrée en moi, la finesse de vos doigts qui s'agrippent à ma main. Puis ce vide, cette nuit sidérante qui ne renvoie que l'écho de vos mots. Cette noirceur douloureuse qui se colle à la terre où je nais sans cesse. Des couleurs marrons, fascinantes, qui forment peu à peu la femme statuaire de mes envies.
J'ai chaque toucher, chaque frisson, chaque douceur inscrits dans ma peau et mes rêves.
J'ai tellement besoin de vous. De vos gestes, de ce regard sur un autre monde, de cette douceur arrachée à la sauvagerie d'autres temps.
J'ai si peur de votre ombre que je vous souhaite tout le bonheur du monde.
J'entends votre silence.
Je voulais savoir si les silences vous laissent libre d'être heureuse.
Je voulais savoir si les bleus du ciel, des rêves, des mers océanes...
Des bruits se répercutent de vague en vague. Des crêtes blanches écrivent doucement sur leurs flancs blessés. Des ors fins percent leur derme bleui.
Je voulais savoir si vous voyez ces couleurs éclatantes. Je voulais savoir si vous voyez les mêmes choses que moi. Je voulais savoir si les petits airs égrènent leurs notes cristallines dans la nuit. Si les mêmes rêves que moi vous poursuivent. Je voudrai qu'un seul cœur, qu'un seul battement me manque pour m'effacer la douleur d'être présent, la douceur de ne penser qu'à vous.
Je voudrais écrire mais je ne fais que sculpter d'inutiles motifs dans des songes d'espoir, ornements argentés dans les nefs fraîches d'églises italiennes.
Je voulais vous savoir heureuse.
Au milieu des rires d'enfants. Un rêve inutile. Tant de fois, modelé.
J'ai besoin de savoir écouter le vide. D'entendre le rugissement d'une guitare napolitaine, mêlé aux claquettes espagnoles sur un quai de Marseille.
J'ai besoin de savoir que vous êtes passée là où je cherche vos ombres, vos empreintes, vos mots disparus. L'écorce des oliviers absorbe des larmes. Celles qui ne naissent jamais au coin de mes paupières.
J'ai tellement besoin de vos silences pour imaginer ce qu'ils remplacent. La douceur de vos caresses, la lueur de vos yeux ancrée en moi, la finesse de vos doigts qui s'agrippent à ma main. Puis ce vide, cette nuit sidérante qui ne renvoie que l'écho de vos mots. Cette noirceur douloureuse qui se colle à la terre où je nais sans cesse. Des couleurs marrons, fascinantes, qui forment peu à peu la femme statuaire de mes envies.
J'ai chaque toucher, chaque frisson, chaque douceur inscrits dans ma peau et mes rêves.
J'ai tellement besoin de vous. De vos gestes, de ce regard sur un autre monde, de cette douceur arrachée à la sauvagerie d'autres temps.
J'ai si peur de votre ombre que je vous souhaite tout le bonheur du monde.
J'entends votre silence.
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Pourquoi on a aimé ?
Avec grâce et fluidité, cette prose se présente comme une lettre à un amour impossible, perdu. Beaucoup de sensibilité et d’émotion en
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