Captive

- Maitre ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cognez, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maitre. Dit-il avec dédain en regardant cette être malfaisant qui a extorqué tout son avoir.
Des années de travail acharné à maigre revenus pour garantir au mieux la subsistance de sa famille. Il avait donc repris du courage face à ce sadique et son marchandage déplaisant, inconscient de la cruauté améliorée de ce dernier. Et à peine qu'il eu fermé la bouche. Bang, le coup parti, et sa femme vu s'écrouler devant ses yeux l'homme qui durant 30 années avait partagé sa vie. Sonnée, elle eu peu de temps pour réaliser et se jeter sur la dépouille, baignant dans son sang sur le sol poussiéreux. Elle voulue hurler mais la douleur resta coincée dans son thorax, pourtant elle criait de toutes ses forces, caressant le visage inerte de son bien- aimé, malgré ligoter par devant.
- May, Wow, may, cheri, « Mezanmi » ! Criait-elle, sous de multiple variation de ton.
C'était devenu un cauchemar encore plus sombre et le monstre qui avait tiré sur son mari. Le regardait à genoux, insensible à ces gémissements qui l'exaspérait même.
- Tu as vu ce qui s'est passé, Hein, tu as vu ? Dit-il à Mimose perdu dans ses pleures, qui ne l'entendit pas. Alors il le harponna par les cheveux puis posa le canon de son arme sur son visage.
- Je suis votre maitre et seigneur, vous n'êtes rien !
Elle regardait fixe ce jeune homme dérangé qui pour le bien de son ego avait descendu son homme, il faillait à tout pris qu'on l'appelle maitre. Elle, cela lui était bien égale, ils lui ont volé son courage, siphonner tout les biens de sa famille et ceux des amis proches, les poussant à faire vendre et s'endetter pour recouvrir leur libertés. Deux semaines depuis qu'ils sont au mains de ces bandits, elle a été violé devant son mari. Quand Il était encore en vie, elle tenait bon et elle doit continuer à le faire. Quatre enfants dont deux mineures ont fait des sacrifices pour les libérer. Malgré la douleur elle implora tout même la pitié de son bourreau et satisfais son ego.
- Ne me tuez pas, s'il vous plaiiit !
- ferme la, qui suis-je ? « guetmanmanw»!
- tu es le maitre, tu es le maitre ! Dit-elle en sanglotant.
- c'est cela même « bouzen ». Dit-il en ordonnant à l'un de ces pairs, de la trainée au coin loin du cadavre.
Puis ils sortirent de la pièce sombre, presque pleine à craquer de personnes horrifiées, impuissantes, ligoter et bâillonner. Pendant qu'elle pleurait, blottie sur le sol, la tête posée dans une marre de larmes, on pouvait entendre à l'extérieure une discussion entre ceux précédemment dans la pièce et d'autres fraichement arriver. Ils parlaient du cadavre à l'intérieur. La porte s'ouvrit deux entrèrent, puis le trainant par les pieds ils extirpaient le corps sans vie de la pièce. Scandalisée, elle voulut s'y opposer, mais sans moyens, elle fut tabassée. Son mari allait disparaître comme un chien errant. L'instinct de survie prédominait mais la résilience l'emportait peu à peu. Quelques minutes après qu'ils soient sortis, un silence glaciale régnait. Peut-être étaient-ils tous allés jeter le corps. Elle était la seule à avoir une mobilité moins restreintes. Elle marcha lentement vers la porte, puis posant ces mains sur la serrure, la fit pivoté doucement et l'attira sur elle. Les bordures de la porte quittait à peine la chambranle que ses mains se mit à trembloter. Elle se rappelait en boucles ses martyrs, et si l'un d'eux était derrière la porte. Les yeux de certains captifs sortaient de leurs orbites, bâillonnées ils se contentaient de mugir. Détacher-moi voulaient-ils dire, on veux partir. Incapable à s'y résoudre, elle ne prit aucun risque et alla se morfondre, recroqueviller dans son coin.
Au crépuscule, ils étaient tous là, on pouvaient sentir leur nourriture monter au plafond ainsi que la marijuana et l'alcool trempé, quand ils finissaient d'être ivre et givrer, ils entraient dans la pièce. Elle était terrorisé, mais cette fois-ci dénuer de volonté, elle n'opposa aucune résistance. Ils l'attrapèrent, pressant son torse contre le mur, ils écartèrent ses jambes en balayant ces pieds, puis ils enfoncèrent tour à tour leurs verges en elle en tournant brutalement des reins. Et pendant que quatre d'entre-eux se chamaillaient pour designer à qui le prochain, cinq autres impatients claquaient à la porte pour entrer, on aurait dit le cinéma du quartier. Ils étaient enthousiastes, tels des adolescents qui découvraient le sexe pour la première fois. Des jeunes à peine plus grand que son cadet de 19 ans. Quand ils eurent tous finit, celui-la qui avait abattu son mari entra, ces pairs l'appelait Ti-toro, il était vil et violent. S'étant effondrée à plat ventre, sa robe en dentelle remonter dans le dos, les fesses à l'air, leurs germes à textures variantes, odeurs suspectes, dégoulinaient de ses parties. Il prit position en califourchon sur ses entre-jambes, un joint à la main, il fumait, avec l'autre main, il écarta l'un de ces fessiers et la sodomisa. Désacralisant ce qu'elle avait de recul dans son intimité après 30 ans de mariage.

- C'est ainsi que je te veux ! c‘est moi le maitre ici. Dit-il en faisant des va et vient violents.
C ‘était la routine. La seule différence, aujourd'hui elle avait perdu une raison de vivre. Ils lui ont tout pris, même son humanité. Le lendemain la porte s'ouvrit, ils avaient ramené deux autres personnes à mettre en dépôt comme disaient-ils. Ils les ligotèrent et leur banda les yeux. Mimose assit dans son coin moribond, tel un zombie, regardait leurs faits et gestes sans voir. Ils le prirent violemment, l'escorta, la fit monter dans un véhicule immatriculer service de l'état. Sa famille disaient-ils n'avait plus un rond à fournir pour sa libération. De toute façon je serai libre aujourd'hui. J'irai rejoindre mon bien-aimé. Arrivé dans l'un des recoins reculer de la capital, le véhicule s'arrêta. Puis celui qui avait tué son mari, Ti-toro, brandit son arme sur elle.
- Descends le véhicule, « bouzen sal » ! Lui hurla t-il.
Elle sursauta, elle touchait la portière sans savoir comment l'ouvrir, divers choses lui traversaient l'esprit, une marre d'eau flottait sur ses pupilles.
- tu n'as pas entendu, « chawonyyyy ! met pat ou atè »!
L'instinct de survie l'emportait, elle avait peur de descendre. Allait-il m'abattre ici ? Elle se souvenue soudainement de son homme et de son courage. Ce n'est pas une vie que de vivre dans la terreur.
- tu n'es maitre de personne. Dit-elle le regardant fixe, puis elle descendit du véhicule...