«Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerais pas maître. » A ce que je sache, vous n'êtes pas le principal rentier dans ce lieu,
Je vous prie de baisser d'un ton, toujours à s'accaparer de la première place, on ne pensant qu'à vos propres intérêts, vous ne cesserez jamais de m'étonner. Loin de moi cette idée de vous faire paraître pour le méchant ! Soyez indulgent, je m'exprime, un mot étranger pour ma langue, longtemps replié sur ma pomme, aujourd'hui je découvre la liberté dans la parole, dans les actes, dans mon imagination. Oui, ce n'est pas tous les jours que ça puisse arriver, alors je saisis le jour opportun pour ne pas languir et que demain me trouve sur le même discours.
Etonné de voir toutes ces personnes alignés les uns derrière les autres, attendant un vulgaire papier qui ensuite les dira de patienter pour au final ne faire qu'une minute devant la charmante dame de la caisse. Magnifique se nomme-t-elle, plongé dans son discours de tous les jours, oubliant parfois les mots, un moment d'égarement puis soudain rattrapé par la réalité, zut ! Imbécile, concentre toi sur ta mission me dit la voix tout au fond de mon âme.
Faisant le premier pas, j'ai décidé de la suivre, contre mon gré bien-sûr, avec cette voix me rappelant toutefois ma mission. Arrivé, debout telle un jeune soldat, je réponds aux questions. Pourquoi m'acharner de questions si c'est pour au final me prescrire sur une feuille blanche, avec une écriture propre à eux comme ils savent bien le faire. Suis-je normale ? Rire, oui Madame Lapoche, ai-je répondu. Me prenant pour un désemparé, elle m'invite à m'asseoir, pour regarder mes moindres mouvements. Je contemplai les quatre coins de son bureau, tout est en ordre. Petit bémol, elle laissa la paroi de sa fenêtre ouverte, les éclats de soleil frappaient mon visage m'empêchant d'admirer sa silhouette. J'entretenais deux discussions, avec une Dame rousse et aussi un homme aux yeux vert rempli d'aigreur qui lui dicta les mots. Le pire est qu'elle ne se rend pas compte que j'arrive à visionner, il marcha dans toute la pièce et lorsque mon regard se posa sur lui pendant 3 minutes, elle me demanda ce que je regardais. Puis un moment de silence se faisait ressentir dans la pièce, le vent profita pour faire son passage et emporta avec lui son épouse.
Au sortir de là, j'ai su qui j'étais, plus besoin de me conquérir avec un tas de questions. J'ai décidé de vivre le jour au jour, ne plus resté mélancolique face à la vie mais à l'affronter, ne voulant pas que ça soit un être d'un autre monde qui allait me dicter le chemin à suivre, car oui je sais qui je suis, c'est peut-être fort, je l'assume, elle est faite ainsi, d'épreuves, mais ceux qui gagnent sont ceux qui la prennent par les cornes et font d'elle leur cible.
Je vous prie de baisser d'un ton, toujours à s'accaparer de la première place, on ne pensant qu'à vos propres intérêts, vous ne cesserez jamais de m'étonner. Loin de moi cette idée de vous faire paraître pour le méchant ! Soyez indulgent, je m'exprime, un mot étranger pour ma langue, longtemps replié sur ma pomme, aujourd'hui je découvre la liberté dans la parole, dans les actes, dans mon imagination. Oui, ce n'est pas tous les jours que ça puisse arriver, alors je saisis le jour opportun pour ne pas languir et que demain me trouve sur le même discours.
Etonné de voir toutes ces personnes alignés les uns derrière les autres, attendant un vulgaire papier qui ensuite les dira de patienter pour au final ne faire qu'une minute devant la charmante dame de la caisse. Magnifique se nomme-t-elle, plongé dans son discours de tous les jours, oubliant parfois les mots, un moment d'égarement puis soudain rattrapé par la réalité, zut ! Imbécile, concentre toi sur ta mission me dit la voix tout au fond de mon âme.
Faisant le premier pas, j'ai décidé de la suivre, contre mon gré bien-sûr, avec cette voix me rappelant toutefois ma mission. Arrivé, debout telle un jeune soldat, je réponds aux questions. Pourquoi m'acharner de questions si c'est pour au final me prescrire sur une feuille blanche, avec une écriture propre à eux comme ils savent bien le faire. Suis-je normale ? Rire, oui Madame Lapoche, ai-je répondu. Me prenant pour un désemparé, elle m'invite à m'asseoir, pour regarder mes moindres mouvements. Je contemplai les quatre coins de son bureau, tout est en ordre. Petit bémol, elle laissa la paroi de sa fenêtre ouverte, les éclats de soleil frappaient mon visage m'empêchant d'admirer sa silhouette. J'entretenais deux discussions, avec une Dame rousse et aussi un homme aux yeux vert rempli d'aigreur qui lui dicta les mots. Le pire est qu'elle ne se rend pas compte que j'arrive à visionner, il marcha dans toute la pièce et lorsque mon regard se posa sur lui pendant 3 minutes, elle me demanda ce que je regardais. Puis un moment de silence se faisait ressentir dans la pièce, le vent profita pour faire son passage et emporta avec lui son épouse.
Au sortir de là, j'ai su qui j'étais, plus besoin de me conquérir avec un tas de questions. J'ai décidé de vivre le jour au jour, ne plus resté mélancolique face à la vie mais à l'affronter, ne voulant pas que ça soit un être d'un autre monde qui allait me dicter le chemin à suivre, car oui je sais qui je suis, c'est peut-être fort, je l'assume, elle est faite ainsi, d'épreuves, mais ceux qui gagnent sont ceux qui la prennent par les cornes et font d'elle leur cible.