Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
Les larmes permettent d’alléger les maux du cœur , et ça fait partie de la vie.
Suis-je inhumaine ?Je n’ai versé aucune larme.
Ne dit-on pas qu’une femme est un mélange de sentiments ?
Ne suis-je pas une femme ?
Me revoilà sur cette même chaise 20 ans après, entrain de siroter un jus devant
Zadig de Voltaire , mes pensées cheminent et se bousculent dans ma tête ,à vrai
dire cet endroit n’a pas du tout subi un grand changement ,c’était comme
avant :vert couleur des rideaux, blanc marrons couleurs des murs.
Les mots de mon feu professeur de français me reviennent : « L’amour est
l’essence de la vie Marie, tu as beau cacher tes sentiments, ta carapace finira par
tomber »
Je me rappelle l’avoir défié du regard , il me lança un sourire moqueur en me
disant
-Ma très chère Marie ,même ton prénom t’a trahi ,mélange le et tu verras quel
verbe tu auras . Curieuse que j’étais je le fis et découvris :aimer
Etant une jeune fille très studieuse je n’accordais pas d’importance à l’amour,
contrairement aux jeunes filles de mon âge.Même avec les ventilateurs ,je sentais
les gouttes de sueurs qui dévalaient le long de mon corps .
Ah cet homme ! Et dire qu’au début je le détestais .La vie est pleine de
surprises....
Ces mots d’antan me revenaient encore : « Il faut avoir un mental d’acier, souffrir
est une option »
Je me levais brusquement, envahie par la nostalgie, les gardes du corps pétrifiés de
ma mine, me suivirent, j’étais prête à refaire ma vie....je me répétais cette phrase
tout au long du chemin menant au bâtiment E où étaient installées des tentes à
l’occasion de la cérémonie que j’avais organisée pour mon ancienne école afin de
donner des livres espérant ainsi qu’ils puissent changer la vie d’un individu comme
ça l’a était pour moi. Je remerciai le personnel de l’établissement et pris congé
sous les questions incessantes des journalistes :Maître sow ,est-ce vrai que vous avez été victime de violences conjugales ? Ne songez -vous pas à sortir de ce
mariage ?
J’emboitais le pas, direction ma voiture pour ne serait-ce que souffler un bon
coup....
Et dire qu’au début de notre rencontre , je croyais que c’était l’homme de ma
vie....on s’était connu à l’université où on a tissé de vrais liens.... Que dire parfois
la jalousie tue l’amour et c’est ce qui m’est arrivé avec lui d’abord ça vire à
l’obsession au final à la folie....le carrefour de l’amour n’est pas une route sure
pourtant j’y ai risqué ma liberté malgré les accidents qui s’y passent nuits et jours.
Doit-on rester avec quelqu’un qui nous pousse à être indifferente à la douleur?
Au point de prendre des choses qui, d’habitude ne sont pas normales, à la légère ?
Revenir dans cet endroit , m’as permise de réfléchir sur ma vie : Aucune femme
ne mérite de souffrir intérieurement et physiquement... Est-ce un crime que de
divorcer ? Non me dira-t-on ! Alors pourquoi est-ce que je reste ?
Les larmes permettent d’alléger les maux du cœur , et ça fait partie de la vie.
Suis-je inhumaine ?Je n’ai versé aucune larme.
Ne dit-on pas qu’une femme est un mélange de sentiments ?
Ne suis-je pas une femme ?
Me revoilà sur cette même chaise 20 ans après, entrain de siroter un jus devant
Zadig de Voltaire , mes pensées cheminent et se bousculent dans ma tête ,à vrai
dire cet endroit n’a pas du tout subi un grand changement ,c’était comme
avant :vert couleur des rideaux, blanc marrons couleurs des murs.
Les mots de mon feu professeur de français me reviennent : « L’amour est
l’essence de la vie Marie, tu as beau cacher tes sentiments, ta carapace finira par
tomber »
Je me rappelle l’avoir défié du regard , il me lança un sourire moqueur en me
disant
-Ma très chère Marie ,même ton prénom t’a trahi ,mélange le et tu verras quel
verbe tu auras . Curieuse que j’étais je le fis et découvris :aimer
Etant une jeune fille très studieuse je n’accordais pas d’importance à l’amour,
contrairement aux jeunes filles de mon âge.Même avec les ventilateurs ,je sentais
les gouttes de sueurs qui dévalaient le long de mon corps .
Ah cet homme ! Et dire qu’au début je le détestais .La vie est pleine de
surprises....
Ces mots d’antan me revenaient encore : « Il faut avoir un mental d’acier, souffrir
est une option »
Je me levais brusquement, envahie par la nostalgie, les gardes du corps pétrifiés de
ma mine, me suivirent, j’étais prête à refaire ma vie....je me répétais cette phrase
tout au long du chemin menant au bâtiment E où étaient installées des tentes à
l’occasion de la cérémonie que j’avais organisée pour mon ancienne école afin de
donner des livres espérant ainsi qu’ils puissent changer la vie d’un individu comme
ça l’a était pour moi. Je remerciai le personnel de l’établissement et pris congé
sous les questions incessantes des journalistes :Maître sow ,est-ce vrai que vous avez été victime de violences conjugales ? Ne songez -vous pas à sortir de ce
mariage ?
J’emboitais le pas, direction ma voiture pour ne serait-ce que souffler un bon
coup....
Et dire qu’au début de notre rencontre , je croyais que c’était l’homme de ma
vie....on s’était connu à l’université où on a tissé de vrais liens.... Que dire parfois
la jalousie tue l’amour et c’est ce qui m’est arrivé avec lui d’abord ça vire à
l’obsession au final à la folie....le carrefour de l’amour n’est pas une route sure
pourtant j’y ai risqué ma liberté malgré les accidents qui s’y passent nuits et jours.
Doit-on rester avec quelqu’un qui nous pousse à être indifferente à la douleur?
Au point de prendre des choses qui, d’habitude ne sont pas normales, à la légère ?
Revenir dans cet endroit , m’as permise de réfléchir sur ma vie : Aucune femme
ne mérite de souffrir intérieurement et physiquement... Est-ce un crime que de
divorcer ? Non me dira-t-on ! Alors pourquoi est-ce que je reste ?