Je ne peux pas raconter d'où je viens , j'ai tout oublié.... 

 

Chapitre 1 : 

 

Farid, un jeune homme de 24 ans qui a quitté la Syrie, son pays d'origine, pour demander l'asile au Canada afin de terminer ses études et de préparer un doctorat en anglais, est stupéfait à son arrivée au Canada lorsqu'il rencontre deux hommes creusant une tombe pour une raison inconnue. Farid semble stupéfait par ce qu'il voit.

Farid : Bonjour les gars, que faites-vous ? Ce n'est pas bien.

Les deux jeunes hommes : Ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde pas. Nous avons travaillé ensemble et convenu d'une certaine somme, mais il est mort sans payer sa dette !

Farid : D'accord, d'accord, je suis prêt à vous donner tout mon argent, mais seulement si vous le laissez tranquille.

Les deux jeunes hommes : D'accord, bande de tarés !

 

Chapitre deux : 

Farid se réveille dans une pièce sombre, allongé sur un lit inconnu, le corps couvert de profondes blessures. À côté de lui, un homme dort dans son fauteuil, il semble avoir la quarantaine. C'est ici que commence le voyage de Farid.

Farid : Qui es-tu et où suis-je ? Et comment cela m'est-il arrivé ?

Homme : Calme-toi, mon ami, tu es en sécurité ici. J'ai malheureusement été renversé par ta voiture, mais le propriétaire a pris la fuite. Maintenant, tu es dans l'un des hôpitaux les plus luxueux, et les choses s'amélioreront bientôt. Ne t'inquiète pas.

Farid : Une voiture ? Un hôpital ? Mais je n'ai pas d'argent, et je suis venu au Canada seul, sans famille ni amis.

Homme : Ne t'inquiète pas, je te l'ai dit, ne t'inquiète pas, j'ai tout payé.

Farid : Quoi ? Quelle drôle de journée ! Merci, s'il te plaît, dis-moi comment je peux te remercier ?

 

Chapitre trois :

 Le lundi 7 février 2025, Farid sort de l'hôpital après dix jours d'hospitalisation. Les médecins le rassurent : sa santé est désormais excellente. Bien sûr, le bonheur de Farid est immense, car il va enfin pouvoir commencer ses études à l'université dont il a toujours rêvé. Il y rencontre Fatina, une belle Palestinienne à la peau claire et aux cheveux châtains ondulés. Elle est connue de ses camarades pour sa féminité débordante, son regard captivant et son sens de l'humour extrêmement séduisant. Elle semble s'intéresser à Farid en raison de sa vaste culture et de ses hautes valeurs morales.

Chapitre quatre :

 « L'École d'anglais ». Où chacun murmure à l'oreille de l'autre, avec un léger sourire, l'affection et les caresses entre Farid et Fatenah, ainsi que des allusions à l'amour. Ils échangent des regards admiratifs et affectueux, et pas seulement cela, ils échangent aussi des livres et des romans d'amour. Mais il semble que l'un d'eux ne s'en contente pas du tout ! Il s'agit de Johnny, le jeune homme russe qui est un collègue de Fatenah depuis leur première année d'université et qui est profondément amoureux d'elle. Il a tenté à plusieurs reprises de se rapprocher d'elle, mais elle a catégoriquement refusé, car il n'incarnait pas le garçon dont elle a toujours rêvé.

 

Chapitre cinq :

 Qui parmi nous peut supporter à la fois la jalousie, le rejet et l'amour ?
De nombreuses pensées maléfiques traversent l'esprit de Johnny alors qu'il cherche à se venger à tout prix de la fille qu'il a vraiment aimée, ou qu'il veut repousser l'homme qui a conquis le cœur de Fatina en un clin d'œil. Tant de colère, tant de douleur et tant de réflexions qu'il semble avoir pris une décision.
Le lendemain, comme d'habitude, Farid attend avec impatience l'arrivée de Fatina à l'université, mais les cours sont terminés et elle n'est pas encore arrivée. Son téléphone est hors service. Sa pauvre tante est partout à la recherche de sa nièce. Le soleil se couche et elle n'est toujours pas rentrée, contrairement à son habitude.
Farid l'appelle, mais en vain !

 

Chapitre six : 

À six heures du soir, Fatina se réveille menottée à une chaise en fer, et Johnny, qui a réussi son plan, se tient à côté d'elle.
Fatina : C'est toi ? Pourquoi me fais-tu ça ? Quand comprendras-tu que je ne t'aime pas, que je ne te veux pas, que tu n'as aucune dignité ?
Johnny : Intelligent comme toujours, tu sais que je t'adore, alors pourquoi es-tu venu ici ? Je te l'ai déjà dit, tu n'épouseras personne d'autre que moi, que tu le veuilles ou non.
Fatina : Impossible. Tu rêves, et je te conseille de me libérer.
Johnny : Où est ton amant ? Pourquoi n'est-il pas venu te sauver ? Il ne t'aimait pas ?
Fatina : Franchement, je te plains. Tu n'as pas réussi à attirer mon attention, alors tu n'avais pas d'autre choix que de me captiver. Pauvre de toi !

 

Chapitre sept :

 Faten se réveille à nouveau au milieu de la nuit, non pas à cause de l'effet des somnifères, mais à cause d'une violente dispute entre Johnny, son amant, et un autre homme. Il s'avère que Johnny est le même homme qui a aidé Farid lors de son accident de voiture à son arrivée au Canada. Il lui avait déjà raconté en détail où se trouvait Faten et comment elle avait été kidnappée, sans que personne ne sache comment il avait pu découvrir tout cela ! Farid parvient en effet à sauver son amant et à tenir Johnny responsable.

 

Chapitre huit : 

Soudain, Farid reçoit un appel de sa mère alors qu'il joue avec ses jumeaux. Il entend un cri muet.
Farid : « Bonjour, maman, comment vas-tu ? Quelque chose s'est mal passé ? Qu'est-ce qui ne va pas ? »
La mère répond, d'une voix mêlée de douleur et de gratitude : « Comment l'as-tu su, mon fils ? Qui te l'a dit ? »
Farid : « Je ne comprends rien à ce que tu dis ! Que veux-tu dire ? »
Mère : « Je veux dire, comment as-tu su que ton père était malade ? Ou plutôt, comment as-tu su le coût du traitement ? »
Farid : « Maladie ? Traitement ? Maman, explique-moi. »
Mère : « N'est-ce pas toi qui as payé tous les frais de traitement ? L'homme nommé Ihsan, à qui tu as demandé de s'occuper de nos affaires en ton absence, m'a appelé. Il a payé toute l'opération. »
Farid est sous le choc et appelle directement Ihsan.
Farid : « Bonjour, comment vas-tu ? » Maintenant, tu dois me dire tout de suite pourquoi tu es si gentil avec moi et ma famille ? Pourquoi est-ce que je te trouve toujours avant même de t'appeler ?
Ihsan : « Veux-tu vraiment savoir qui je suis ? »
Farid : Oui, et maintenant, s'il te plaît.
Ehsan : Je suis le mort dont tu as payé la dette !