Des hauts et des bas

La plume parle à ma place.

Tout histoire commence un jour, quelque part dans ce beau village de Touré Kounda naquit un garçon du nom de Barthélémy (Barth comme l’appelé affectueusement ses proches), sa maman Rosalie brave femme pas émancipé mais qui a la sueur de son front faisait vivre toute la famille en travaillant dans une exploitation de coton d’où la récolte se faisait tous les cinq mois appartenant à une société chinoise.
le vieux IBRA, son papa étant un paysan à la retraite dans cet extrême sud du Sénégal où la sécheresse sévissait depuis trop longtemps donc les moyens de subsistances sont très limités.
Etant l’ainé d’une famille de 4 enfants, cet envie gagné le jeune Barth d’aider ses parents qui vivent dans une misère interminable dans cette village que tous les jeunes ont quitté pour rejoindre l’utopie des métropoles sénégalaises avec cette phénomène de l’exode rural quand la pluie se faisait désiré dans ces moments.
Donc resté au village devenait de plus en plus dur pour ces jeunes qui ne pouvaient plus supporter cette misère. Presque tous sont partis à la recherche de meilleures conditions de vie dans les pôles de développement sénégalaises afin de chercher de la pécune avec laquelle les parents restaient au village peuvent s’en consoler, sans diplômes ni formations ils se contentaient de petits « boulots » dont ils se font leur gagne-pain.
Barth un jeune doués dès son bas âge, il a toujours majoré dans sa classe à tous les niveaux dans son cycle élémentaire, donc un avenir très prometteur lui été destiné.
Mais vu la situation de ses parents, il ne pouvait plus les regarder souffrir sans ne rien faire donc beaucoup de solutions s’ouvrent à lui comme d’abandonner les études pour aller dans les métropoles y travaillait pour améliorer leurs conditions de vie, conscients qu’il pouvait réussir dans les études ses parents ne voulaient qu’il abandonne ses études pour subvenir à leurs besoins et ont insisté dans ce sens tu dois penser aussi à ton avenir Barth, lui martelaient t’ils.
A l’école ce garçon faisait l’unanimité aussi bien qu’au sein du corps professoral que de la direction. Mr Sané, le directeur de l’école, un pur diola de la Casamance naturelle, cette belle région avec ces beaux paysages où jaillissait l’espoir d’un retour définitif de la paix dans le sud du Sénégal.
C’est dans cet environnement qu’est née Mr SANE qui la cinquantaine révolue un homme de petite taille, un long carrière de professeur de science naturelle au cours duquel il a sillonné le pays, il a été affecté dans cette extrême sud-ouest du pays de la téranga pour une mission assez difficile et très noble la scolarisation des jeunes dans les campagnes et c’est dans ce sens qu’il se s’est donné corps et âme dans cette tâche et même dans la création des abris provisoire pour la vulgarisation de la langue de Molière.
Mr SANE aimé beaucoup cet jeune homme très intelligent ,doués, travailleur et très correcte et il le conseillait beaucoup et prenait même la peine d’aller voir les parents de Barth dans ce petit village ou tout le monde se connaissait.
Convaincu par ses parents et Mr Sané, il décida de continuer ses études jusqu’à l’obtention de son baccalauréat scientifique avec mention, et réussit le concours d’entrée à l’école polytechnique de Dakar et choisit de se spécialiser en génie électrique.
Etudiant à Dakar, on lui informe de la maladie de son père diagnostiqué d’un cancer et en phase terminal, il rentre au village le médecin traitant de ce dernier lui signifie qu’il lui resté un mois à vivre, il décida de l’assister.
Quelques semaines après à la suite d’une malaise, père IBRA est transporté aux urgences à l’hôpital régional, deux heures après, le médecin chef Falilou le visage crispé les annonce que le vieux Ibra a succombé au cancer.
Les obsèques passées, Barth rentre à Dakar avec plus de détermination afin de réussir son projet d’étude devenir ingénieur électrotechnicien.
Ses années à Dakar, sont pas de tout repos car il cumulant ses études avec un job de téléopérateur dans un call center et envoyait ce qu’il gagné à sa famille resté au village.
Cinq années passées, il réussit son soutenance de mémoire avec brio, un mémoire dans lequel il a rendu un vibrant hommage à son papa décédé et sa maman Rosalie, elle a pleuré des larmes de joie.
Apres son diplôme, il est recruté par une multinationale opérant au Sénégal comme ingénieur en chef, poste qu’il occupa deux années avant d’être affecté en Cap-Vert.
Benjamin, cadre dans une société, épousa une belle femme dakaroise, Fatou Diop et entama des travaux de reconstruction de sa maison familiale à Touré Kounda, car maman Rosalie trop attaché à sa culture et à sa terre se sentait dépayser en métropole.
Sa promotion au sein de la société fut très rapide, après un an il dirige des équipes, sa rigueur, son sens de la communication et sa diplomatie faisiez de lui un homme très respecté par ses collègues.
Apres une année passée au Cap-Vert, il prend ses congés pour venir les passé avec sa femme resté au Sénégal et sa famille restée au village.
Il passait de bonnes semaines à Dakar et au village, à la dernière semaine du congé, l’un de ses vieux camarades de classes au village Gaston lui demande de l’aide pour finir des installations qu’il a commencé pour une entreprise industrielle dont le propriétaire est un sénégalo-libanais demande qu’il juge ne pas pouvoir refuser.
Les travaux de finition se passaient très bien dans cette grande usine de fabrication construite dans une zone industrielle à Rufisque, jusqu’au moment où on a entendu des cris venant de la salle de transmission c’était Barth, il était dans une situation grave admis tout de suite à l’hôpital Principal de Dakar, il venait de subir un accident travaillant pour le compte de son ami Gaston.
Ce fut les minutes les plus horribles de ma vie martèle-t-il, il est atteint du syndrome de Guillain-Barré paralysé dans son lit d’hôpital avec un traumatisme crânien du fait de sa chute.
Dans une phase très aigue de la maladie devait subir un traitement et une rééducation car cette maladie attaque les nerfs.
Son entreprise refuse de prendre en charge son traitement car ayant jugé que sa mésaventure c’est déroulé en dehors de sa fonction et aurait décidé mettre fin à leur collaboration.
Les factures s’accumulés et son traitement était très lourd car c’est une maladie très rare, Barth désormais sans revenu et non prise en charge par son entreprise ne pouvait plus faire face à toutes ses dépenses et pire encore sa femme demanda le divorce et emporta tous les biens mobiliers de Benjamin.
Sa mère informé envoi sa sœur Alima pour qu’elle s’occuper de son ainé.
Apres Trois mois de traitement, il va sortir de l’hopital et subir une rééducation.
Il perd sa mobilité et occupe désormais une chaise roulante, en bon croyant il ne perd pas sa foi et remet tout entre les mains de Dieu.
Le propriétaire de la maison qu’il occupait avec son ex-femme au centre-ville décide de le révoquer pour faute d’arrières, un de ses amis lui prête une chambre à Grand Dakar mais sa mère lui supplie de retourner auprès des siens au village.
Il acceptera en dépit des regards et jugements de la société revenir cultiver la terre de ses ancêtres.
Estimant que la solitude et les soucis le gangrené de plus en plus, Mère Rosalie décide de le marier avec la fille de sa sœur Marie, une jolie fille qui a abandonné l’école et rester à la maison aider sa maman dans ses tâches ménagères.
Barth n’avait plus foi aux femmes après son divorce mais Marie lui a redonna le gout à la vie et était au service de son mari jour et nuit, lui a même donné deux enfants un garçon et une fille.
A la suite de ses rendez-vous médical à Dakar, son médecin lui rassure qu’il est très confiant et que sa maladie sera bientôt une mauvaise souvenir, remarché serait la meilleure chose qui pourrait m’arriver martelait-il au médecin. Il vit toujours dans l’espoir de retrouver sa mobilité un jour et de sortir dans ses hauts profondeurs.