Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Peut-être aussi que ma vie n’a jamais eu de couleurs, peut-être que je ne vis pas. Peut-être que certaines rencontres n’auraient jamais dû être, peut-être que certaines personnes sont des erreurs de la nature. Tant de ‘’peut-être’’ qui me rongent l’esprit, mais une chose est sûre, moi, j’ai été violé.
Il y a des choses qui attirent comme ce sourire qu’il me lança. Et puis il y a ses belles manières, sa gentillesse, son corps, sa voix et bien d’autres choses que 8000 mots ne sauraient contenir. Mais, il y en a un auquel je cru stupidement : Amour.
La vrai question est de savoir si une bête est capable de ressentis. Moi, je sais qu’elle est capable de ruse et j’en ai fait l’expérience quand je décidais de m’offrir corps et âme à l’une d’entre elles, si ce n’est la plus horrible, l’homme. Les premières heures furent belles. Mon homme m’offrait du rêve et je ne voulais plus me réveiller.
Puis vinrent les heures sombres, où le rêve prend des allures de cauchemar, quand la vie de couple te révèle le vrai visage du diable. Et je puis vous le dire, le diable s’habille bel et bien en Prada, souvent en Dior, peut-être même en Gucci. Mais, il a un fouet à la place de la ceinture, des crocs à la place des dents, des cailloux à la place des mains et du feu à la place des yeux.
Femme, si tu as vécu ce que j’ai vécu, tu sais que le point de non-retour c’est quand il pose ses paumes blanches sur toi et qu’elles te laissent des bleus, quand son regard te brûle au lieu de te réconforter ou quand ses mots censés te chérir, te blessent. Mais le plus horrible de tous, c’est qu’on l’aime, c’est qu’on continu de croire qu’il nous aime, c’est qu’on continu de croire qu’il pourrait redevenir ce qu’il était, mais si Dieu a mis le diable là où il est, c’est qu’il ne mérite sûrement pas sa place auprès des anges.
Et je subissais. Je sentais sur lui des parfums qui n’appartenaient ni à lui, ni à moi. Quand je faisais la lessive, je découvrais des effluves de récentes passions adultères. Je perdais mon homme. Mais avais-je les yeux fermés ? Je refusais de voir la réalité telle qu’elle se présentait à moi. Et je m’attachais encore à mon amour pour lui. Ce n’est pas ce que vous croyez, je n’étais pas idiote, mais j’aimais. A refaire tous les contours de ce sentiments puéril, je me rends compte que c’est lui le responsable de tous mes maux. Par amour je pardonnais, par amour je subissais, par amour je pleurais, par amour je suis devenu ce que je suis, un amas de chaire sans âme.
Violence et désir, voici en quelques mots ce que je vécu en une nuit. On ne dit pas ‘’non’’ à un homme ivre, encore moins à son mari, ivre. Mais ça, je l’appris à mes dépends. Car ses mains m’agrippèrent puis me giflèrent. Sa bouche m’injuriait, son corps me réclamait. Ce fauve en rut arrivait à bander pendant qu’il battait sa femme. Triste, mais hélas, ceci n’est que la stricte vérité. Son regard n’avait plus rien d’humain, il me voulait et il m’aurait, telle était sa pensée. J’étais saillie comme la dernière des putes. Combien de fois il s’est vidé en moi cette nuit-là ? J’avais l’esprit trop hagard pour m’en souvenir.
Le peu de lucidité que j’avais me permit de fuir quand le monstre s’égara dans les bras de Morphée. La dernière image que j’ai de lui est un homme paisible, couché, avec un sourire au coin des lèvres, comme si la nuit lui contait des merveilles.
Et J’ai fuis, j’ai fuis mon amour, mon homme, ma vie. Ma famille m’accueilli mais c’est à peine s’ils me reconnaissaient. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même.
Depuis, j’ai le regard vide. La mort m’apparait plus comme une fin et non une fatalité. Mon esprit s’amuse à me torturer en me faisant revivre sans cesse ces atrocités. Et il y a cette question existentielle que je médite à chaque fois : Dieu existe-t-il réellement ?
Si vraiment il existe, c’est qu’il m’a oublié ou peut-être qu’il ne m’aime pas. Car moi, loin de ces illuminés qui voient la clarté du Dieu quand ils ferment les yeux, c’est dans un gouffre noir que je me retrouve.
Et, je ne fais pas qu’y être, je suis le noir et tous ce qu’il comporte de plus sombre.
Il y a des choses qui attirent comme ce sourire qu’il me lança. Et puis il y a ses belles manières, sa gentillesse, son corps, sa voix et bien d’autres choses que 8000 mots ne sauraient contenir. Mais, il y en a un auquel je cru stupidement : Amour.
La vrai question est de savoir si une bête est capable de ressentis. Moi, je sais qu’elle est capable de ruse et j’en ai fait l’expérience quand je décidais de m’offrir corps et âme à l’une d’entre elles, si ce n’est la plus horrible, l’homme. Les premières heures furent belles. Mon homme m’offrait du rêve et je ne voulais plus me réveiller.
Puis vinrent les heures sombres, où le rêve prend des allures de cauchemar, quand la vie de couple te révèle le vrai visage du diable. Et je puis vous le dire, le diable s’habille bel et bien en Prada, souvent en Dior, peut-être même en Gucci. Mais, il a un fouet à la place de la ceinture, des crocs à la place des dents, des cailloux à la place des mains et du feu à la place des yeux.
Femme, si tu as vécu ce que j’ai vécu, tu sais que le point de non-retour c’est quand il pose ses paumes blanches sur toi et qu’elles te laissent des bleus, quand son regard te brûle au lieu de te réconforter ou quand ses mots censés te chérir, te blessent. Mais le plus horrible de tous, c’est qu’on l’aime, c’est qu’on continu de croire qu’il nous aime, c’est qu’on continu de croire qu’il pourrait redevenir ce qu’il était, mais si Dieu a mis le diable là où il est, c’est qu’il ne mérite sûrement pas sa place auprès des anges.
Et je subissais. Je sentais sur lui des parfums qui n’appartenaient ni à lui, ni à moi. Quand je faisais la lessive, je découvrais des effluves de récentes passions adultères. Je perdais mon homme. Mais avais-je les yeux fermés ? Je refusais de voir la réalité telle qu’elle se présentait à moi. Et je m’attachais encore à mon amour pour lui. Ce n’est pas ce que vous croyez, je n’étais pas idiote, mais j’aimais. A refaire tous les contours de ce sentiments puéril, je me rends compte que c’est lui le responsable de tous mes maux. Par amour je pardonnais, par amour je subissais, par amour je pleurais, par amour je suis devenu ce que je suis, un amas de chaire sans âme.
Violence et désir, voici en quelques mots ce que je vécu en une nuit. On ne dit pas ‘’non’’ à un homme ivre, encore moins à son mari, ivre. Mais ça, je l’appris à mes dépends. Car ses mains m’agrippèrent puis me giflèrent. Sa bouche m’injuriait, son corps me réclamait. Ce fauve en rut arrivait à bander pendant qu’il battait sa femme. Triste, mais hélas, ceci n’est que la stricte vérité. Son regard n’avait plus rien d’humain, il me voulait et il m’aurait, telle était sa pensée. J’étais saillie comme la dernière des putes. Combien de fois il s’est vidé en moi cette nuit-là ? J’avais l’esprit trop hagard pour m’en souvenir.
Le peu de lucidité que j’avais me permit de fuir quand le monstre s’égara dans les bras de Morphée. La dernière image que j’ai de lui est un homme paisible, couché, avec un sourire au coin des lèvres, comme si la nuit lui contait des merveilles.
Et J’ai fuis, j’ai fuis mon amour, mon homme, ma vie. Ma famille m’accueilli mais c’est à peine s’ils me reconnaissaient. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même.
Depuis, j’ai le regard vide. La mort m’apparait plus comme une fin et non une fatalité. Mon esprit s’amuse à me torturer en me faisant revivre sans cesse ces atrocités. Et il y a cette question existentielle que je médite à chaque fois : Dieu existe-t-il réellement ?
Si vraiment il existe, c’est qu’il m’a oublié ou peut-être qu’il ne m’aime pas. Car moi, loin de ces illuminés qui voient la clarté du Dieu quand ils ferment les yeux, c’est dans un gouffre noir que je me retrouve.
Et, je ne fais pas qu’y être, je suis le noir et tous ce qu’il comporte de plus sombre.