Nouvelles
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Athénée Saint Joseph Antsirabe
HISTOIRE DE HARPAG
«Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité." JE SUIS HARPAG PAPYRUVELANONDITCH surnommé Pag. Un jour, alors que j'étais seul dans ma chambre, grelottant par le froid matinal et fatigué par la dureté d'une nuit blanche, quelque chose d'étrange m'a fait sursauter. C'était un vacarme, un rugissement avec le cri bizarre d'un animal étourdi non loin de notre grande maison. Hurlement de chien. Crie. Mes oreilles n'ont jamais entendu de telles choses depuis que je suis arrivé en ville. J'enfilai immédiatement les pantoufles que je venais de glisser sous le lit. Puis j'ai rapidement descendu les escaliers pour voir ce que c'était. La curiosité ne me laisse pas sans l'expliquer. J'ai croisé la dame, les vieux en passant et j'ai oublié de leur dire bonjour. Habituellement, le mot "zdrastvuyte" en russe ; bonjour en français devrait réciter. Formule polie. J'ai y soumis parce que nous le devrions. Sinon, ils nous traitent de mal élevés, de beaux riens, de crétins...Cette fois, j'ai été submergé par la curiosité que j'oubliais même la coutume sociale. Une habitude qui n'a jamais été la nôtre. Mais je dois la respecter en tant que citoyenne. Chez nous, c'est le "salama" au lieu de "zdrastvuyte" de russe. Cela fait plus de dix ans que j'ai quitté la ville où je suis né. C'était à Madagascar. Je vis ici avec mon grand-père. Nicolas Nitchiev. Un grand homme connu pour son service dans l'armée russe. Il était l'un des meilleurs soldats décorés par l'État de son temps. Aujourd'hui propriétaire d'une grande ferme, maison pour de passionnés ; personnes âgées. Il a reçu la médaille militaire il y a quelques mois. Il côtoie toujours des gens qui ont une grande place dans l'armée russe. Ce n'était pas sa volonté. Mais ceux qui en ressentent le besoin. Je suis devenu son fils adoptif. Une fille qu'il avait, a été enlevé en otage pendant la guerre. Il m'a traité sans moquerie. Il m'a appris la langue russe et m'a donné assez d'amour à la maison. Le manque d'amour paternel a eu peu d'impact psychologique sur ma vie. L'année prochaine, je commencerai mes années universitaires. C'est grâce à lui. C'est une grande chance et une opportunité pour moi. En bref, mon grand-père m'a appris à distinguer n'importe quelle paire de choses ici. Le bien et le mal, la sagesse et la méchanceté, le noir et le blanc, le masculin et le féminin, le ying et le yang et bien d'autres. Il ne me reste plus qu'à le discerner dans ma commande. Pour lui :__" il faut des bases, des connaissances avant d'aller plus loin. "Les cris dehors ne cessent de m'étonner, parfois ils me font courir très vite. Ce ne pouvait être qu'un incident. Je le savais. Mais il doit rester non identifiable sans que j'y aille pour le découvrir par moi-même. J'ai continué à descendre les escaliers. Il me reste le dernier. C'était très long. Parce que nous vivons au troisième étage. J'arrive au portail de notre grande maison. Soudain, j'ai entendu une voix. Je ne sais pas à qui. J'ai tourné la tête pour voir. J'ai réalisé que c'était mon grand-père Nicolas. __ encore toi, grand-père...? toi et ta philosophie... J'ai soupiré. Parce que son look me semblait inhabituel. Comme s'il voulait m'arrêter; m'interdir de ne pas y aller. Peut-être qu'il a déjà demandé là-bas. Certainement. Parce que son ouïe est très sensible ; C'est différent des gens du deuxième étage qui nous font crier pour que la gentille salutation soit passer. Ce n'était plus le cas aujourd'hui. J'ai juste besoin de bouger mes lèvres. Et ça passera... quand ils me verront. Ce sont de vieux, vieux convives parfois durs aux oreilles.__autoriserez-vous grand-père ? J'ai demandé. __ ne pars pas fiston ! il a répondu. __mais il y avait tous ces cris,... Je veux savoir ce que ça pouvait signifier...! __Je sais...mais...surtout pas fils !Laisse cette porte telle qu'elle était. Vous avez une âme sensible. __d'abord dis-moi ce qui s'est réellement passé ?__ tu n'as pas changé Pag. Vous êtes toujours le même que vous étiez. Toujours curieux. Attendez une minute avant que je vous le dis.Au bout d'un moment, il continue : __c'est ça. Écoutez-moi. La famille a tué le chien. L'acte de violence fait à cet animal a soulevé la population, d'où le tollé. __ terrible, c'est incroyable, grand-père. Dis si tu es avec moi sur cette idée... __ oui fils. Apporte ton idée. Il s'impatiente. Je défends : __ soit dit en passant, ce sont des animaux de compagnie quelle que soit leur race. Il faut chercher d'autres solutions que de les abattre, même s'ils sont parfois enragés. N'est-il pas un vrai grand-père ?__ oui, heureusement que tu n'étais pas là. __ vous y étiez donc?vous avez vu le début de tout cette frileux histoire?__ non. On vient de me ranconter. Et comme il me dit ; j'avais l'impression d'être là et de le voir de mes propres yeux. __ dites grand père, pourquoi cette famille ont pris le risque de faire ça?c'est honteux...__ le début de tout ça ce qu'elle a un enfant gâté; très aimé de sa famille. Celui-ci a été mordu par une chienne. La mère nourricière ,allaitait ses...__ était-ce alors ? et la vie de cet enfant... a t-il subi une blessure grave? __ aucune information à ce stade fils. Oh pauvre garçon, oh pauvre bête...Il a enlevé sa veste. Puis il a pris un moment. Un moment de soupir. Mon grand-père, son visage a soudainement changé. Sa voix baisse __ où étais-je? seule une bête tuerait d'un coup sec. En revanche, en cas de blessure grave, l'animal et ses maîtres seraient exécutés en même temps. Conclu t-il.Après la discussion, il m'a tourné le dos. Il allait continuer son travail quotidien. Il aime passer du temps sur plein d'activités. Même à son âge. À sa retraite. Brave et soldat. Tout le monde connaissait sa bravoure, son statut social et son ancienne façon de penser. C'était à ce moment là que j'ai profité du temps rouvrir la porte. Puis je suis sorti. __pas de témoins en vue. Les gens se sont tous dispersés. Le reste à faire est de découvrir le lieu où s'est déroulée cette histoire infâme. __ C'était là. Ce sang figé sur le goudron en était la preuve. Soudain, j'ai vu des hommes apparaître avec plusieurs femmes. Ils sont allés vite. Ils étaient sur le point de se diriger vers moi. Il porte quelques affaires sur ses mains. Peut-être qu'ils iraient laver le sang rouge foncé qui tache le goudron. Je quitte cet endroit pour qu'ils puissent accomplir leur service. Je détesterais aussi engager une conversation avec eux. Je prends une autre direction. J'ai fait semblant de ne rien savoir. Une direction où je ne pourrais jamais traverser vers eux. L'espoir s'amenuise. __J'arrive en retard. Sinon, il aurait une chance pour la vie de cet animal. Surtout pour les chiots abattus... Dans cette nouvelle direction j'ai vu intimement un chiot. Il longe le bord du mur. Petit chien survivant. __ trop mignon,...Sans plus tarder, je l'ai attrapé prudemment. Puis je l'ai mis dans ma veste. Mon but était de le cacher et aussi de nous le ramener dans son état d'orphelin. Après, je reviens et dis, __ pauvre petite bête, accroche-toi bien. Nous devons quitter cet endroit rapidement.