Nouvelles
2 min
Université Gaston Berger de Saint-Louis
De l’amour au trépas, une mère morte !
Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Qu'est-ce qui me couvre les yeux: de l'obsession ou une soif envie de connaître? Pourquoi la vie est cruelle ? Pourquoi Dieu parait injuste ? Pourquoi d’ailleurs cette kyrielle de question ? Ah ! un penchant pour l’existialisme peut-être...
Fatou a beaucoup souffert ! C’est une sorte de rocher sur lequel s’abattait une série d’injustice. Elle donne toujours sans rien recevoir ou ne recevait en retour de son bien que du mal. Fatou n’était imbibée que de bonnes valeurs mais la vie n’arrêtait de lui infliger de lourde peine. Malgré son amour pour les enfants, elle n’arrivait pas à en avoir. Elle avait fait recours à toute sorte de médecine mais sans succès. Conséquence, son mari commença à changer d’habitude. Il n'entendait pas mener une vie sans descendant. Ainsi, jour après jour, son affection s’estompait, l’harmonie familiale disparaissait et la joie de Fatou s’éteignait. Cependant, était-ce elle le problème? ou son mari qui était stérile? Ou juste une décision divine? Il est clair que dans une société phallocrate, la femme est toujours pointée du doigt.
Ils commencèrent à s’éloigner l’un de l’autre. Moussa devenait de plus en plus insouciant et cruel. Fatou considérait cette période comme une zone de turbulence et attendait la voix qui la tirerait de cette aporie. Elle ne voulait pas divorcer car elle se sentirait lâche. Moussa lui a fait sourire, rêver et danser ne serait-ce qu’un jour. Alors elle prit appuie sur sa foi bien que sa vie soit lugubre et son existence ténébreuse. Elle vivait un véritable calvaire assimilable à un séjour dans le purgatoire. A l’insouciance de son mari, se collait son infidélité. Il s’était cherché une amante pour noyer son chagrin. Les cadeaux et grosses sommes d’argent qu’il donnait jadis à sa femme étaient remis à son amante. Fatou s’en doutait mais sans preuve jusqu’à ce qu’un reçu de bijouterie trouvé dans la poche de Moussa lui fît comprendre l’indicible : son mari voyait une autre femme. Elle décida alors d’aller en parler à sa belle-mère mais hélas, elle fit un accident sur la route. Fatou perdit une jambe à la suite de cet accident. Sa souffrance devint alors plus aigüe, elle se demandait bien pourquoi elle ? Dieu ne voyait-t-Il pas ce qu’elle endure pendant que son mari se donnait à toutes les tentations ? De disgrâce à disgrâce, Fatou était fatiguée d’accumuler les amertumes, de toujours subir les coups du sort. Elle mit ainsi fin à ses jours alors qu’elle était enceinte de deux mois. La vie n’est pas toujours rose certes, mais nul n’est aussi fait pour être l’éternel souffre-douleur de son prochain. Soyons alors bon avec nos femmes. L’hommes tient le monde mais la femme tient l’éternel qui tient le monde et les hommes car elle est une rose qui ne se fane jamais.
Fatou a beaucoup souffert ! C’est une sorte de rocher sur lequel s’abattait une série d’injustice. Elle donne toujours sans rien recevoir ou ne recevait en retour de son bien que du mal. Fatou n’était imbibée que de bonnes valeurs mais la vie n’arrêtait de lui infliger de lourde peine. Malgré son amour pour les enfants, elle n’arrivait pas à en avoir. Elle avait fait recours à toute sorte de médecine mais sans succès. Conséquence, son mari commença à changer d’habitude. Il n'entendait pas mener une vie sans descendant. Ainsi, jour après jour, son affection s’estompait, l’harmonie familiale disparaissait et la joie de Fatou s’éteignait. Cependant, était-ce elle le problème? ou son mari qui était stérile? Ou juste une décision divine? Il est clair que dans une société phallocrate, la femme est toujours pointée du doigt.
Ils commencèrent à s’éloigner l’un de l’autre. Moussa devenait de plus en plus insouciant et cruel. Fatou considérait cette période comme une zone de turbulence et attendait la voix qui la tirerait de cette aporie. Elle ne voulait pas divorcer car elle se sentirait lâche. Moussa lui a fait sourire, rêver et danser ne serait-ce qu’un jour. Alors elle prit appuie sur sa foi bien que sa vie soit lugubre et son existence ténébreuse. Elle vivait un véritable calvaire assimilable à un séjour dans le purgatoire. A l’insouciance de son mari, se collait son infidélité. Il s’était cherché une amante pour noyer son chagrin. Les cadeaux et grosses sommes d’argent qu’il donnait jadis à sa femme étaient remis à son amante. Fatou s’en doutait mais sans preuve jusqu’à ce qu’un reçu de bijouterie trouvé dans la poche de Moussa lui fît comprendre l’indicible : son mari voyait une autre femme. Elle décida alors d’aller en parler à sa belle-mère mais hélas, elle fit un accident sur la route. Fatou perdit une jambe à la suite de cet accident. Sa souffrance devint alors plus aigüe, elle se demandait bien pourquoi elle ? Dieu ne voyait-t-Il pas ce qu’elle endure pendant que son mari se donnait à toutes les tentations ? De disgrâce à disgrâce, Fatou était fatiguée d’accumuler les amertumes, de toujours subir les coups du sort. Elle mit ainsi fin à ses jours alors qu’elle était enceinte de deux mois. La vie n’est pas toujours rose certes, mais nul n’est aussi fait pour être l’éternel souffre-douleur de son prochain. Soyons alors bon avec nos femmes. L’hommes tient le monde mais la femme tient l’éternel qui tient le monde et les hommes car elle est une rose qui ne se fane jamais.