Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître. Voilà comment s'est terminée la journée d'hier, j'ai été encore puni comme d'habitude. Mais hier, Monsieur NTEMBE-NTEMBE Idi avait dépassé les limites. Pour qui même se prenait-il ? Vraiment, je ne compris plus ce monde. Mais attend, pourquoi est-ce que je parle seul ! Bon, je pense qu'il est déjà 14 h 30 min, je dois aller chez Keren comme convenu, j'espère que je n'ai rien oublié, surtout les craies blanches. Je dois d'abord l'appeler pour m'assurer qu'il est bien chez lui.
- Allo, Keren !
- Oui, allo ! qui est-ce ?
- C'est Delajoi, tu n'as plus mon numéro de téléphone ?
- Ah oui, excuse-moi Delajoi, je viens de réactiver ma carte Sim aujourd'hui, j'avais perdu tous mes contacts.
- Ah d'abord, mais j'espère que tu n'as pas oublié notre rendez-vous d'aujourd'hui ?
- Je t'entends mal Delajoi, que dis-tu ?
- Je parle de notre rendez-vous d'aujourd'hui !
- Vraiment, aujourd'hui le réseau fait défaut, Allo ! Allo ! Allo !
- Keren ! tu m'entends !
- L'abonné que vous avez appelez n'est pas disponible, veuillez le rappeler ultérieurement !
C'est par ce message du répondeur que pris fin notre conversation, la conversation entre Keren et moi, c'était aussi la fin d'une amitié de longue date. Le mot ultérieurement sonnait encore dans mes oreilles ! Je me retrouvais maintenant seul, sans mon unique ami, détesté par le personnel enseignant et par mes camarades de classes de mon école, j'étais devenu comme un inconnu. NTEMBE-NTEMBE Idi comme je l'appelais souvent, continuait de me cognez. Je me sentais comme cet adolescent de 15 ans qui se sentait seul en perdant Bella. Deux verbes gouvernaient mes pensées, se méfier et ne pas faire confiance à. Parfois, ma situation me semblait trop compliquée pour être réglée, pour changer de cap, pour enfin trouver le sourire. J'ai alors décidé de laisser l'école, mais pour se consacrer à quoi ? C'était ça la question qu'il fallait à tout prix que je réponde ! Des heures filaient, des jours passaient, la question posée ne trouvait pas toujours de réponse, jusqu'au jour où j'ai reçu un appel téléphonique du directeur de mon lycée et un courrier venant de France.
- Allo, est-ce Delajoi NDALA ?
- Oui, c'est moi, à qui ai-je l'honneur s'il vous plaît ?
- C'est Monsieur le proviseur du Lycée 29 mai 2021
- Oui Monsieur le proviseur, je vous écoute !
- D'accord, nous avons remarqué que vous ne venez plus aux cours, voilà pourquoi nous vous appelons pour vous demander pourquoi est-ce que vous ne venez plus aux cours ? Etes-vous malade ? Ou bien, il y'a autre chose qui dérange ?
- Euh !
- Bon, écoutez, demain à 10 h 30 min j'aurai besoin de vos parents ou de votre tuteur et vous au lycée, précisément dans mon bureau.
- D'accord Monsieur le proviseur.
- Donc on fait comme ça, passez une excellente journée !
- Pareillement !
- D'accord, merci !
Papa et maman travaillent du lundi au samedi, même le dimanche qui pour moi devrait être un jour de repos pour eux, hélas ! Ils sortent et rentrent toujours tard, fatigués. Demain, je dois chercher une autre personne pour qu'il soit mon tuteur devant Monsieur le proviseur, c'est ce que je me disais dans ma tête. J'avais toujours l'œil sur mon courrier que j'hésitais même d'ouvrir. « Cher Delajoi, J'espère que la famille se porte bien, de mon côté je me porte bien aussi...je serai au pays dans deux mois. Ta chère tante Clarisse PEPITIO ». Tantine Clarisse bientôt de retour au pays, c'est une bonne idée ! Ce qui est sûr j'ai maintenant faim, mais je n'ai plus rien sur moi, je dois quand-même aller chez le boutiquier.
- Bonjour !
- Oh, le vrai homme, le vrai de vrai, ça dit quoi ?
- Oh non, rien de spécial, juste la galère !
- Oh les boss ont toujours des sous sur eux !
- Ne dis pas ça, les gens dans la boutique peuvent me braquer, alors que moi-même je n'ai rien sur moi.
- Ah boss, mais à part ça ?
- Ah, on est là mon frère, toujours dans la routine !
- Ah boss, c'est même ça !
- Au fait, je suis venu emprunter quelques denrées alimentaires chez toi, je te rembourserais demain, j'espère que ça ne te dérange pas !
- Oh non boss, la vie d'un homme c'est comme ça hein, je comprends très bien, vraiment ça ne me dérange pas.
- Ah merci beaucoup !
- De rien boss, au fait, moi aussi j'ai souffert, plus que même le mot souffert, même pour quitter mon pays, laissant ma famille, mes amis, ma culture...etc. et venir chercher l'argent ici, vraiment ce n'était pas facile. Vraiment, je comprends parfaitement ta situation, d'ailleurs moi-même j'ai vécu ça. Vraiment boss, je t'encourage à ne pas te décourager, surtout ne baisse pas les bras facilement, sois toujours travailleur, un jour ça marchera, j'en suis totalement sûr à 100 %.
- Merci beaucoup, c'est très encouragent !
- D'accord boss, mais boss, qu'est-ce que je peux t'emprunter comme bouffe ?
- Euh, donne-moi deux boites de sardines, deux paquets de spaghettis, deux oignons, un petit sachet de bouillon cube, un quart d'huile et une boite de tomate. Je pense que ça sera tout !
- D'accord boss, et moi je t'offre cinq œufs comme cadeau !
- Ah ça, c'est gentil mon frère !
- Ok boss, voilà la bouffe, faut bien tenir le sachet, car les œufs sont fragiles !
- Merci pour le rappel, au fait, le total fait combien ?
- Le total fait 1700, boss !
- D'accord bonne journée, donc à demain !
- Pareillement, boss !
Le boutiquier m'a vraiment aidé aujourd'hui hein, ce qui est sûr le problème du ventre est réglé, il reste celui du tuteur, mais où trouver quelqu'un de dispo demain ? Bon, je vais bien réfléchir à la maison, à tête reposée. Le lendemain matin à 8 h 03 min, j'étais dehors posté devant une parcelle inachevée dans notre quartier, le but c'était de chercher un adulte sympa et disponible, qui accepterait d'être mon tuteur, mes parents étaient occupé, on n'avait même pas des longues conversations, quand ils rentraient tard la nuit, j'étais déjà au lit, et quand ils sortaient tôt le matin, j'étais encore au lit. Ils me laissaient toujours comme d'habitude un message et de l'argent sur la table à manger. Cette façon de faire ne m'apportait rien, sauf le sentiment d'être un inconnu dans la maison familiale, je vivais avec des gens que je ne voyais pas, c'était comme si je vivais seul, et que l'argent et le message que mes parents me laissaient sur la table sortaient de l'inconnu, du méconnaissable. J'avais parfois l'impression d'être dans la peau du fameux personnage adolescent de 15 ans qui avait perdu Bella. A 8 h 30 min, je pensais pouvoir trouvé mon fameux tuteur, hélas, je me trompai, il était assoiffé d'argent, pensant pouvoir trouvé un nouveau job, il semblait oublié qu'il s'adressait à un mineur. Finalement, j'avais fini par trouver, un adulte qui accepta d'être mon tuteur. Mon « Tuteur » et moi arrivèrent au Lycée 29 mai 2021 à 9 h 45 min, à 10 h 30 min convenu, commença la réunion.
- Bonjour Monsieur, Bonjour Delajoi
- Bonjour Monsieur le proviseur
- Je vous aie appelez aujourd'hui, pour parler de l'élève Delajoi NDALA.
- Oui, qu'a-t-il fait ?
- Nous avons remarqué qu'il sèche maintenant les cours, nous ignorons la raison !
- D'accord, je voulais signaler qu'un certain Monsieur NTEMBE-NTEMBE Idi cognait tous les jours l'élève Delajoi NDALA ici présent, parce qu'il refusait juste de l'appeler par Maitre, vous imaginez ! Surtout plus de haine et de rancœur que cela peut produire. Monsieur le proviseur, veuillez noter que la liste des enseignants ayant le même comportement que ce fameux NTEMBE-NTEMBE Idi n'est pas exhaustive !
- Vraiment, c'est ma première nouvelle Monsieur !
- Bah, vous êtes directeur hein ! Vous auriez dû le savoir ! Vous ne savez pas pourquoi l'élève Delajoi NDALA ici présent, n'appelle pas certains enseignants par Maitre, cogner est là que pour créer plus de haine et de rancœur, le mieux serait de demander à l'élève Delajoi NDALA ici présent pourquoi n'appelle-t-il pas les enseignants par maitre, plutôt de le cogner à chaque fois.
- Allo, Keren !
- Oui, allo ! qui est-ce ?
- C'est Delajoi, tu n'as plus mon numéro de téléphone ?
- Ah oui, excuse-moi Delajoi, je viens de réactiver ma carte Sim aujourd'hui, j'avais perdu tous mes contacts.
- Ah d'abord, mais j'espère que tu n'as pas oublié notre rendez-vous d'aujourd'hui ?
- Je t'entends mal Delajoi, que dis-tu ?
- Je parle de notre rendez-vous d'aujourd'hui !
- Vraiment, aujourd'hui le réseau fait défaut, Allo ! Allo ! Allo !
- Keren ! tu m'entends !
- L'abonné que vous avez appelez n'est pas disponible, veuillez le rappeler ultérieurement !
C'est par ce message du répondeur que pris fin notre conversation, la conversation entre Keren et moi, c'était aussi la fin d'une amitié de longue date. Le mot ultérieurement sonnait encore dans mes oreilles ! Je me retrouvais maintenant seul, sans mon unique ami, détesté par le personnel enseignant et par mes camarades de classes de mon école, j'étais devenu comme un inconnu. NTEMBE-NTEMBE Idi comme je l'appelais souvent, continuait de me cognez. Je me sentais comme cet adolescent de 15 ans qui se sentait seul en perdant Bella. Deux verbes gouvernaient mes pensées, se méfier et ne pas faire confiance à. Parfois, ma situation me semblait trop compliquée pour être réglée, pour changer de cap, pour enfin trouver le sourire. J'ai alors décidé de laisser l'école, mais pour se consacrer à quoi ? C'était ça la question qu'il fallait à tout prix que je réponde ! Des heures filaient, des jours passaient, la question posée ne trouvait pas toujours de réponse, jusqu'au jour où j'ai reçu un appel téléphonique du directeur de mon lycée et un courrier venant de France.
- Allo, est-ce Delajoi NDALA ?
- Oui, c'est moi, à qui ai-je l'honneur s'il vous plaît ?
- C'est Monsieur le proviseur du Lycée 29 mai 2021
- Oui Monsieur le proviseur, je vous écoute !
- D'accord, nous avons remarqué que vous ne venez plus aux cours, voilà pourquoi nous vous appelons pour vous demander pourquoi est-ce que vous ne venez plus aux cours ? Etes-vous malade ? Ou bien, il y'a autre chose qui dérange ?
- Euh !
- Bon, écoutez, demain à 10 h 30 min j'aurai besoin de vos parents ou de votre tuteur et vous au lycée, précisément dans mon bureau.
- D'accord Monsieur le proviseur.
- Donc on fait comme ça, passez une excellente journée !
- Pareillement !
- D'accord, merci !
Papa et maman travaillent du lundi au samedi, même le dimanche qui pour moi devrait être un jour de repos pour eux, hélas ! Ils sortent et rentrent toujours tard, fatigués. Demain, je dois chercher une autre personne pour qu'il soit mon tuteur devant Monsieur le proviseur, c'est ce que je me disais dans ma tête. J'avais toujours l'œil sur mon courrier que j'hésitais même d'ouvrir. « Cher Delajoi, J'espère que la famille se porte bien, de mon côté je me porte bien aussi...je serai au pays dans deux mois. Ta chère tante Clarisse PEPITIO ». Tantine Clarisse bientôt de retour au pays, c'est une bonne idée ! Ce qui est sûr j'ai maintenant faim, mais je n'ai plus rien sur moi, je dois quand-même aller chez le boutiquier.
- Bonjour !
- Oh, le vrai homme, le vrai de vrai, ça dit quoi ?
- Oh non, rien de spécial, juste la galère !
- Oh les boss ont toujours des sous sur eux !
- Ne dis pas ça, les gens dans la boutique peuvent me braquer, alors que moi-même je n'ai rien sur moi.
- Ah boss, mais à part ça ?
- Ah, on est là mon frère, toujours dans la routine !
- Ah boss, c'est même ça !
- Au fait, je suis venu emprunter quelques denrées alimentaires chez toi, je te rembourserais demain, j'espère que ça ne te dérange pas !
- Oh non boss, la vie d'un homme c'est comme ça hein, je comprends très bien, vraiment ça ne me dérange pas.
- Ah merci beaucoup !
- De rien boss, au fait, moi aussi j'ai souffert, plus que même le mot souffert, même pour quitter mon pays, laissant ma famille, mes amis, ma culture...etc. et venir chercher l'argent ici, vraiment ce n'était pas facile. Vraiment, je comprends parfaitement ta situation, d'ailleurs moi-même j'ai vécu ça. Vraiment boss, je t'encourage à ne pas te décourager, surtout ne baisse pas les bras facilement, sois toujours travailleur, un jour ça marchera, j'en suis totalement sûr à 100 %.
- Merci beaucoup, c'est très encouragent !
- D'accord boss, mais boss, qu'est-ce que je peux t'emprunter comme bouffe ?
- Euh, donne-moi deux boites de sardines, deux paquets de spaghettis, deux oignons, un petit sachet de bouillon cube, un quart d'huile et une boite de tomate. Je pense que ça sera tout !
- D'accord boss, et moi je t'offre cinq œufs comme cadeau !
- Ah ça, c'est gentil mon frère !
- Ok boss, voilà la bouffe, faut bien tenir le sachet, car les œufs sont fragiles !
- Merci pour le rappel, au fait, le total fait combien ?
- Le total fait 1700, boss !
- D'accord bonne journée, donc à demain !
- Pareillement, boss !
Le boutiquier m'a vraiment aidé aujourd'hui hein, ce qui est sûr le problème du ventre est réglé, il reste celui du tuteur, mais où trouver quelqu'un de dispo demain ? Bon, je vais bien réfléchir à la maison, à tête reposée. Le lendemain matin à 8 h 03 min, j'étais dehors posté devant une parcelle inachevée dans notre quartier, le but c'était de chercher un adulte sympa et disponible, qui accepterait d'être mon tuteur, mes parents étaient occupé, on n'avait même pas des longues conversations, quand ils rentraient tard la nuit, j'étais déjà au lit, et quand ils sortaient tôt le matin, j'étais encore au lit. Ils me laissaient toujours comme d'habitude un message et de l'argent sur la table à manger. Cette façon de faire ne m'apportait rien, sauf le sentiment d'être un inconnu dans la maison familiale, je vivais avec des gens que je ne voyais pas, c'était comme si je vivais seul, et que l'argent et le message que mes parents me laissaient sur la table sortaient de l'inconnu, du méconnaissable. J'avais parfois l'impression d'être dans la peau du fameux personnage adolescent de 15 ans qui avait perdu Bella. A 8 h 30 min, je pensais pouvoir trouvé mon fameux tuteur, hélas, je me trompai, il était assoiffé d'argent, pensant pouvoir trouvé un nouveau job, il semblait oublié qu'il s'adressait à un mineur. Finalement, j'avais fini par trouver, un adulte qui accepta d'être mon tuteur. Mon « Tuteur » et moi arrivèrent au Lycée 29 mai 2021 à 9 h 45 min, à 10 h 30 min convenu, commença la réunion.
- Bonjour Monsieur, Bonjour Delajoi
- Bonjour Monsieur le proviseur
- Je vous aie appelez aujourd'hui, pour parler de l'élève Delajoi NDALA.
- Oui, qu'a-t-il fait ?
- Nous avons remarqué qu'il sèche maintenant les cours, nous ignorons la raison !
- D'accord, je voulais signaler qu'un certain Monsieur NTEMBE-NTEMBE Idi cognait tous les jours l'élève Delajoi NDALA ici présent, parce qu'il refusait juste de l'appeler par Maitre, vous imaginez ! Surtout plus de haine et de rancœur que cela peut produire. Monsieur le proviseur, veuillez noter que la liste des enseignants ayant le même comportement que ce fameux NTEMBE-NTEMBE Idi n'est pas exhaustive !
- Vraiment, c'est ma première nouvelle Monsieur !
- Bah, vous êtes directeur hein ! Vous auriez dû le savoir ! Vous ne savez pas pourquoi l'élève Delajoi NDALA ici présent, n'appelle pas certains enseignants par Maitre, cogner est là que pour créer plus de haine et de rancœur, le mieux serait de demander à l'élève Delajoi NDALA ici présent pourquoi n'appelle-t-il pas les enseignants par maitre, plutôt de le cogner à chaque fois.