Tous les 25 décembres, un évènement extraordinaire se produit, quelque chose d'inouï dont on ne se lassera jamais. Notre soleil nous livre le plus beau des spectacles, et tout le monde en profite. Cette journée-là, le soleil relâche des millions de grands rayons lumineux visibles à l'œil nu. On peut les voir rebondir sur chaque maison, danser entre les arbres, tournoyer dans les airs, flotter sur les rivières ou encore nous livrer des cadeaux.
Et quand vient la nuit, bercer par les doux rayons de la lune, nos rêves s'apaisent et se calment et cette nuit-là, personne ne fait de cauchemar, ni ne commet aucun crime.
***
Clara s'endormit profondément après avoir passé la journée à profiter du spectacle. Mais elle fit un cauchemar ! Et rêva qu'un homme avait commis un crime, il avait tué une jeune fille, sans raison. C'est alors qu'elle s'est assise sur son lit, terrifiée et bien déterminée à découvrir si ce cauchemar était bien réel. Elle prit alors un vieux sac avec à l'intérieur : une lampe, un sandwich et une corde. Elle descendit les escaliers de l'orphelinat, longea la route pour enfin arriver à la gare, un train s'apprêtait à partir pour Marseille et c'était justement sa destination. Le lendemain à 9h00, elle était enfin arrivée, le soleil était déjà haut dans le ciel, et la rue où elle se rendait n'était pas très loin de la gare.
Cette rue était sombre, étroite et dangereuse. Clara n'avait guère envie d'aller s'aventurer dans cette rue. Clara avait treize ans mais elle était assez petite, elle était habillée en garçon et elle avait des habits de mauvaise qualité, car l'orphelinat n'était pas très riche. Elle mit alors un pied dans la rue puis l'autre, enfin entra pour de bon dans l'obscurité.
Cette rue était sombre, étroite et dangereuse. Clara n'avait guère envie d'aller s'aventurer dans cette rue. Clara avait treize ans mais elle était assez petite, elle était habillée en garçon et elle avait des habits de mauvaise qualité, car l'orphelinat n'était pas très riche. Elle mit alors un pied dans la rue puis l'autre, enfin entra pour de bon dans l'obscurité.
« J'avance lentement, mais sûrement !» Pensait-elle. Puis, tout à coup, elle s'arrêta net, sur la porte malgré l'obscurité, on pouvait lire le numéro 29. Alors, forcément, pour vous, cela n'évoque rien, mais Clara était sûre d'avoir vu ce numéro dans son rêve. Elle entra avec hésitation, car j'avoue qu'elle eut plus d'une fois envie de rentrer chez elle, et de prévenir l'orphelinat que tout allait bien, mais elle était belle et bien entrée. C'est alors qu'elle découvrit le Vide, l'appartement était vide et mystérieux, mais il lui rappelait quelque chose. Elle était sur le point de partir, quand elle vit sur la porte une énorme trace de sang et si on se rapprochait, on pouvait y voir plusieurs coups de poignard. Le silence s'éparpillait partout autour d'elle et elle était sur une scène de crime terrifiante.
L'appartement avait été dévalisé, on pouvait y voir plusieurs papiers ou autres broutilles, que les voleurs n'avaient pas emportés car cela ne les intéressait pas. Mais Clara, tout cela, elle ne s'en souciait plus, car elle était obsédée par cette trace de sang. Et malgré la peur, elle décida d'enquêter. Elle sortit de l'appartement, mais elle n'avait plus d'indices. Clara n'avait plus rien pour continuer, elle était simplement traumatisée par le sang, elle ne voyait que ça dans sa tête. C'est alors qu'elle se souvint de la trace, mais surtout de cette gravure présente en haut de la porte : « Invenisti me invenisti me mortuum », ce qui voulait dire « Vous me trouvez, trouvez la mort » mais ça, elle l'ignorait. Un homme masqué arriva par derrière, recouvrit d'un sac la tête de Clara. Elle ne pouvait pas résister, c'est alors qu'elle s'évanouit à cause du manque d'oxygène et de la fatigue.
Elle se réveilla dans une pièce fermée et très sombre, impossible pour elle de savoir où elle se trouvait. Elle n'avait plus son sac, et commençait à perdre son sang-froid. Sans prévenir, la porte s'ouvrit et laissa place à un homme très grand et muni d'un revolver. Il lui planta son arme entre les deux yeux et la menaça de la tuer. Avec son regard glacial, il lui demanda : « Alors, tu te souviens de moi ? ». Il la regarda encore plus méchamment et lui dit « Ça ne t'a pas suffi la dernière fois ? ». Voyant l'incompréhension sur le visage de Clara, il décida de s'asseoir en face d'elle sur une chaise en bois rongée par les vers. « Tu ne te souviens pas ? Cette trace de sang, le poignard, l'appartement ? » dit-il d'une voix grave. « Mais cette fois, tu ne t'en sortiras pas vivante, ton amnésie s'estompe et le risque devient trop grand pour mo... ». La porte s'ouvrit avec fracas et laissa place à six hommes armés, qui pointaient le bout de leurs revolvers sur l'homme, qui, sans comprendre, tira sur Clara par réflexe.
« Clara, Clara Perret ? Vous allez bien ? » dit une voix étrangère que Clara ne reconnaissait pas. Mais quand elle ouvrit alors les yeux, elle découvrit une dame qui lui était familière. « Mais, oui... » pensa-t-elle, c'est l'infirmière de l'orphelinat. Il lui fallut plusieurs secondes pour se demander ce qu'elle faisait ici, et sans plus attendre, le demanda à l'infirmière, qui elle-même lui demanda de se calmer. L'infirmière prit alors un ton sérieux et lui dit : « Six hommes sont entrés dans la pièce, ce sont des hommes engagés par le gouvernement et chargés de te protéger, on t'a alors tiré dessus et tu t'es évanouie, un des six hommes a passé les menottes au grand monsieur assis en face de toi pendant qu'une ambulance venait te chercher, tu t'es alors retrouvée ici et on a emmené l'homme en prison. »
Clara était épuisée et souffrait énormément, alors elle se rendormit avec en mémoire seulement quelques traces de son passé...
Clara était épuisée et souffrait énormément, alors elle se rendormit avec en mémoire seulement quelques traces de son passé...