Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait les autres, mais je ne vous appellerai pas maître !
Encore un soir où Myrma se faisait battre. La fille haletante, avait le regard plein de peur. Du sang coulait de sa narine. Elle suait à grosses gouttes. Ses avant-bras, qu'elle utilisait pour se protéger des coups, étaient devenus rouges. Recroquevillée dans un coin de la chambre, elle attendait la pluie de frappe qui suivrait à ce défi. L'homme qui la battait, était le patron très connu du plus grand bar de la ville. Le jour, Alex était homme intègre, très distingué et respecté dans le monde des affaires. Mais la nuit à l'abri des regards, dans une salle secrète, son masque tombait quand il domptait ses victimes, de pauvres femmes qu'il utilise pour satisfaire ses pires vices. La fille qu'il torturait, son jouet du soir, était une belle jeune fille, à peine majeure. Il l'avait appâté lors d'un voyage en zone rurale la trouvant dans un très grand état de pauvreté. Sa beauté et sa grâce contrastaient fortement avec son milieu de vie. Venant fraîchement de la ville, Alex avait vite impressionné la jeune fille par son intelligence mais surtout par son style de vie. Pour la fille, la vie d'Alex était un idéal. Ce dernier durant son séjour, réussi à l'approcher. Elle était belle comme une pleine lune. Son teint d'ébène avait toujours été le centre d'attention. Plusieurs fois elle avait été demandé en mariage. Mais à chaque fois, elle avait refusé prétextant ne pas être prête. Elle attendait l'homme de ses rêves, qui dans ses fantasmes ne serait pas originaire du village et serait riche. Quand Alex se rapprocha d'elle, elle crut que son rêve se réaliserait.
Durant les trois jours qu'Alex passa au village, il fit en sorte de convaincre Myrma de le rejoindre en ville en lui promettant monts et merveilles. Quand il rentra, Myrma le rejoignit à Dakar une semaine plus tard. C'était pour elle le début d'un voyage en enfer. Dès le premier jour, Alex, en complicité avec ses sbires, avait enclenché une réelle opération de lavage de cerveau. A peine avait -elle rejoint le bar qu'elle subit une série de viols. Alex, qui convoitait l'innocente beauté de la fille dès qu'il la vit au village, avait personnellement tenu à la déflorer. Aidé par ses gardes, ils avaient saisi la fille. Elle se débattait, criait, hurlait à l'aide, ne comprenant rien de ce qui se passait. Ils l'emmenèrent de force dans la salle. Les gardes, excédés par la résistance de la fille, se mirent à la battre, à déchirer ses habits, à l'insulter. Alex débarqua et leur dit : « ne lui abimez pas le visage, je la veux belle pour sa première fois ». Myrma savait par l'intonation de la voix qu'elle allait passer la pire soirée de sa vie. Il la saisit, l'étrangla et alors qu'elle se débattait pour se libérer de l'étreinte, il la jeta violemment sur le lit. Son regard luisait de convoitise, de désir, de pulsions sauvages. Myrma, à moitié nue, affaiblie par les coups qu'elle recevait depuis le début, se sentait comme piégée dans une cage avec un fauve déglingué, affamé, détraqué. Lorsqu' Alex descendit son pantalon, elle jeta un dernier regard vide à la porte, espérant la voir miraculeusement s'ouvrir. Lorsqu' Alex s'approcha d'elle puant et salivant comme un porc, la vue de la porte, le souvenir de la paix du village, les demandes de mariage refusées, la joie de la vie familiale, tout disparu et se brouilla sous un voile de larme. Alex pénétra avec violence le jardin intime de Myrma. Il la blessait, violait, et frappait. Il assouvissait ses pulsions, prenant plaisir à sa tâche. Myrma, par un réflexe de survie, s'était comme déconnectée de la réalité. Elle resta inerte, comme étrangère à ce qui se passait, attendant que tout se termine. Après quelques minutes de calvaire, Alex, repu, se leva, remit son pantalon et quitta la chambre dans un énorme éclat de rire. Il était visiblement satisfait. De manière ombrageuse, Myrma vit un des gardes rentrer dans la geôle et se déshabiller, puis elle ne se rappelait plus de rien, elle perdit connaissance et s'écroula. La vie de Myrma changea drastiquement. Il eut une sorte de déconnexion totale, un complet déphasage entre sa vie d'avant et son nouveau quotidien. Elle vivait, machinalement accomplissant sa routine intransigible. On aurait cru qu'il ne s'agissait point de la même fille. Myrma s'accommoda à sa nouvelle vie, une vie de prostituée. Elle se fit une place dans le bar, changea d'habillement, de manière de parler, d'habitude et même de manière de marcher. Une métamorphose totale. La conscience de Myrma s'était détachée suite aux viols et aux coups. Elle observait cette dernière dans sa nouvelle vie, accomplissant des tâches qu'elle n'aurait jamais imaginé faire, s'adonnant à la vente, au don de son corps à des hommes qu'elle ne reverra plus jamais, à des hommes qui disposaient d'elle comme d'un vulgaire jouet, un accessoire. Cette conscience, sonnait une alarme de révolte, une alarme que Myrma n'entendait pas. Faire la sourde était la solution la plus simple pour ne point souffrir. Mais sa souffrance était quasi permanente. Elle ne pouvait s'en départir. Essayer d'oublier ne faisait qu'en atténuer les effets. Elle était comme morte de l'intérieur, totalement vide. Les stupéfiants lui permettaient de pouvoir brider ce mal, de pouvoir se donner pleinement à sa tâche et d'en oublier tout l'abject qui l'accompagnait. Car, d'un homme à l'autre, plusieurs fois par nuit des hommes faisaient de son corps tout ce qu'il voulait et souvent, il s'agissait d'innommables vices qu'ils satisfaisaient avec ce qu'ils appelaient une fille de joie, car le client est roi et ses moindres désirs devaient être satisfaits.
Plus de deux mois s'écoulèrent, Myrma était devenue l'attraction vedette du bar. C'était la pute VIP, que seul l'élite pouvait se permettre d'aborder. Elle avait l'art de scintiller comme l'étoile polaire dans ce bar où les jeux de lumières étaient pâles devant sa beauté. Mais un soir elle vit passer une fille d'à peine 18 ans accompagnée de deux gardes qui l'escortaient. Cette vision avait déclenché en elle des flashs de son arrivée. C'était un même soir. Les mêmes gardes et la même ambiance l'avait accueilli. Le passage de cette fille la figea. Elle revivait son viol, revoyait la chambre se flouter sous ses larmes. Elle ressentait Alex, entendait ses rires, tremblant comme une feuille, suant à grosse goutte en revivant son traumatisme. Comment avait-elle pu oublier, et continuer à vivre comme si de rien n'était ? Elle savait ce qui attendait la fille qu'elle venait de voir et ne pouvait décemment pas la laisser vivre la même chose. Le passage de cette fille réveilla toutes ses émotions et sa sensibilité. Myrma, en se précipitant vers le bureau d'Alex, sentait monter en elle une vague de haine et de colère. Elle monta à l'étage ou le bureau surplombait la scène de danse qui était totalement visible grâce au mur en verre. Myrma entra dans le bureau. Elle trouva Alex en face de la scène. Elle se rapprocha innocemment de lui, en discutant naturellement. Alex était de dos, Myrma juste derrière lui. Elle s'était rapproché sans éveiller de soupçon. Une fois à bonne distance d'Alex, elle lui dit d'une voix glaciale, « tu ne la violeras pas ». Alex, surpris par le changement brusque de ton se retourna. Mais il était à peine en face de Myrma que cette dernière le poussa violemment contre le mur de verre qui se fracassa. Quelques secondes plus tard, on entendit le bruit d'une lourde charge qui tombe. Un silence de cimetière s'installa dans le bar, un énorme attroupement se forma. Il s'agissait, affalé sur la piste de danse, tête brisée et regard éteint, d'Alex baignant dans son sang. Myrma observa la scène, du bureau, avec cynisme. Son visage se voila de froideur, ses yeux se ternirent. Tuer ne fut pas plus dure que d'offrir son corps, elle s'y fit et attendit calmement la suite des événements.
Encore un soir où Myrma se faisait battre. La fille haletante, avait le regard plein de peur. Du sang coulait de sa narine. Elle suait à grosses gouttes. Ses avant-bras, qu'elle utilisait pour se protéger des coups, étaient devenus rouges. Recroquevillée dans un coin de la chambre, elle attendait la pluie de frappe qui suivrait à ce défi. L'homme qui la battait, était le patron très connu du plus grand bar de la ville. Le jour, Alex était homme intègre, très distingué et respecté dans le monde des affaires. Mais la nuit à l'abri des regards, dans une salle secrète, son masque tombait quand il domptait ses victimes, de pauvres femmes qu'il utilise pour satisfaire ses pires vices. La fille qu'il torturait, son jouet du soir, était une belle jeune fille, à peine majeure. Il l'avait appâté lors d'un voyage en zone rurale la trouvant dans un très grand état de pauvreté. Sa beauté et sa grâce contrastaient fortement avec son milieu de vie. Venant fraîchement de la ville, Alex avait vite impressionné la jeune fille par son intelligence mais surtout par son style de vie. Pour la fille, la vie d'Alex était un idéal. Ce dernier durant son séjour, réussi à l'approcher. Elle était belle comme une pleine lune. Son teint d'ébène avait toujours été le centre d'attention. Plusieurs fois elle avait été demandé en mariage. Mais à chaque fois, elle avait refusé prétextant ne pas être prête. Elle attendait l'homme de ses rêves, qui dans ses fantasmes ne serait pas originaire du village et serait riche. Quand Alex se rapprocha d'elle, elle crut que son rêve se réaliserait.
Durant les trois jours qu'Alex passa au village, il fit en sorte de convaincre Myrma de le rejoindre en ville en lui promettant monts et merveilles. Quand il rentra, Myrma le rejoignit à Dakar une semaine plus tard. C'était pour elle le début d'un voyage en enfer. Dès le premier jour, Alex, en complicité avec ses sbires, avait enclenché une réelle opération de lavage de cerveau. A peine avait -elle rejoint le bar qu'elle subit une série de viols. Alex, qui convoitait l'innocente beauté de la fille dès qu'il la vit au village, avait personnellement tenu à la déflorer. Aidé par ses gardes, ils avaient saisi la fille. Elle se débattait, criait, hurlait à l'aide, ne comprenant rien de ce qui se passait. Ils l'emmenèrent de force dans la salle. Les gardes, excédés par la résistance de la fille, se mirent à la battre, à déchirer ses habits, à l'insulter. Alex débarqua et leur dit : « ne lui abimez pas le visage, je la veux belle pour sa première fois ». Myrma savait par l'intonation de la voix qu'elle allait passer la pire soirée de sa vie. Il la saisit, l'étrangla et alors qu'elle se débattait pour se libérer de l'étreinte, il la jeta violemment sur le lit. Son regard luisait de convoitise, de désir, de pulsions sauvages. Myrma, à moitié nue, affaiblie par les coups qu'elle recevait depuis le début, se sentait comme piégée dans une cage avec un fauve déglingué, affamé, détraqué. Lorsqu' Alex descendit son pantalon, elle jeta un dernier regard vide à la porte, espérant la voir miraculeusement s'ouvrir. Lorsqu' Alex s'approcha d'elle puant et salivant comme un porc, la vue de la porte, le souvenir de la paix du village, les demandes de mariage refusées, la joie de la vie familiale, tout disparu et se brouilla sous un voile de larme. Alex pénétra avec violence le jardin intime de Myrma. Il la blessait, violait, et frappait. Il assouvissait ses pulsions, prenant plaisir à sa tâche. Myrma, par un réflexe de survie, s'était comme déconnectée de la réalité. Elle resta inerte, comme étrangère à ce qui se passait, attendant que tout se termine. Après quelques minutes de calvaire, Alex, repu, se leva, remit son pantalon et quitta la chambre dans un énorme éclat de rire. Il était visiblement satisfait. De manière ombrageuse, Myrma vit un des gardes rentrer dans la geôle et se déshabiller, puis elle ne se rappelait plus de rien, elle perdit connaissance et s'écroula. La vie de Myrma changea drastiquement. Il eut une sorte de déconnexion totale, un complet déphasage entre sa vie d'avant et son nouveau quotidien. Elle vivait, machinalement accomplissant sa routine intransigible. On aurait cru qu'il ne s'agissait point de la même fille. Myrma s'accommoda à sa nouvelle vie, une vie de prostituée. Elle se fit une place dans le bar, changea d'habillement, de manière de parler, d'habitude et même de manière de marcher. Une métamorphose totale. La conscience de Myrma s'était détachée suite aux viols et aux coups. Elle observait cette dernière dans sa nouvelle vie, accomplissant des tâches qu'elle n'aurait jamais imaginé faire, s'adonnant à la vente, au don de son corps à des hommes qu'elle ne reverra plus jamais, à des hommes qui disposaient d'elle comme d'un vulgaire jouet, un accessoire. Cette conscience, sonnait une alarme de révolte, une alarme que Myrma n'entendait pas. Faire la sourde était la solution la plus simple pour ne point souffrir. Mais sa souffrance était quasi permanente. Elle ne pouvait s'en départir. Essayer d'oublier ne faisait qu'en atténuer les effets. Elle était comme morte de l'intérieur, totalement vide. Les stupéfiants lui permettaient de pouvoir brider ce mal, de pouvoir se donner pleinement à sa tâche et d'en oublier tout l'abject qui l'accompagnait. Car, d'un homme à l'autre, plusieurs fois par nuit des hommes faisaient de son corps tout ce qu'il voulait et souvent, il s'agissait d'innommables vices qu'ils satisfaisaient avec ce qu'ils appelaient une fille de joie, car le client est roi et ses moindres désirs devaient être satisfaits.
Plus de deux mois s'écoulèrent, Myrma était devenue l'attraction vedette du bar. C'était la pute VIP, que seul l'élite pouvait se permettre d'aborder. Elle avait l'art de scintiller comme l'étoile polaire dans ce bar où les jeux de lumières étaient pâles devant sa beauté. Mais un soir elle vit passer une fille d'à peine 18 ans accompagnée de deux gardes qui l'escortaient. Cette vision avait déclenché en elle des flashs de son arrivée. C'était un même soir. Les mêmes gardes et la même ambiance l'avait accueilli. Le passage de cette fille la figea. Elle revivait son viol, revoyait la chambre se flouter sous ses larmes. Elle ressentait Alex, entendait ses rires, tremblant comme une feuille, suant à grosse goutte en revivant son traumatisme. Comment avait-elle pu oublier, et continuer à vivre comme si de rien n'était ? Elle savait ce qui attendait la fille qu'elle venait de voir et ne pouvait décemment pas la laisser vivre la même chose. Le passage de cette fille réveilla toutes ses émotions et sa sensibilité. Myrma, en se précipitant vers le bureau d'Alex, sentait monter en elle une vague de haine et de colère. Elle monta à l'étage ou le bureau surplombait la scène de danse qui était totalement visible grâce au mur en verre. Myrma entra dans le bureau. Elle trouva Alex en face de la scène. Elle se rapprocha innocemment de lui, en discutant naturellement. Alex était de dos, Myrma juste derrière lui. Elle s'était rapproché sans éveiller de soupçon. Une fois à bonne distance d'Alex, elle lui dit d'une voix glaciale, « tu ne la violeras pas ». Alex, surpris par le changement brusque de ton se retourna. Mais il était à peine en face de Myrma que cette dernière le poussa violemment contre le mur de verre qui se fracassa. Quelques secondes plus tard, on entendit le bruit d'une lourde charge qui tombe. Un silence de cimetière s'installa dans le bar, un énorme attroupement se forma. Il s'agissait, affalé sur la piste de danse, tête brisée et regard éteint, d'Alex baignant dans son sang. Myrma observa la scène, du bureau, avec cynisme. Son visage se voila de froideur, ses yeux se ternirent. Tuer ne fut pas plus dure que d'offrir son corps, elle s'y fit et attendit calmement la suite des événements.