Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut -etre les deux. Serais-ce un songe? N'etait-ce pas un cauchemar ?
Je ne saurais l'expliquer. Tout ce qui m'animais c'etait une peur bleu . Je sentais les battements de plus en plus rapide de mon coeur serré , sueur à la poitrine , bouche séche entre-ouverte , je ne sentais plus mes jambes molles ,et la peur en moi gagnait du terrain ,larmes aux yeux ,ragard vide.
Des souvenirs tristes , beaux ameres ,succulents de dix huit longues année passés ensemble defilaient là sous mes yeux tel un film au cinema. ET Là je me posais les questions :Est- ce un reve ?Est-ce la réalité? Suis -je au beau milieu de nul part dans le noir?
Malheureusement non,c'etais bien la réalite,cette triste réalité qui allait changer le cour de ma vie pour toujous.Et bien oui .elle n'etait plus. Elle etait partie pour de bon , partie pour ce long voyage sans retour.
C'est le printemps ,sous le beau ciél bleu ,en cet aurore parfaitement douce ,calme et innocente ,sous cette belle nature qui exalte sa beauté avec la lumière du soleil ,sur mon lit parfaitement droit,et sous ma couverture rose , je me sens seule , je trouve la vie insencée ;desemparé,l'ame en peine . Mon amie ,ma tendre , et douce ANNI me manque.Le passé renait . Une brieve envie d'evoquer ce passé plein de tourments m'envahit .
En fait , ANNI et moi etions deux etres inséparable .Notre amitier etait basée sur la sincérité . Meme si elle souriait encore et encore, souriait toujours ,ANNI savait et moi aussi que quelque chose la rongeait de l'interieur .En effet , ANNI fut orpholine de mére dés le bas age .Elle vivait dans la maison son de pére où la secode femme de ce dernier ne lui epargnait ni les coups , ni les durs corvées. Comme le destin peut etre cruelle parfois. ANNI a perdu sa mére dés l'age de huit ans,et elle a souffert depuis son jeune age ,car vivait avec une belle mére médiocre qui etait le mal incarné. Cette femme etait une dame fiére ,méchante,agréssive,hypocrite,egoiste , lache ,une veritable sorcière . Elle n'eprouvait aucune affection pour la pauvre orpheline. Anni etait malheureuse ,bien que sonpére fut riche et qu'il l'aimait beaucoup. Mais ce dernier etait un homme faible et lache.
Je me souviens des chatillements corporels qu'elle recevait sans aucune raison ,son pére n'osait pas s'en méler car à chaque fois qu'il essayait de le faire, la mechante femme lui menaçait de retourner chez ses parents.
Je me souviens des accusations de vol à tort,
Je me rappelle des jour de famine intense,
Je me rappelle de sa cicatrice à l'epaul droit laisser pour une marque de fer chauffée,
Je me rappelle des jour ou elle s'endormait en classe ,
Je me souviens des fouets de son pére ,
Je me souviens quand elle versait de chaudes larmes dans mes bras,
Je me rappelle egalement des jours ou elle pouvait s'echapper de samaison pour aller pleurer sur la tombe de sa mére,
Je me rappelle,je me rappelle, je me rappelle
Malgré cette souffrance que lui faisait endurer sa méchante belle- mére ,ANNI aimait vraiment sa demi-soeur Maty ,elle disait souvant que Maty et elle portaient le meme sang
ANNI n'a jamais etait ébranler par les multiples signes de gentillesse,ni par les appels émouvants et réitérés d'un pére dont la tendresse ne trouvait aucun echo.
Elle n'a jamais vulu répondre à mes nombreuses tentatives de lui faire comprendre raison"ANNI, dans cette vie tout passe, et chaque chose arrive pour une raison bonne ou mauvaise ,positive ou négative,il faut juste savoir oublier pardonner. Mais surtout ne perds pas de vue que ton pére reste ton péret que tu n'a donc pas le droit de le juger ,car si tu le fais ça pourrais te porter préjudice".
Comment aurais- je pu deviner qu'elle etait sérieuse lorsqu'elle me disait: un de ses jours , je rejouindrais ma mére ,car c'est la seule personne qui m'aime et me comprend réellement .Non lui disais-je ,la mort n'est pas une solution et tu sais parfaitement que c'est faut ,moi je t'aime et je te comprends.
Un jour ,je parti rendre visite à ma fidéle amie . Et comme à l'accoutumé,j'ai pas frapper à la porte de la chambre avant d'y entrer . Et là , je vis ANNI couché par terre ,deja isoler du monde des vivants . Mes cris et pleures alertèrent le voisinage qui remplissent la demeure. Alor les gens commencèrent à pleurer, se lamenter . ANNI serait elle vraiment partis ? Me demandais-je.
En ce moment là , la méchante maratre était resté bouche bée,car tout le monde etait témoin de son comportement en vers la peuvre défunte.
Une femme s'exprima enfin : "hier nuit,elle est venu puiser de l'eau dans notre puit, elle est donc morte d'une mort naturelle".
Suis-je entrain de rever ? Curifiée ; j'ecoute des mots qui créent au tour de moi une atmosphére nouvelle ou j'évolue et étrangére parmi ces gens immobiles . Mais moi je sais , qu'elle n'est pas morte d'une mort naturelle. Rien qu'en voyant la corde attaché au tour de son cou ,et ses médicaments vidées alors qu'il en restait deux douzaines. ANNI , ma regretable amie s'est suicidée. Elle qui fut une fille belle oui d'une beauté naturelle que toutes les filles jalousaient ,aux dents de lait ,elle qui illimunait tout sur son passage ,elle qui etait toujours souriente et pleine de vie ,elle qui revait de défendre les droits des enfants ; n'en pouvait plus . Elle est parti.
C'etait pas un reve , mais un coup dur , une décéption sans pareil ,car j'ai perdu un etre qui m'etait cher ; et ma bléssure entre-ouverte ne se cicatrisera jamais.