Cette œuvre est
à retrouver dans nos collections
Poèmes Écouter l'histoire
Il y a le Cul Béni Trempé de vin de messe
Un peu serré des fesses
La raie en crucifix.
Il y a le Cul Coincé
Celui qui prend ses fesses
Pour un air de confesse
Aux affres du péché.
Mais c'est le Cul Priant
Celui de la mosquée
Qui soulève son nez
Pour voir d'où vient le vent.
Et puis le Cul-Terreux
Qui se prend pour Montaigne
Mais sent trop la châtaigne
Pour un claque soyeux.
Le pauvre Cul-de-Jatte
Qui rêve c'est précieux
De grands sauts périlleux
Pour faire de l'épate.
Ce sacré Cupidon
Aux flèches immortelles
Qui nous colle des ailes
En offrant sa toison.
Et le Cul bien trop Las
Penchant sur le bitume
Un pleurard d'infortune
Qui nous fait chapeau bas !
Y a le Cul Aristo
Quand il perd sa cerise
Sur les îles Marquises
Vêtu de blanc drapeau.
Et puis le Cul à Terre
Il tombe de si haut
Qu'il devient ex-voto
Pour un trophée de guerre.
Enfin le Cul Parfait
Aux derches de déesse
Un joueur de grand-messe
Au jardin de Morphée.
© Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation