" Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux."
Il n'y a pire souffrance que d'aimer une personne sans pouvoir le lui dire, le lui montrer; songea Maria, blottie dans ses draps, le souffle coupé par ses gros sanglots.
Des mois plutôt, elle avait intégré un forum anglais d'échange entre jeunes. Oui passionnée de la langue de Shakespeare, pour elle tous les moyens étaient bons pour accroitre ses connaissances linguistiques . Elle fut accueillie à bras ouverts et apprit tellement de choses à son plus grand bonheur. Sur le forum, elle connut beaucoup de gens et se fit des amis. Mais, elle avait l'habitude de converser avec un jeune dénommé Hammed avec qui elle sympathisa aussitôt . Plus les jours passèrent et plus proches ils devinrent. Ils apprirent à se connaître et devinrent des amis, que dis-je, des confidents. Pas un jour ne passe sans qu'ils ne se parlent par textos ou messages vocaux. Et bien qu'ils ne se soient pas officiellement rencontrés, ils s'appreciaieant énormément. Ils se racontaient leurs histoires de folie, de joie mais aussi les moments les moins drôles de leur vie. Maria pouvait passer des heures à papoter sans se lasser de lui. Elle ne pouvait à présent plus se départir de cet adonis qui avait su conquérir son cœur en un si peu de temps. En effet, de cette belle amitié, naquirent de nouveaux sentiments.Bien que beaucoup de choses les séparaient: situation géographique, différence religieuse, culturelle et ethnique, ils étaient fous d'amour l'un pour l'autre. Le lien qui les unissait était si pur si profond, tellement sincère et désintéressé. Néanmoins nul ne prit l'initiative d'en parler. Hammed, craignant de détruire leur amitié et perdre sa douce fée, enfouit ses sentiments dans les coins les plus reculés de sa poitrine vibrante et brûlante de passion pour Maria. Et cette dernière, assez conservatrice ne pouvait faire les premiers pas.
Cependant, deux jours se succédèrent sans que les deux ame-soeurs ne se parlent et Maria en fut bien surprise. Inquiète, elle appella son ami à plusieurs reprises mais tomba toujours sur le répondeur. Cette situation plus qu'inhabituelle la rendait perplexe. Elle s'assit, croisa les doigts et pria pour que ça ne soit rien de grave. Au bout de trois heures son portable sonna et à son plus grand bonheur, ce fut Hammed sur la ligne. Elle s'écria -mais MED où étais tu? Je me faisais un sang d'encre pour toi. Que se passe t-il? Et le jeune homme, d'une voix douce, rétorqua- salut MA! Désolé de ne pas t'avoir prévenue plutôt. Je suis à l'hôpital. J'avais mal à la tête et mon père à insister pour que j'y aille-. Puis elle lança -l'hôpital? J'espère que ce n'est pas trop grave! Il répondit -non juste des céphalées et rien de bien inquiétant. Ne t'en fais pas ma douce ça m'arrive souvent. Allez à plus je t'adore. Bisoussss! - - Bisous-, dit-elle en lança un oufffff de soulagement.
Pourtant elle ne se douta pas que ces mots seraient les derniers qu'elle entendrait de son bien aimé.
Les heures passerent, sombre et froide était la nuit. Maria s'assit sur le divan les pieds pliés quand soudain son portable vibra. Elle répondit et fut surprise d'entendre la voix à la fois rauque et étranglée de Jules le cousin d'Hammed qui lui dit brusquement -Maria, nous l'avons perdu. Il est parti pour toujours-.
Les secondes s'arrêtèrent, une couche sombre voila ses yeux et elle eût l'impression que son cœur avait cessé de battre. -Ma... maria- fit Jules, la voix haletante. -Non c'est une bbb... c'est une blague dit elle et elle s'écroula. Elle eût le cœur fendu en milliards de morceaux. Elle ne pouvait pas s'y résoudre. -Non c'est impossible! c'est pas possible non. Il ne peut pas partir. Je ne lui ai pas dit que je l'aimais, que je l'adorais aussi. Non il ne peut pas me quitter sans savoir ce que je ressens pour lui. Il avait promis qu'on se parlerait plus tard non Hammed pas ça.... Durant des semaines, elle passa ses journées seule, pensive, dépaysée, errant telle une âme perdue, voguant de bâbord à tribord sur une mer d'amertume et de regrets.
Elle écoutait et réécoutait leurs messages vocaux tandis qu'un flot de larmes coulait sur ses joues. Messages et photos, voilà ce à quoi elle devait désormais se contenter.
Un conseil: le présent est un trésor.Alors vivez le, profitez-en, croquer le à pleine dent. Si vous aimez une personne, qu'elle soit votre mère, votre père, sœur , frère, ami, collègue, voisin, ou même le gardien de la boîte que vous fréquentez, quelle soit proche ou éloignée , dîtes le lui. Laissez la colère, l'égo, la rancune de côté, montrer leur que vous tenez à eux. N'essayez pas de tout contrôler vivez au jour le jour. Ainsi vous vous épargnerez d'éternels regrets.
Il n'y a pire souffrance que d'aimer une personne sans pouvoir le lui dire, le lui montrer; songea Maria, blottie dans ses draps, le souffle coupé par ses gros sanglots.
Des mois plutôt, elle avait intégré un forum anglais d'échange entre jeunes. Oui passionnée de la langue de Shakespeare, pour elle tous les moyens étaient bons pour accroitre ses connaissances linguistiques . Elle fut accueillie à bras ouverts et apprit tellement de choses à son plus grand bonheur. Sur le forum, elle connut beaucoup de gens et se fit des amis. Mais, elle avait l'habitude de converser avec un jeune dénommé Hammed avec qui elle sympathisa aussitôt . Plus les jours passèrent et plus proches ils devinrent. Ils apprirent à se connaître et devinrent des amis, que dis-je, des confidents. Pas un jour ne passe sans qu'ils ne se parlent par textos ou messages vocaux. Et bien qu'ils ne se soient pas officiellement rencontrés, ils s'appreciaieant énormément. Ils se racontaient leurs histoires de folie, de joie mais aussi les moments les moins drôles de leur vie. Maria pouvait passer des heures à papoter sans se lasser de lui. Elle ne pouvait à présent plus se départir de cet adonis qui avait su conquérir son cœur en un si peu de temps. En effet, de cette belle amitié, naquirent de nouveaux sentiments.Bien que beaucoup de choses les séparaient: situation géographique, différence religieuse, culturelle et ethnique, ils étaient fous d'amour l'un pour l'autre. Le lien qui les unissait était si pur si profond, tellement sincère et désintéressé. Néanmoins nul ne prit l'initiative d'en parler. Hammed, craignant de détruire leur amitié et perdre sa douce fée, enfouit ses sentiments dans les coins les plus reculés de sa poitrine vibrante et brûlante de passion pour Maria. Et cette dernière, assez conservatrice ne pouvait faire les premiers pas.
Cependant, deux jours se succédèrent sans que les deux ame-soeurs ne se parlent et Maria en fut bien surprise. Inquiète, elle appella son ami à plusieurs reprises mais tomba toujours sur le répondeur. Cette situation plus qu'inhabituelle la rendait perplexe. Elle s'assit, croisa les doigts et pria pour que ça ne soit rien de grave. Au bout de trois heures son portable sonna et à son plus grand bonheur, ce fut Hammed sur la ligne. Elle s'écria -mais MED où étais tu? Je me faisais un sang d'encre pour toi. Que se passe t-il? Et le jeune homme, d'une voix douce, rétorqua- salut MA! Désolé de ne pas t'avoir prévenue plutôt. Je suis à l'hôpital. J'avais mal à la tête et mon père à insister pour que j'y aille-. Puis elle lança -l'hôpital? J'espère que ce n'est pas trop grave! Il répondit -non juste des céphalées et rien de bien inquiétant. Ne t'en fais pas ma douce ça m'arrive souvent. Allez à plus je t'adore. Bisoussss! - - Bisous-, dit-elle en lança un oufffff de soulagement.
Pourtant elle ne se douta pas que ces mots seraient les derniers qu'elle entendrait de son bien aimé.
Les heures passerent, sombre et froide était la nuit. Maria s'assit sur le divan les pieds pliés quand soudain son portable vibra. Elle répondit et fut surprise d'entendre la voix à la fois rauque et étranglée de Jules le cousin d'Hammed qui lui dit brusquement -Maria, nous l'avons perdu. Il est parti pour toujours-.
Les secondes s'arrêtèrent, une couche sombre voila ses yeux et elle eût l'impression que son cœur avait cessé de battre. -Ma... maria- fit Jules, la voix haletante. -Non c'est une bbb... c'est une blague dit elle et elle s'écroula. Elle eût le cœur fendu en milliards de morceaux. Elle ne pouvait pas s'y résoudre. -Non c'est impossible! c'est pas possible non. Il ne peut pas partir. Je ne lui ai pas dit que je l'aimais, que je l'adorais aussi. Non il ne peut pas me quitter sans savoir ce que je ressens pour lui. Il avait promis qu'on se parlerait plus tard non Hammed pas ça.... Durant des semaines, elle passa ses journées seule, pensive, dépaysée, errant telle une âme perdue, voguant de bâbord à tribord sur une mer d'amertume et de regrets.
Elle écoutait et réécoutait leurs messages vocaux tandis qu'un flot de larmes coulait sur ses joues. Messages et photos, voilà ce à quoi elle devait désormais se contenter.
Un conseil: le présent est un trésor.Alors vivez le, profitez-en, croquer le à pleine dent. Si vous aimez une personne, qu'elle soit votre mère, votre père, sœur , frère, ami, collègue, voisin, ou même le gardien de la boîte que vous fréquentez, quelle soit proche ou éloignée , dîtes le lui. Laissez la colère, l'égo, la rancune de côté, montrer leur que vous tenez à eux. N'essayez pas de tout contrôler vivez au jour le jour. Ainsi vous vous épargnerez d'éternels regrets.