« Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître »
Miladin ne pouvait plus ressentir le débit d'oxygen qui arrivait a son corps, il lui arrivait que cette scene était bien trop familière pour ne la contempler qu'avec effroi. Enchaine une nouvelle fois dans un cycle de traitrise ou il se tenait dans la faible chaine du rapport mendiant-oppresseur , il ne pouvait supporter les coups de cet ouvrier , a qui pourtant il s'en était pris avec ferveur quelques mois de cela, quand les choses étaient toujours "normales", avant la Grande Revolution Ouvrière qui avait chamboule les normes sociaux. Prenant lieu le 23 mars 2050, la Grande Revolution Ouvrière marqua le premier coup d'etat mondial que les ouvriers et les ouvrières avaient organise dans des points focaux éparpillés sur tous les continents. Des masses violentes ont pénétré le système pour remodeler la pyramide sociale. Le status et les biens materiaux furent alors donne a ceux qui passaient le plus de temps a exercer la technique laissant démunis les chefs d'entreprise , les docteurs , les innovateurs et les politiciens qui "passaient plus de temps dans le monde imaginaire du prospect" que celui d'aujourd'hui. Les avancées technologiques étaient considérablement ralenties laissant place a plusieurs offres d'emplois ne nécessitant que des mains ouvrières à exercer les travaux qu'on "détestaient autrefois". L'exemption ne se fit qu'aux artistes qui " étaient aussi marginalisés dans un monde de brut et qui méritaient alors une récompense morale et une chance de poursuivre dans des travaux a condition de ne pas mettre en question le nouveau système.
Miladin, chef d'entreprise de la premiere entreprise a manufacturer un implant cérébral totalement fonctionnel, ne saurait jamais imagine dans une telle situation, en train de mendier de l'attention de ceux qu'il nommait désormais "maitres" et qui n'etaient que de simple serruriers qui il avait pas mal déshonore lors de ses années d'or. Il passait des heures sur le bord du métal casse de son entreprise à observer les miettes restantes de l'innovation qu'il lui était tellement prometteuse. Il se voyait déjà dans les conférences à arborer les pays et a ne laisser aucune ville pour ne visiter. Il était venu a bout de ses aspirations de vie et de ne voyait, de son haut rang d'innovateur nul besoin de respecter ceux et celles qui ne lui apportait grace. Dans une mélancolie acharnement , il pénétra dans les debris de son entreprise fantome et tel un patient psychiatrique, essaya de s'imaginer les bouts de métal recolles tel un puzzle . C'était la premiere fois qu'il avait le courage de revenir sur ces lieux, les lieux de crime qui furent saccages par les cris tellement insolents de ces "bon a rien" qui, en unités, ont pris un pouvoir dont ils ne connaissent point l'origine. Dans leur voix se trouvait une amertume sans semblant qui se mélangeait au poison de leurs mots. "maitre" tel il devait les appeler, tel était son destin, lui Miladin, réduit à un mendiant. Au milieu des debris , il se prit a crier avec une voix ample qui ne demandait que le pardon. Au milieu de tout ce chaos, il arriva a trouver une machine restante, c'est celle qu'il utilisait pour envoyer des signaux électriques et controler les implants cérébraux de sa premiere clientèle comme par bluetooth. Il regarder le bout de métal de ses grands yeux et hurla comme s'il lui avait pousse des ailes " maitre je te connais enfin, pourquoi m'a tu délivré à ces vils personnages, maintenant je retrouve en toi la flamme de la revolution. La revolution ouvrière ne tiendra que deux secondes face a la tienne, o maitre , comme dégoûtants sont ces êtres humains , il faudrait des Dieux synthétiques pour les maitriser! "