Dans le sport, l'ENGAGEMENT en premier lieu c'est le coup d'envoi !
C'est le moment où chacun est à sa place : le supporter pour soutenir et encourager son équipe, l'entraineur pour les derniers ajustements techniques, les arbitres pour faire dérouler la rencontre dans les règles et enfin les joueurs pour exercer leur passion.
Mais avant cet engagement de match, il y a en amont bien d'autres engagements indispensables, nécessaires et souvent méconnus.
Des affiches gouvernementales des années 30-40 au célèbre légionnaire romain massacré par Obélix et Astérix de Goscinny le slogan « Engagez-vous, Rengagez-vous et vous verrez du pays ! » avait pour objectif de faire naitre des vocations pour embrigader des jeunes dans les troupes militaires. Nous sommes aujourd'hui loin de l'engagement militaire contractuel et subi mais désormais dans un engagement libre et volontaire.
Mon engagement n'est pas pour voir du pays mais pour donner de mon temps dans un environnement qui me plait : le sport. Après plusieurs années dans le monde du waterpolo comme joueur, coach, pigiste amateur, et vice-président, j'ai « épousé » le sport d'un de mes garçons : le hand. Ce que je retiens de ces deux expériences et c'est le message que je veux transmettre : quel que soit le degré d'engagement il est valorisable de la même manière. C'est l'envie de participer à une aventure collective qui compte : certains pour tenir une buvette ou une billetterie, d'autres pour encadrer des jeunes ou encore pour former des arbitres. Chacun apportant ce qu'il peut en fonction de son temps et de ses savoir-faire : coacher, transmettre, animer, bricoler, accueillir, encourager.... On pourrait ajouter des dizaines de verbes d'action pour compléter cette liste. L'engagement est donc individuel mais dans un but collectif pour la réussite d'un match, d'un projet, d'un club.
On s'engage donc pour soi en premier mais la grande force de l'engagement c'est que c'est une maladie contagieuse !
A l'image de ce que j'ai vécu quand je coachais une équipe jeune de hand, j'ai remarqué que l'engagement que nous mettions pour la gestion de l'équipe avait permis bien sûr aux joueurs de s'investir mais aussi aux parents dans l'accompagnement de leurs enfants. Ils se sont eux-mêmes engagés pour soutenir leur enfant dans l'assiduité aux entrainements et aux matchs mais aussi dans des actions à leur niveau au profit de l'équipe : co-voiturage, préparation du gouter d'après match, soutien à l'équipe. De consommateurs, ils sont devenus « consomm'acteurs ». Alors bien sûr cela ne fait pas gagner des matchs mais cela facilite la digestion de la défaite ! Tout le monde est dans le même bateau, qu'il surfe sur les vagues de la victoire ou qu'il soit échoué !
Pour terminer et paraphraser le dicton de l'introduction, on pourrait dire : « Engagez-vous, Rengagez-vous et vous verrez des sourires ! »
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Dominique Debare, responsable du pôle amateur au CTHB.
C'est le moment où chacun est à sa place : le supporter pour soutenir et encourager son équipe, l'entraineur pour les derniers ajustements techniques, les arbitres pour faire dérouler la rencontre dans les règles et enfin les joueurs pour exercer leur passion.
Mais avant cet engagement de match, il y a en amont bien d'autres engagements indispensables, nécessaires et souvent méconnus.
Des affiches gouvernementales des années 30-40 au célèbre légionnaire romain massacré par Obélix et Astérix de Goscinny le slogan « Engagez-vous, Rengagez-vous et vous verrez du pays ! » avait pour objectif de faire naitre des vocations pour embrigader des jeunes dans les troupes militaires. Nous sommes aujourd'hui loin de l'engagement militaire contractuel et subi mais désormais dans un engagement libre et volontaire.
Mon engagement n'est pas pour voir du pays mais pour donner de mon temps dans un environnement qui me plait : le sport. Après plusieurs années dans le monde du waterpolo comme joueur, coach, pigiste amateur, et vice-président, j'ai « épousé » le sport d'un de mes garçons : le hand. Ce que je retiens de ces deux expériences et c'est le message que je veux transmettre : quel que soit le degré d'engagement il est valorisable de la même manière. C'est l'envie de participer à une aventure collective qui compte : certains pour tenir une buvette ou une billetterie, d'autres pour encadrer des jeunes ou encore pour former des arbitres. Chacun apportant ce qu'il peut en fonction de son temps et de ses savoir-faire : coacher, transmettre, animer, bricoler, accueillir, encourager.... On pourrait ajouter des dizaines de verbes d'action pour compléter cette liste. L'engagement est donc individuel mais dans un but collectif pour la réussite d'un match, d'un projet, d'un club.
On s'engage donc pour soi en premier mais la grande force de l'engagement c'est que c'est une maladie contagieuse !
A l'image de ce que j'ai vécu quand je coachais une équipe jeune de hand, j'ai remarqué que l'engagement que nous mettions pour la gestion de l'équipe avait permis bien sûr aux joueurs de s'investir mais aussi aux parents dans l'accompagnement de leurs enfants. Ils se sont eux-mêmes engagés pour soutenir leur enfant dans l'assiduité aux entrainements et aux matchs mais aussi dans des actions à leur niveau au profit de l'équipe : co-voiturage, préparation du gouter d'après match, soutien à l'équipe. De consommateurs, ils sont devenus « consomm'acteurs ». Alors bien sûr cela ne fait pas gagner des matchs mais cela facilite la digestion de la défaite ! Tout le monde est dans le même bateau, qu'il surfe sur les vagues de la victoire ou qu'il soit échoué !
Pour terminer et paraphraser le dicton de l'introduction, on pourrait dire : « Engagez-vous, Rengagez-vous et vous verrez des sourires ! »
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Dominique Debare, responsable du pôle amateur au CTHB.