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Poèmes
Il pleut.
Des cieux,
Des murs,
Des caniveaux.
L'eau va
S'en va.
Sang lucide
Translucide
De la vie,
De la ville.
Entre des gorges
De zinc
Dans les veines
Ruisselantes
Des rues
Par-delà l'écume
De larmes égarées
Dans l'alcool,
Des vagabonds,
Et la moiteur
De quelques mains fermées.
Lendemains ivres
En dérive,
Sous l'asphalte
Bruissant,
Exhalant leur haleine,
De terres noires.
Trop d'orages
Ont inondé
Les entrailles
D'une ville qui garde soif
D'elle-même.
Il pleut.
Sur les toits
Sur les fenêtres,
Sur les poussières de décembre.
Entre horizon et lointain,
Les oiseaux s'envolent,
Vers demain
Vers le jour,
Au plus profond
De leurs mémoires,
Vers une nuit ensoleillée.
Et dans la pluie
Des mains cherchent,
Confusément
Se contrent
Et se rencontrent,
Jouant une musique sans
Sons,
Juste couverte par
Le bruit de l'averse,
Où les passants
Se noient.
Des cieux,
Des murs,
Des caniveaux.
L'eau va
S'en va.
Sang lucide
Translucide
De la vie,
De la ville.
Entre des gorges
De zinc
Dans les veines
Ruisselantes
Des rues
Par-delà l'écume
De larmes égarées
Dans l'alcool,
Des vagabonds,
Et la moiteur
De quelques mains fermées.
Lendemains ivres
En dérive,
Sous l'asphalte
Bruissant,
Exhalant leur haleine,
De terres noires.
Trop d'orages
Ont inondé
Les entrailles
D'une ville qui garde soif
D'elle-même.
Il pleut.
Sur les toits
Sur les fenêtres,
Sur les poussières de décembre.
Entre horizon et lointain,
Les oiseaux s'envolent,
Vers demain
Vers le jour,
Au plus profond
De leurs mémoires,
Vers une nuit ensoleillée.
Et dans la pluie
Des mains cherchent,
Confusément
Se contrent
Et se rencontrent,
Jouant une musique sans
Sons,
Juste couverte par
Le bruit de l'averse,
Où les passants
Se noient.
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