Toute histoire commence un jour, quelque part. La notre commença a la mort de notre défunt père.
Après son inhumation le notaire est venu nous faire part de ses dernières volontés dans lequel ils nous partagea ses quatre terrains comprenant chacun une maison a chacune de ses veuves et leurs enfants. A nous (Afi, Assane, Ahmed, Isisa) et à notre mère (Annika) il a légué les terres sud-occidentales situé sur les rives du fleuve Bénin, à Annusha et ses enfants (Sun, Jin, Fadil, Chin), les terres sud-orientales, à Hélène et les siens (Jack, Elda, Marcel) les terres nord-orientales et pour Abigail et Ryan les terres nord-occidentales. Il n’a pas non plus oublié de nous prodigué quelques conseils d’un père qui ne verrait plus les siens. Ce faisant il nous a cité La Fontaine pour commencer : << Le travail est un trésor >> nous encourageant au travail ; mais la famille l’est encore plus et qui parle de famille parle d’unité <>
Au lendemain de la lecture du testament, nous les enfants d’Annika et Annusha, avions décidé de continuer à vivre dans la maison familiale encore quelques temps avant de rejoindre les terres que notre père nous a léguées. Tandis que les enfants d’Abigail et Hélène ont rejoint tout de suite les leurs.
Un mois plus tard notre mère et Annusha nous ont réuni. Notre mère prit la parole :
-Les enfants nous avons constaté que depuis la partage des terres que nous a légué votre défunt père, Ryan, Elda, Jack et Marcel ont déjà commencé à exploiter les leurs et les résultats sont époustouflants. Qu’attendez-vous pour suivre leur pas ?
-Oui les enfants Abigail et Hélène doivent être fières d’eux. Nous pensons qu’il est temps pour vous d’emboiter leur pas. Votre père n’est plus et bientôt nous le rejoindrons aussi. Alors faites quelque chose qui nous réjouira afin que nous partions en paix sans nous inquiéter de votre avenir.
En effet il fallait que nous autre arrêtions de nous prélasser au soleil et commencions à réellement penser à notre avenir. Ce qui fut fait, mais un autre mois plus tard toujours pas de résultats. J’ai donc décidé de rassembler les autre et d‘en parler afin de trouver une solution.
-Sun, çà va de votre coté ?
-Non ! Tout comme vous, mes frères et moi travaillons chaque jour mais aucun résultat.
-Peut être que nous ne sommes pas fais pour ce travail.
-Oui... Tu as raison. On devrait peut être revendre nos terres à Ryan et les autres.
-Oui peut être que nous devrions travailler individuellement, parce que c’est ce que j’ai décidé en tout cas.
-Calmez-vous s’il vous plait ! Nous sommes là pour résoudre un problème par pour un créer un autre.
Sun m’appela loin des autres et me fis cette proposition :
-Je vais essayer de parler avec mes frères essais de faire pareil avec les tient.
-D’accord ! Rien ne coute d’essayer.
Après cette discussion j’ai fini par apprendre que Jin a confirmé son désir d’occuper une partie des terres sud-orientales et de les exploiter sans les autres. L’avenir lui donna raison puisqu’il a commencé à prospérer comme Ryan et se frères. Quel était leur secret ? Le travail individuel ?
J’ai décidé d’aller parler à Marcel. Lui je ne l’aime pas trop à cause de sa cupidité et à cause de cet horrible savoir faire de manipuler les gens. Mais je n’avais pas le choix. Les autres n’étaient presque jamais libres. Je me demande comment il fait lui aussi pour prospérer alors qu’il ne travaillait pas autant que ses frères
-Tu voulais me voir ? Eh bien je suis là !
-Oui ! J’ai quelque chose à te demander. Ca me fait honte mais çà me décourage de vous voir, toi Jin et les autres prospérer alors quez nous autres travaillons sans succès. Quel est donc votre secret ?
-Comme tu l’as dis toi-même c’est un secret. Alors je ne peux te le révéler sans rien obtenir en retour
-Tu voudrais quoi en retour ?
-Je propose que vous travailliez sous notre ordre. Vous apprendrez par là notre secret. En plus vous aurez à nous laissez les bénéfices que nous obtiendrons ensembles pour payer votre formation pendant cinq ans.
-Cinq ans ?!
-Oui tu as bien entendu. C’est à prendre ou à laisser.
- D’accord je vais demander aussi l’avis des autres.
-Non ! Je risque de changer d’avis si tu tarde un peu trop. Alors tu décide quoi ?
Après une minute de réflexion j’ai fini par accepter. Une décision que j’ai regrettée assez tôt.
Ainsi Marcel parla à Ryan, Jack et Elda qui acceptèrent de nous aider. Chez moi les autres ont accepté à contrecœur. Je les comprends. Nous allions travailler comme des esclaves sur nos propres terres. Mais je les rassurai que c’était un mal nécessaire.
Cela fait bientôt une année que nous travaillons comme des esclaves. Nos demi-frères ne ménageaient aucun effort pour nous rendre la tache plus difficile. Ils nous traitaient comme si nous n’avions jamais fait partie d’une même famille. Nous n’avions d’autres relations que celui d’un maitre et son serviteur. Et quand je dis serviteur, je pèse bien mes mots.
Du coté de Sun et des autres, ils souffrent du même mal qu’avec leur frère Jin. Je me demande ce que nous avions pu leur faire pour qu’ils nous traitent de la sorte.
Un soir Sun est allé voir Ryan pour le supplier de le délivrer de Jin. Ryan accepta tout de suite. Etant donne qu’il était l’aîné il n’eu pas beaucoup de mal a convaincre Jin. Mais qu’en était-il de nous ?
Très vite Sun et se frères ont commencé à évolué comme les autres avec des techniques qu’ils ont appris au coté de Ryan lorsqu’ils le visitaient de temps en temps. Et nous on restait en marge de l’évolution. J’ai décidé moi aussi d’aller supplier Ryan de nous libérer de l’esclavage qu’ils nous faisaient subir et il me promit d’en parler à Marcel et les autres. Ils finissent par libérer nos terres mais en échange nous devrions 50% de nos bénéfices. C’est dingue mais on l’avait bien cherché. Nous n’avions pas d’autre choix si nous voulons qu’ils nous laissent en paix au moins jusqu’à la fin de notre accord.
Nous sommes enfin libres. Bon ; juste apparemment ! Rien qu’à voir le niveau auquel nous sommes comparés aux autres, j’ai honte d’aller voir notre mère, tant elle serait déçue de voir l’infériorité de ses enfants comparé aux exploits des autres. Heureusement que Sun a accepté nous filer quelques secrets. Lui au moins ayant vécu presque les mêmes choses que nous, serait plus compatissant.
-Sun nous venons de découvrir de l’or dans le fleuve qui irrigue ces terres.
-De l’or ? Humm ! je comprend mieux pourquoi Marcel et ses frères se sont acharnés pour rester maitre de ses terres. Nous allons le devenir aussi mais en étant plus rusé. Qu’en pensez ?
C’est delà ou les seuls en qui j’avais confiance sont devenus pire que les autres. Déçu une énième fois j’ai décidé de recourir aux conseils de notre mère ; ce que j’ai tant redouté.
- Maman ; je sais que nous t’avons beaucoup déçu. Comparer aux autres, nous ne valons rien du tout. Mais j’aimerais au moins me passer moi et mes frères de l’autorité des autres. Même si nous n’avons rien et qu’il nous serait presque impossible d’atteindre leur niveau, qu’on reste au moins libre et qu’on profite de notre héritage.
-ma fille, réunissez-vous et parlez-en. Expliquez-vous ce qui vous divise et essayez de trouver un consensus. Tu as toujours su convaincre, je sais que tu y arriveras cette fois encore. Bonne chance, et n’oubliez pas que je vous aime tous ainsi que vos demi-frères et que je serai toujours fière de vous.
- ça ne me réconforte pas vraiment, mais merci maman !
C’est ainsi que j’ai réussi à réunir les autres pour en discuter.
- Soyez les bienvenus ! je sais que vous vous demander la raison de cette assise mais je dois vous dire que nous ne sommes pas ici pour que vous m’écoutiez parler. C’est plutôt pour que nous discutions. Ainsi donc j’ai une question à votre endroit et j’aimerais que chacun de vous me répondent avec sincérité. Alors ma question est la suivante ; qu’est-ce que nous les enfants d’Annika avions bien pu vous faire pour que vous vous acharniez contre nous depuis la mort de feu notre père. Je suis consciente de notre dissemblance physique mais moi ou plutôt nous, nous n’avons jamais considéré cet aspect. Nous sommes frères c’est tout. Les apparences physiques ne comptent pas quand nous sommes reliées par le même sang. Alors ayez l’obligeance de répondre à ma question. Ryan pourrais-tu commencer.
- je n’ai rien contre vous Afi. Mais pour ce qui est de la manière dont nous vous avions traité je m’en excuse. En effet, votre terre comparée à la notre regorge d’importantes richesses, et même le fleuve contient des pierres précieuses dont vous ignorez sans doute l’existence. Mon comportement doit être probablement dû à la jalousie. Papa vous a légué une mine d’or et vous ne savez même pas comment l’exploiter... je m’excuse beaucoup.
Elda prit la parole à la suite de son frère
-je ne peux que confirmer ce que Ryan a dis. Nous, nous avons la technique et des idées pour faire de vos terres une grande réalisation... désolé je crois que j’ai été jalouse aussi et j’en ai tellement voulu à papa que je n’ai pu que déchainer cette contre vous.
Jack poursuit sans attendre qu’on lui donne la parole.
Je pense que Ryan et Elda ont tout dis.
Les autres acquiescèrent. J’ai pu apercevoir un sentiment de culpabilité, de honte et de repentance sur le visage des uns et sur celui des autres, un sentiment de joie, de soulagement et d’espoir.
-alors si je comprends bien, vous nous en voulez pour des richesses éphémères. Alors que la famille est une richesse inestimable. Nous n’avons aucune idée de toutes ses richesses que regorgent nos terres parce que nous ne sommes pas aussi cupides que vous. Notre bonheur ne se limite pas à la possession de telles richesses mais dans la satisfaction d’aimer et de sentir aimer. Et toi, Elsa, chacun a un talent. Un talent qui peut être utile à tout le monde. En réussissant ces talents nous pouvons devenir plus grand. Rappelez-vous des dernières paroles de papa. C'est en étant Unis et ensemble que nous irons plus loin. Nous,nous cultivons, et vous,vous transformez. Cela voudrait dire que nous sommes interdépendants. Trouvons donc un point d'entente et agissons ensemble, en famille. Si vous êtes d'accord, tenons nous les mains et embrassons nous.
- Une minute ! Afin, je suis d'accord avec tout ce que toi et les autres aviez dis. Mais je ne peux que dépendre de vous. Mes terres ne produisent pas autant que les vôtres. Et je ne suis pas aussi ingénieux que vous. En gros, je ne suis qu'un parasite.
- Tu n'es pas un moins que rien Marcel, tu as bien un talent caché et en attendant de le découvrir, tu travailleras avec nous et nous partagerons ensemble équitablement les rendements.
- Merci beaucoup soeurette. Je vous aime!
Et nous nous embrassons sous les regards émus de nos mamans qui nous observaient depuis le début sans nous ne nous en rendions compte.