Toute histoire commence un jour, quelque part. Ce soir là, Régine nous conta son histoire, une histoire époustouflante, l’histoire de sa vie, une sorte de confidence.
Tout le monde disait du bien de toi que tu étais un amour , moi de même je le savais . Mais tu sais quoi, je te reprochais toujours une seule chose le fait de n’avoir jamais eu du temps pour moi serait-ce causer avec moi. Et oui lors de ma première venue, tu venais me voir tous les soirs soit disant que tu all me tenir compagnie jusqu’à un temps. Lorsqu’on entamait une discussion tu T’allongeais sur le divan et à peine quelques mots échangés et tu te mis à somnoler. Je n’arrivais cependant pas à exprimer ma déception vis-à-vis de cette attitude. Et puisque j’étais là pour une compétition, tu m’avais promis me faire promener le soir si tout allais bien et ce jour là, tu as enfin rempli ton engagement. En toute franchise , j’ai aimé la balade et le fait d’être derrière toi sur ta moto me réconfortait. Je me sentais tout simplement en sécurité. Ce soir là, te souvient tu ? On est allé chez tes amies de l’association X, j’étais dans tous mes états puisque vous étiez en parfaite discussion dans une langue que je ne comprenais pas et ce jusqu’à une heure tardive . Je me sentais plus ou moins vexé mais je ne dis rien . lorsque minutes passé de trente-neuf minutes sonna, tu décida enfin de partir. J’étais tellement vexé que j’avais plus envie de te dire mot. Lorsque tu démarra ta moto et que je montai s là-dessus, je sû que tu savais que j’étais fâché . Tu m’en fit la remarque mais je dis semblant de le reconnaître, et je ne cessai de répéter que je voulais rentrer chez moi. Tu me touchait la cuisse de temps en temps et me demandais pourquoi j’étais fâché mais je disais toujours que je n’étais pas fâché et que je voulais juste rentrer chez Moi. Ce jour là même si tu ne le savais pas , je ressentais un petit brin d’amour pour toi, comme si je commençais une nouvelle expérience, une nouvelle vie, un nouveau départ. Tu continuais par rouler , sans mot dire, mais je savais que tu mijotais quelques choses dans ta tête. Nous arrivâmes au niveau d’un carrefour où se trouvait deux bars, tu me demanda le quel des deux bars je voulais. Je continuai de faire semblant d’être toujours fâché et je te répondit que je ne savais pas puis je ne cessai de dire que je voulais rentrer. Tu réfléchis et tu choisis un des deux bars. Celui que tu avais choisi était sûrement l’idéal pour toi mais pas pour moi. Il y avait une forte musique , et c’était le hip-hop, on apercevait des gens qui aimaient bien cette variété de musique et en plus c’était des habitués du coin. Il y avait des gens de toutes les catégories, des fumeurs, des fêtards, des bandits... Franchement le cadre ne me paraissait as idéal mais je dû faire avec puisque je remarquai que tu aimais ce genre de musique. Nous primes chacune une petite sucrerie, à base de malt. Comme c’était sucré j'eu de douloureux mal de ventre et je ne pu me contenir. Je devais te le dire , puisqu’à ce instant j'eu vraiment envie de renter, retrouver mon doux lit . Je jetai un coup d’œil rapide sur ma montre et je me rendit compte qu’il était déjà une heure passé de vingt cinq minutes. Franchement je fus terriblement énervé puisque j’avais non seulement mal au ventre mais j’avais très froid. Nous quittâmes immédiatement le lieu puis tu me conduit à mon logement. Ah ! Je fus encore une fois déçu ce jour là , nous avions sonné plusieurs fois sans que le gardien ne vienne nous ouvrir. J’avais toujours mal au ventre et très froid. Puis une idée me traversait la tête, ce qui me fit prier pour que le gardien ne vienne pas nous ouvrir. J’avais voulu passer la nuit chez toi. Il était déjà deux heures du matin. Tu as sonné sans succès et d’un air désolé, tu me fois savoir que j’allais passer la nuit chez toi. Tu n’imaginais même pas la joie que je ressenti dans mon cœur, et pendant une minutes j’oubliai le mal que j’avais. Et nous primes la route pour ta demeure, il était déjà trois heure du matin, le quartier très calme, et dans ta maison, tout le monde dormais. Heureusement que tu avais le double des clés, tu ouvris le portail, puis entra ta moto et me fit assoir sur la terrasse pour apprêter mon lit. Une fois assise , je compris une chose, j’entendais des voix à l’intérieur, tu réveilla ton cousin pour qu’il dresse le lit sur lequel il était couché pour que je puisses me reposer. Je compris aussi que tu partageais la même chambre que lui. Lorsque tu me fis entrer, je sentis une sorte de peur ,mais je ne compris pas pour quoi, sûrement parce-que vous étiez trois garçons et moi la seule fille. J’étais sur mes qui-vive puis j’éprouvais au même moment de la peine puisque en me cédant votre chambre, vous vous étiez partager le salon. J’avais mal, je me sentais tout d’un coup coupable, si je n’étais pas sortis avec toi, rien de telle ne serais arrivé. Cette nuit là je dus livrer un grand combat avec les moustiques qui sifflaient ça et là, dans tous les sens, je pouvais même les apercevoir. Le lit était si vaste que je dû me coucher sur un côté. Je priais au fond de moi, dans mon cœur, je récitai ce jour là le chapelet, c’était dimanche et c’était comme une tradition pour moi de prier avant de dormir. J'eu un sommeil de lapin, je dormi très mal et me réveilla tôt, je jetai un coup d’œil rapide au salon ,puis je me rendit compte que vous dormiez toujours, alors je retournai dans la chambre . Quelques minutes écoulés et je vis ton cousin entrer en me disant le bonjour matinal, franchement je n’avais qu’une chose en tête, retourné à mon logement. Un peu plus tôt lorsque nous arrivâmes chez toi, je remarquai une voiture RAV quatre de couleur cendre et je me demandais tout au fond de moi à qui pouvait appartenir cette voiture. Je trouvai la réponse à ma question ce matin lorsque j’entendis dans la cour de la maison la voix d’une femme, je pouvais immédiatement deviner qu’il s’agissait d’une voix de femme âgé, ce qui me fit conclure que c’était ta maman. J'eu encore plus peur puisque j’imaginais sa réaction si elle me trouvait là, elle allait sûrement se poser plusieurs questions et certainement te faire des remontrances. C’est ce qui m’a poussé à continuer de dire que j’avais toujours mal , puis j’avais pas pu digérer pour que tu m'emmènes immédiatement chez moi pour éviter de te créer des problèmes. J’ai aussi était impressionné par le décor de ta chambre malgré la bazar, je ressentais une certaine fierté quand je vis toutes ces attestations que tu avais reçu, ces trophées, waouw je voyait en toi un talent potentiel , ce qui m’ encourageait à continuer à me battre malgré les durs épreuves de la vie, à ne jamais reculer, à persévérer, à aller de l’avant . Je pris quelques cinq bonnes minutes pour revoir le film de ma vie, de ma naissance à ce que je suis présentement, à revoir tout mon parcours, à rêver de ce que je serai plus tard. Quand je te voyait je me donnais l’envie cette fois ci de me battre encore plus , de viser loin. Tu pris le temps de ranger tes effets et me ramena à la maison. Quand tu me demanda ce que j’allais prendre au petit déjeuner, je te fis savoir que je n’avais pas faim parce-que je n’avais pas digérer. Hélas ! C’était faux , ce qui avait estomper ma faim, c’était ce talent que je voyais en toi. Quand je rentrais dans ma chambre, j’ai versé des larmes , de chaudes larmes, mon amour pour toi avait du coup changé , je me disais pourquoi Dieu ne m’a pas donner un grand frère ?. Je me disais que je serais prête à tout donner pour que tu sois mon grand frère, tu sois toujours là pour me soutenir, me conseiller, me cajoler, mais hélas ! Pourquoi j’étais l’aîné de la famille ? Pourquoi ? Autant de questions que je me posais et dont je ne trouvais de réponses. Je pleurai de tout mon âme. Même à travers ces lignes quand je me rappelles, je verses toujours des larmes. Mais au fond de moi je te considères comme ce frère que la vie m’a arraché. Après avoir pleuré que je m’endormis, je ne sais plus comment c’est arrivé. Lorsque je me réveilla, je remarquai qu’il était déjà onze heures . A cet instant je sentis une immense faim, il me restait encore un peu de fromage et du pain, je me contentais de ça pour le moment. Ce jour là je me souviens avoir passé le reste de l’après-midi chez toi. J’étais aussi mal en point de savoir que tu allais nous quitter le lendemain pour la Côte-d’Ivoire. À peine j'eu le temps de te connaître que encore une fois, je me disais pourquoi le bon Dieu me sépare encore de toi. C’est pourquoi je faisais tout mon possible pour passer du temps avec toi mais ce ne fut pas aussi le cas. Toi je t'appréciais vraiment, ce qui n’étais pas le cas pour ta petite sœur, je ne sais pas pourquoi je ne l’aimais pas, et pourtant elle ne m’a rien fait. Le jour qui a suivi ton départ, franchement j’étais moi aussi pressé de rejoindre mes parents dans l’autre capitale, je devais aller à une séance de prise de photo , monsieur S accordait une importance à la ponctualité, mais ceux qui étaient charger de m’y emmener banalisaient tout , ils m’ont ignoré et on passé leur temps à discuter, en me laissant seul face à mon destin , c’était pareil pour la compétition et je dû me déplacer, tout en arrivant en retard. Ce cauchemar pris fin le jour où j’arrivai enfin chez moi et retrouvant mes parents surtout ma maman, celle qui est ma conseillère, ma confidente, mon refuge et ma source de joie.
J’ai pas eu une enfance paisible contrairement aux autres enfants. J’ai grandi sans avoir mon papa à mes côtés, il partait tôt et revenait tard dans la nuit pendant que je dormais puis le plus souvent voyageait. Il aimait faire des disputes à ma mère , innocente qu’elle était, elle était toujours soumise comme la plupart de ces femmes qui sont sans défense pour revendiquer leur droits . Et oui, ma mère faisait parti de ces femmes battantes qui étaient toutes prêtes à se sacrifier pour leurs enfants. Elle se battait jour et nuit pour moi ainsi que mes petits frères. Le peu qu’elle avait pour manger , elle nous le donnait et restait affamée. Elle a souffert pour nous mais a sû prendre soin de nous. Quand j’étais au cours élémentaire deuxième année, elle suivait une formation de brevet de technicien supérieur en informatique. Après l’obtention de son diplôme, elle parvint donc à trouver un emploi dans une microfinance. Elle avait un bon revenu , s’occupait de nos besoins, assurait notre alimentation , bref elle était toujours là pour nous. Mon père lui j’avais un peu peur de lui , vu son tempérament, il était le plus souvent nerveux et à la moindre erreur, il nous cognait la tête. Oh ! Triste souvenir, que j’ai bien envie d’oublier. Suite à l’obtention de mon certificat d’études du premier degré, mes parents décidèrent de m’envoyer dans une école marianiste afin de poursuivre mes études. J’y fis le collège puis le lycée et vécu de nouvelles expériences. En seconde, j’ai pris l’habitude de m’abonner à la bibliothèque . j’y allais durant toutes mes récréations, pour lire, acquérir un savoir, et grâce à mes lectures, je réussissais bien mes devoirs de français. Ajouté à tout ceci, je participais également à des émissions radiophoniques . Grâce à ma tendre maman j’ai pris le goût de participer à des émissions radiophoniques. J’étais devenu populaire sur une chaîne de radio locale. Ma maman m'encourageait à passer divers concours littéraire, j’en passais, gagnait des prix et j’étais fière de moi-même. Jusqu’au jour où je passa un grand concours d’orthographe et de maîtrise de langue, cette phase fut la phase la plus amère de toute mon existence. Je me souviens bien être en tête de la compétition jusqu’à la phase finale où je fus éliminé de façon arbitraire. Ce jour là je sus que rien ne se faisait sans rien. Tout avait été truqué, les résultats étaient faux et même mes professeurs en étaient témoins et firent de leur mieux pour plaider en ma faveur mais hélas ! Leurs efforts furent vains .
J’ai appris durant mon second séjour à vivre seule et à affronter les épreuves de la vie.
C'est ainsi que s'acheva cette confidence. C'est comme ça qu'on appris d'elle.