« Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.» : me suis-je dit en me réveillant. J’essaye d’ouvrir les yeux, mais ils me font cruellement mal. On dirait que quelqu’un y a accroché des blocs de pierre. Je réussis tant bien que mal à les ouvrir. J’aperçois trois silhouettes dans la pièce. L’un d’eux me parle, je crois entendre qu’il me pose des questions. Je ne comprends pas trop ce qu’il me dit. Je ferme les yeux pour les ouvrir à nouveau. Je peux enfin les voir. C’est mes soignants : deux infirmières et un médecin. Parcourant çà et là du regard tout ce qui m’entoure, je me rends compte que je suis dans un hôpital. Je ne sens pas mes membres. C’est à peine si je peux bouger la tête. Mille questions se bousculent dans mon esprit : Qu’est-ce que je fais là ? Qui m’y a amené ? Je prends une grande inspiration. Mes souvenirs sont flous sur les situations qui m’ont amené en ce lieu. Les médecins me disent que j’ai au moins un mois à passer avec eux en vue de mon prompt rétablissement. Ce temps me semble bien long. Les souvenirs de ce qui s’était passé cette nuit-là me reviennent peu à peu. La police vint me questionner, je leur ai raconté mon histoire.
Je suis KOUMA Anani, mon père est un agriculteur dans le village de Zuma. Un très beau village. L’agriculture y prospère, la pêche également. Les gens vivent en paix. Ce village mystérieux m’a accueilli tout petit, j’y ai grandi et j’y ai vu de nombreuses choses se passer. Avec mes parents, nous vivions dans une grande ferme. Une lanterne éclairait la cour de notre maison. Malgré la situation précaire des miens, ils m’ont donné une bonne éducation pour me permettre d’avoir un bel avenir. Petit, j’étais fasciné par la pleine lune, et ce avec la même enthousiasme et curiosité qu’elle me fascine encore aujourd’hui. Et je me disais que je créerai une machine plus tard certainement. Celle qui permettrait de pouvoir lire dans les pensées de cette lune et de découvrir les secrets de sa beauté, de son charme. La vie a été généreuse avec moi et mon rêve était sur le point de se réaliser. A moi qui suis fils de paysan, il m’a été donné la charge d’un grand secret et peut-être même d’une des plus grandes inventions.
Après mes études, je me suis lancé dans la chasse d’un trésor de la tribu du village où nous vivons. Plusieurs secrets entourent ce trésor. C’est un trésor ancestral dont la trace a été perdue. La légende raconte que le roi Zuma 1er avec son fidèle serviteur Zango et quelques sages de la tribu, étaient sur le point de créer une machine à lire dans la mémoire des éléments. Quatre pièces principales constituaient cette machine. Ce projet n’a jamais abouti. Des malentendus sont nés avant même que les travaux ne finissent. Alors avant sa mort, le roi qui détenait les divers éléments, les dispersa. Ceci se passa des années avant ma naissance. Nombreux ont été le chercher avant moi. Mais ce fut peine perdue
Quand je me suis lancé dans cette aventure, je me suis constitué un petit groupe composé de quatre personnes. Je fis des croquis des objets à retrouver. Ensuite, j’entrepris des investigations sans attendre pour retrouver les éléments. Après de nombreux effort, un seul élément fut retrouvé et je connaissais la personne qui la détenait. Je pris contact avec elle. Et elle me montra l’objet qui était en sa possession. Cela ressemblait parfaitement à l’un des croquis que je tenais en main.
Les jours suivants, je restais tard dans la nuit pour travailler sur mon nouveau projet. Enfin : Me suis-je dis. Les humains allaient pouvoir lire dans les pensées d’un élément quelconque. Mon projet serait une grande avancée pour la technologie. Après consultation des travaux déjà effectués sur le sujet, je commençais par perdre espoir. Comment arriverai-je à mes fins si les travaux n’ont pas abouti ? Au bout de mes espoirs, je me décidai à abandonner et c’est là que je me rappelai de l’histoire que mon père me racontait à propos de la légende du village. Gorgé d’espoir je remobilisai mes collègues. Nous nous acharnâmes dans une course sans précédent pour retrouver les autres pièces. Notre empressement porta du fruit. Nous trouvâmes deux autres pièces sans tarder. Mais la pièce maitresse de cette invention n’était pas là. Où pourrions-nous la retrouver ? Commençai-je à chercher dans mes pensées. J’étais à bout d’idées.
Le lendemain au soir, alors que je rentrais chez moi après une dure journée de travail, je décidai de passer par la station d’essence, et de faire le plein de carburant et les courses aussi. Mais ce soir-là, il y avait quelque chose de particulier. Non loin de la station d’essence, se dressait un bâtiment à la façade délabrée. J’aperçus un objet par terre là tout prêt du fameux édifice. Curieux que j’étais, je m’approchai pour le regarder de plus près. Quelle ne fut ma surprise ! C’était bien l’une des pièces qui manquait pour que l’invention soit aboutie. Je ramenai l’objet que je montrai avec fierté aux collègues. Le point sur les retrouvailles fut fait et il ne manquait plus rien. Les travaux pourraient reprendre. Alors comment constituer cette machine ? Un vrai casse-tête pour mon équipe. Au bout de quelques instants, nous trouvions la solution. C’était si simple pourtant. Il suffisait d’assembler les pièces. Nous nous mimes à assembler les pièces que nous avions retrouvées afin de terminer nos travaux. En assemblant ainsi les pièces, la machine fut prête pour un test. Des années de recherche et en on contemplait le joyau. Afin de procéder à l’essai, nous décidâmes avec mon équipe de le tester sur un objet quelconque. Pour cela nous primes une orange qui était donc parfaite et nous la plaçâmes devant la machine que nous venions de mettre en place. Alors débutait le premier test. Nous reliâmes l’orange à un ordinateur afin d’enregistrer les données nécessaires. Cela dura presque trente minutes au bout desquelles les résultats étaient satisfaisants. Nous avions réussi à retracer la mémoire de cette orange depuis sa pousse de l’arbre jusqu’à son atterrissage dans nos mains. C’était fou, nous avions réussi. Pour en être sûr, nous essayâmes avec une montre, les résultats ont été tout aussi satisfaisants que la première. La mise en place de cette machine nous mis en danger. Depuis peu, je sentais que j’étais surveillé, comme si quelqu’un voulait me dérober cette machine et en faire sa propriété. On recevait des appels des gangs de la mafia. Alors, je décidai de le mettre à un endroit sûr pas même connu de mes collègues. Je le dissimulai dans un pot de fleur dans mon jardin. De sortes qu’elle soit constamment sous les regards et inoubliable.
Un soir, à trois marches de chez moi, mes détraqueurs secrets croyant la machine dans mon sac m’attaquèrent. Deux hommes à la posture imposante se dirigèrent vers moi alors que je m’engageais dans une ruelle. Voulant les dépasser, ils me saisirent et commencèrent par me donner des coups partout. Après avoir terminé leur mission, ils m’abandonnèrent à cet endroit me pensant mort.
Voici ce qui m’arriva, ai-je répondu au policier qui me posait les questions. Après avoir écouté mes péripéties, ils m’apprirent qu’un paysans me trouva dans la rue et me transporta à l’hôpital le plus proche pour des soins. Les médecins étaient pessimistes à mon sujet. Mais finalement, ils ont été rassurés quand j’ouvris les yeux. Des jours passèrent, et j’allais de mieux en mieux. Je sortis de l’hôpital et je rentrai chez moi sans tarder. Les policiers n’ont pu identifier mes agresseurs. Je repris ma vie et mes travaux. Quelques jours plus tard, en marchant dans la rue, une voiture aux vitres fumées me dépassa. Un vieil homme me proposa de monter. Je le fis. C’était un monsieur que je n’avais jamais vu auparavant. Mais lui me connaissait. Il avait deux gardes du corps dans la voiture, je devinai que c’était mes agresseurs. « Demain n’aura pas lieu » me lança-t-il avec son air de grand savant. J’essaie de comprendre.
Je suis KOUMA Anani, mon père est un agriculteur dans le village de Zuma. Un très beau village. L’agriculture y prospère, la pêche également. Les gens vivent en paix. Ce village mystérieux m’a accueilli tout petit, j’y ai grandi et j’y ai vu de nombreuses choses se passer. Avec mes parents, nous vivions dans une grande ferme. Une lanterne éclairait la cour de notre maison. Malgré la situation précaire des miens, ils m’ont donné une bonne éducation pour me permettre d’avoir un bel avenir. Petit, j’étais fasciné par la pleine lune, et ce avec la même enthousiasme et curiosité qu’elle me fascine encore aujourd’hui. Et je me disais que je créerai une machine plus tard certainement. Celle qui permettrait de pouvoir lire dans les pensées de cette lune et de découvrir les secrets de sa beauté, de son charme. La vie a été généreuse avec moi et mon rêve était sur le point de se réaliser. A moi qui suis fils de paysan, il m’a été donné la charge d’un grand secret et peut-être même d’une des plus grandes inventions.
Après mes études, je me suis lancé dans la chasse d’un trésor de la tribu du village où nous vivons. Plusieurs secrets entourent ce trésor. C’est un trésor ancestral dont la trace a été perdue. La légende raconte que le roi Zuma 1er avec son fidèle serviteur Zango et quelques sages de la tribu, étaient sur le point de créer une machine à lire dans la mémoire des éléments. Quatre pièces principales constituaient cette machine. Ce projet n’a jamais abouti. Des malentendus sont nés avant même que les travaux ne finissent. Alors avant sa mort, le roi qui détenait les divers éléments, les dispersa. Ceci se passa des années avant ma naissance. Nombreux ont été le chercher avant moi. Mais ce fut peine perdue
Quand je me suis lancé dans cette aventure, je me suis constitué un petit groupe composé de quatre personnes. Je fis des croquis des objets à retrouver. Ensuite, j’entrepris des investigations sans attendre pour retrouver les éléments. Après de nombreux effort, un seul élément fut retrouvé et je connaissais la personne qui la détenait. Je pris contact avec elle. Et elle me montra l’objet qui était en sa possession. Cela ressemblait parfaitement à l’un des croquis que je tenais en main.
Les jours suivants, je restais tard dans la nuit pour travailler sur mon nouveau projet. Enfin : Me suis-je dis. Les humains allaient pouvoir lire dans les pensées d’un élément quelconque. Mon projet serait une grande avancée pour la technologie. Après consultation des travaux déjà effectués sur le sujet, je commençais par perdre espoir. Comment arriverai-je à mes fins si les travaux n’ont pas abouti ? Au bout de mes espoirs, je me décidai à abandonner et c’est là que je me rappelai de l’histoire que mon père me racontait à propos de la légende du village. Gorgé d’espoir je remobilisai mes collègues. Nous nous acharnâmes dans une course sans précédent pour retrouver les autres pièces. Notre empressement porta du fruit. Nous trouvâmes deux autres pièces sans tarder. Mais la pièce maitresse de cette invention n’était pas là. Où pourrions-nous la retrouver ? Commençai-je à chercher dans mes pensées. J’étais à bout d’idées.
Le lendemain au soir, alors que je rentrais chez moi après une dure journée de travail, je décidai de passer par la station d’essence, et de faire le plein de carburant et les courses aussi. Mais ce soir-là, il y avait quelque chose de particulier. Non loin de la station d’essence, se dressait un bâtiment à la façade délabrée. J’aperçus un objet par terre là tout prêt du fameux édifice. Curieux que j’étais, je m’approchai pour le regarder de plus près. Quelle ne fut ma surprise ! C’était bien l’une des pièces qui manquait pour que l’invention soit aboutie. Je ramenai l’objet que je montrai avec fierté aux collègues. Le point sur les retrouvailles fut fait et il ne manquait plus rien. Les travaux pourraient reprendre. Alors comment constituer cette machine ? Un vrai casse-tête pour mon équipe. Au bout de quelques instants, nous trouvions la solution. C’était si simple pourtant. Il suffisait d’assembler les pièces. Nous nous mimes à assembler les pièces que nous avions retrouvées afin de terminer nos travaux. En assemblant ainsi les pièces, la machine fut prête pour un test. Des années de recherche et en on contemplait le joyau. Afin de procéder à l’essai, nous décidâmes avec mon équipe de le tester sur un objet quelconque. Pour cela nous primes une orange qui était donc parfaite et nous la plaçâmes devant la machine que nous venions de mettre en place. Alors débutait le premier test. Nous reliâmes l’orange à un ordinateur afin d’enregistrer les données nécessaires. Cela dura presque trente minutes au bout desquelles les résultats étaient satisfaisants. Nous avions réussi à retracer la mémoire de cette orange depuis sa pousse de l’arbre jusqu’à son atterrissage dans nos mains. C’était fou, nous avions réussi. Pour en être sûr, nous essayâmes avec une montre, les résultats ont été tout aussi satisfaisants que la première. La mise en place de cette machine nous mis en danger. Depuis peu, je sentais que j’étais surveillé, comme si quelqu’un voulait me dérober cette machine et en faire sa propriété. On recevait des appels des gangs de la mafia. Alors, je décidai de le mettre à un endroit sûr pas même connu de mes collègues. Je le dissimulai dans un pot de fleur dans mon jardin. De sortes qu’elle soit constamment sous les regards et inoubliable.
Un soir, à trois marches de chez moi, mes détraqueurs secrets croyant la machine dans mon sac m’attaquèrent. Deux hommes à la posture imposante se dirigèrent vers moi alors que je m’engageais dans une ruelle. Voulant les dépasser, ils me saisirent et commencèrent par me donner des coups partout. Après avoir terminé leur mission, ils m’abandonnèrent à cet endroit me pensant mort.
Voici ce qui m’arriva, ai-je répondu au policier qui me posait les questions. Après avoir écouté mes péripéties, ils m’apprirent qu’un paysans me trouva dans la rue et me transporta à l’hôpital le plus proche pour des soins. Les médecins étaient pessimistes à mon sujet. Mais finalement, ils ont été rassurés quand j’ouvris les yeux. Des jours passèrent, et j’allais de mieux en mieux. Je sortis de l’hôpital et je rentrai chez moi sans tarder. Les policiers n’ont pu identifier mes agresseurs. Je repris ma vie et mes travaux. Quelques jours plus tard, en marchant dans la rue, une voiture aux vitres fumées me dépassa. Un vieil homme me proposa de monter. Je le fis. C’était un monsieur que je n’avais jamais vu auparavant. Mais lui me connaissait. Il avait deux gardes du corps dans la voiture, je devinai que c’était mes agresseurs. « Demain n’aura pas lieu » me lança-t-il avec son air de grand savant. J’essaie de comprendre.