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Poèmes
L'aube pointait. La main serrait, calme toujours, l'autre main moite. Le sommeil s'était posé comme une promesse sur les lèvres prêtes au sourire. Le soleil, rêve facile, mort distraite, dilatait maintenant les rives sombres du lit. Ils ne bougeaient pas, prisonniers des clauses douloureuses de leur amour, se tenant par le cœur, n'attendant qu'eux-mêmes.
Au chaud des premiers rayons, ils n'afficheraient pas front bas, profil de pierre, et se riraient des confluences de l'âge, de la plate arithmétique de la mémoire, pour l'ultime, essentielle effusion de deux corps qui s'appellent et s'épellent, cri à cri, pore à pore et disent tout.
Au chaud des premiers rayons, ils n'afficheraient pas front bas, profil de pierre, et se riraient des confluences de l'âge, de la plate arithmétique de la mémoire, pour l'ultime, essentielle effusion de deux corps qui s'appellent et s'épellent, cri à cri, pore à pore et disent tout.
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Pourquoi on a aimé ?
Ce poème se démarque par la force évocatrice qu'il propose grâce à une construction précise, fluide et rythmée, le tout soutenu par le choix
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Pourquoi on a aimé ?
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