Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
-Bienvenue M. Tass ! Moi c’est Claren. Je suis chargée de vous conduire jusqu’à votre logement et vous aider à remplir toutes les formalités restantes pour votre séjour ici.
-Oh, mais de quoi me parlez-vous Mme, et où suis-je?
-C’est Mlle s’il vous plaît ! Et vous êtes à Chimi. J’étais disant que je suis chargée de...
- Bref, c’est bon. Ne perdons pas de temps car on ne sait jamais quand cette réalité pourrait se transformer en rêve (tout heureux).
Trente minutes après, nous arrivâmes au lieu de résidence et Claren me remit les clés. A peine entré, que je me jetai sur le lit m’exclamant de joie :
-Dieu, tu te souviens toujours des pauvres, merci, merci ! Et si je prenais un bain bien chaud ? Non ! M’exclamai-je. - Je prendrai plutôt des photos dans la neige pour montrer à ceux qui m’ont négligé que je suis au sommet de la réussite.
Dehors, j’avais manqué de bien me couvrir. Mais je tenais tellement à faire la star, que malgré le froid, je trouvais des positions adaptées pour mes selfies. De retour à l’intérieur de la maison, je grelottais comme une chèvre à qui on aurait versé de l’eau froide. Ayant aperçu un cheminé dans le salon, j'y fis du feu pour me réchauffer. Le froid passé, je décidai de me rendre malgré cette première mésaventure, dans la petite forêt derrière la maison qui ressemblait textuellement à celle qui était dans mon village natal près de notre maison. Je marchais entre les bois jusqu'à tomber sur une cabane délaissé qui avait gardé son aspect chaleureux. J’entrai et je m’aperçu qu’elle était aussi bien équipée qu’une maison ordinaire. Contre toute attente, j’entendis des pas et mon cœur se mit à battre la chamade.
-As-tu déjà entendu parler du génie du lac ? Me demanda le vieillard que je croisai dans la cabane.
-Là où je suis, je ne vois plus, je n’entends plus et je ne sais plus rien Mr répondais-je les pieds tremblant devant cet homme de la préhistoire.
-Ah, je m’attendais à cette réponse, dit-il. Ici les âmes errantes comme toi, je les attire vers moi pour qu’elles se rendent au lac afin que mes rituels soient accomplis parfaitement.
-Ame errante ? Moi ? Jamais, je suis bien vivant et physique.
Il fit alors bouillir de l’eau, le mis dans un récipient puis me demanda d’y plonger mes mains vu qu’il faisait toujours froid. Ne lui demandant pas d’y ajouter un peu l’eau froide tant je grinçais les dents, je plongeai les deux mains dans cette eau chaude. Tout à coup je criai :
-Haï Haï Haï! Mais vous allez me tuer ou quoi ? Au même instant mes yeux s’ouvrirent. -Mais que fais-je ici ?
Avais-je les yeux fermés, eh bien oui bien qu’ils étaient ouverts. Mais je n’étais pas à Chimi. Je me suis rendu compte que le fait d’être somnambule avait son avantage mais pas dans ce cas ci. Car j’étais bien au village chez moi pour les vacances mais aussi que je venais de traverser toute une forêt à deux heures trente et six du matin. Comment me retourner ? Je ne savais pas, alors que le génie avait disparu. Ni, les photos, ni la neige n’étaient vrais. Tout ce qui était réel, c’est que j’étais perdu dans le noir, demandant à la terre de m’engloutir tellement la peur pris possession de moi.
-Bienvenue M. Tass ! Moi c’est Claren. Je suis chargée de vous conduire jusqu’à votre logement et vous aider à remplir toutes les formalités restantes pour votre séjour ici.
-Oh, mais de quoi me parlez-vous Mme, et où suis-je?
-C’est Mlle s’il vous plaît ! Et vous êtes à Chimi. J’étais disant que je suis chargée de...
- Bref, c’est bon. Ne perdons pas de temps car on ne sait jamais quand cette réalité pourrait se transformer en rêve (tout heureux).
Trente minutes après, nous arrivâmes au lieu de résidence et Claren me remit les clés. A peine entré, que je me jetai sur le lit m’exclamant de joie :
-Dieu, tu te souviens toujours des pauvres, merci, merci ! Et si je prenais un bain bien chaud ? Non ! M’exclamai-je. - Je prendrai plutôt des photos dans la neige pour montrer à ceux qui m’ont négligé que je suis au sommet de la réussite.
Dehors, j’avais manqué de bien me couvrir. Mais je tenais tellement à faire la star, que malgré le froid, je trouvais des positions adaptées pour mes selfies. De retour à l’intérieur de la maison, je grelottais comme une chèvre à qui on aurait versé de l’eau froide. Ayant aperçu un cheminé dans le salon, j'y fis du feu pour me réchauffer. Le froid passé, je décidai de me rendre malgré cette première mésaventure, dans la petite forêt derrière la maison qui ressemblait textuellement à celle qui était dans mon village natal près de notre maison. Je marchais entre les bois jusqu'à tomber sur une cabane délaissé qui avait gardé son aspect chaleureux. J’entrai et je m’aperçu qu’elle était aussi bien équipée qu’une maison ordinaire. Contre toute attente, j’entendis des pas et mon cœur se mit à battre la chamade.
-As-tu déjà entendu parler du génie du lac ? Me demanda le vieillard que je croisai dans la cabane.
-Là où je suis, je ne vois plus, je n’entends plus et je ne sais plus rien Mr répondais-je les pieds tremblant devant cet homme de la préhistoire.
-Ah, je m’attendais à cette réponse, dit-il. Ici les âmes errantes comme toi, je les attire vers moi pour qu’elles se rendent au lac afin que mes rituels soient accomplis parfaitement.
-Ame errante ? Moi ? Jamais, je suis bien vivant et physique.
Il fit alors bouillir de l’eau, le mis dans un récipient puis me demanda d’y plonger mes mains vu qu’il faisait toujours froid. Ne lui demandant pas d’y ajouter un peu l’eau froide tant je grinçais les dents, je plongeai les deux mains dans cette eau chaude. Tout à coup je criai :
-Haï Haï Haï! Mais vous allez me tuer ou quoi ? Au même instant mes yeux s’ouvrirent. -Mais que fais-je ici ?
Avais-je les yeux fermés, eh bien oui bien qu’ils étaient ouverts. Mais je n’étais pas à Chimi. Je me suis rendu compte que le fait d’être somnambule avait son avantage mais pas dans ce cas ci. Car j’étais bien au village chez moi pour les vacances mais aussi que je venais de traverser toute une forêt à deux heures trente et six du matin. Comment me retourner ? Je ne savais pas, alors que le génie avait disparu. Ni, les photos, ni la neige n’étaient vrais. Tout ce qui était réel, c’est que j’étais perdu dans le noir, demandant à la terre de m’engloutir tellement la peur pris possession de moi.