« Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais
je ne vous appellerai pas maître. »
Ce sont les premières phrases que dit l'avocat de la partie demanderesse avant de continuer son plaidoyer.
- Cette phrase monsieur le Président du tribunal sont les derniers mots qu'à prononcé Monsieur Zerbo Romain avant de recevoir un couteau en pleine poitrine. Monsieur le Président du tribunal, comment pouviez vous concevoir qu'une autre personne parce qu'étant, un homme de maison doit être réduit en esclavage ? Pensez vous que cela soit normal ?
En réalité, aujourd'hui nous assistons au procès d'une famille. Toute une famille accusée de violence sur les domestiques et hommes de maison, qu'ils réduisent en esclavage.
[Trois mois plus tôt ]
Venu en ville depuis peu, Romain cherchait de quoi vivre. Il était travailleur et avait amassé une panoplie de diplômes. Mais la ville était différente du village dans lequel il avait passé presque la moitié de sa vie. Ce jour là lorsqu'il arrivait en ville, il n'avait personne, aucune connaissance pour l'aider. Personne ne l'attendait à la gare pour l'aider a porter ses affaires. Bien au contraire, il reçut un accueil chaleureux comme savent si bien le faire les petits voyous de la gare. Il se fit voler ses affaires et si ce n'était que ses habits, cela n'allait pas être aussi grave. Non seulement, il avait perdu ses vêtements, mais son portefeuille qui contenait sa petite fortune et économie de 30.000 francs CFA. C'était vrai qu'il avait été victime de vol mais il fallait trouver un moyen de s'en sortir.
cette ville. Il a d'abord essayé d'être laveur de vitre de voiture. Dans une ville où tout était chère, tout le monde était pressé, c'était impossible de manger une journée en étant laveur de vitre de voiture.
De l'autre côté dans la même ville, Inès Kouassi, une jeune fille de 22 ans venait d'arriver en ville pour trouver un emploie dans l'optique d'avoir de quoi nourrir sa famille restée au village. Elle avait la rencontre de Mohamed Lamine, un jeune homme responsable d'une agence. Pas n'importe qu'elle agence ; une agence de placement de fille en tant que « Nounou » « servante » « femme de ménage ». Celui-ci lui promettait qu'elle aurait un salaire et un bon traitement de la part de son employeur, ce qu'elle accepte sans détour. De toutes manières, elle avait besoin d'un travail. Elle savait faire la cuisine et le ménage. C'était une occasion à ne pas rater pour elle. Des jours plus tard, elle embarquait pour la maison de sa futur patronne. A peine arrivé qu'elle était dévisagée avec mépris par sa patronne. Il était vrai que Inès était doté d'une forme dont la nature avait le secret et un teint méticuleusement soigné. Après que Mohamed ait pris la porte en laissant Inès avec sa patronne, les premiers contacts n'étaient pas fameux.
Pendant ce temps, Romain devait trouver un travail coûte que coûte. De porte à porte en recherchant du travail, Romain atterrissait dans une famille qui justement cherchait un nouvel employé.
- Tu feras la cuisine, la vaisselle, la lessive, tu t'occuperas de laver les voitures chaque matin et à être sous les ordres de chacun d'entre nous. Cela te convient-il ? Dit Monsieur Mahmoud d'un air désintéressé à Romain, Lors de leur premier échange.
- Oui je suis tout à fait d'accord. J'accepte.
- Tu seras payé à 25.000fr par mois. A prendre où à laisser, continua brusquement le chef de famille.
Après quelque seconde de réflexion, Romain fini par accepter l'offre du chef de famille, sans savoir que son calvaire venait de commencer. Dans les premiers jours, il exécutait son
travail à la perfection même si cela l'épuisait réellement. Au bout de la deuxième semaine de travail, alors qu'il dormait, il reçut la visite de la maîtresse de maison, c'est-à-dire la femme de Mahmoud et sa fille. Elles lui proposaient qu'il leur fasse l'amour à tous les deux si non,
elles diront qu'il avait essayé de les violer. Il prit un moment pour réfléchir et dit aux femmes de revenir demain et qu'il aurait une réponse pour elles. Le lendemain, elles eurent la négation comme réponse. C'était là, le véritable début de la souffrance pour Romain. Il fût traité de violeur, et battu par toute la famille. Qui croirait à la version des faits d'un domestique ? Personne. Il fût tellement roué de coups ce jour là, qu'il perdit connaissance. À son réveil, il compris ce qui était arrivé, il essayait de s'en fuir mais impossible. Il n'avait plus accès à la sortie. Depuis ce jour, un quotidien s'était installé. Romain se faisait battre tous les jours par chaque membre de la famille, en commençant par le chef de famille en finissant par le dernier garçon de seize ans.
Si romain connu assez tard son calvaire, ce n'était pas le cas pour Inès. En effet, dès son arrivée, Inès essuya immédiatement plusieurs frustration de la part de sa patronne, elle- même s'écroulant sous le poids de l'âge, et n'ayant plus le même charme de ses 20 ans. C'était donc la jalousie qui poussait cette dame à constamment harcelé psychologiquement sa nouvelle domestique.
- Tu dormiras au salon. Je ne veux pas que des chiens dorment dans les chambres. Tu mangeras mes restes, tu n'as pas droit à te servir dans la marmite. Dit la patronne d'Inès avec un dédain incroyable.
- C'est compris patronne.
- Gare à toi si j'apprends que tu racontes ça aux voisins, je ne te payerai pas, je te traiterais de voleuse et tu finiras en prison. Tu ne verras plus ta mère ni personne
d'autres jusqu'à la fin de ta vie. Renchérit elle avec encore plus de dédain.
Pris de panique elle s'exécuta comme une machine. Au fil du temps, face à ces harcèlement moral qu'elle subissait, Inès se mit à dépérir, à perdre ses formes dont la nature avait le secret et son teint méticuleusement soigné. Elle n'avait pas d'amis , ne parlait avec sa mère qu'une seule fois par mois. Jusqu'au jour où elle en eu marre et essaya de s'en fuir. Ayant appris qu'elle voulut s'enfuir, la patronne d'Inès décida que la nouvelle demeure de celle-ci
était celle du chien qui sera son nouvel ami de chambre, qui lui était mieux traité qu'elle.
Inès dormait à présent dans la niche du chien. La seule solution pour elle était de se suicider.
- De toutes manières, elle me dit de me suicider que je n'ai aucune importance. "Avec la mort aux rats" la mort serait plus douce.
Dit Inès dans le vide avant d'avaler toute la boîte. Elle fût retrouver morte dans la niche du chien une semaine plus tard par les voisins à cause de l'odeur de son cadavre qui avait envahi le voisinage, sous le regard hypocrite de sa patronne.
Inès était morte et le tour de Romain n'allait pas tarder. Après des mois en train de se faire battre.
- A partir d'aujourd'hui, c'est maître. Tu m'appelles maître et pas autrement si non tu subira mon courroux. Dit le plus jeune de la famille, tout essoufflé par les coups qu'il infligeait à Romain.
- Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres,
mais je ne vous appellerai pas maître.
Après un instant de colère explosive, Romain reçu un coup de couteau dans la poitrine venant du jeune de seize ans. Bien vrai que Romain, malgré son travail ressemblant à de
l'esclavage, il avait refusé d'être l'esclave de cette famille. Terrorisé par son geste, ce jeune homme laissa Romain filer. Celui-ci sorti de cette maison toujours avec le couteau de la
poitrine. Il fit recueilli par la foule qui l'emmenait à l'hôpital, où il succombait de ses blessures et de la maltraitance.
[ Aujourd'hui ]
- Accusé levez vous ! Dit d'un ton solennel dit le président du tribunal.
Les parties au procès se lèvent avec la peur au ventre. Étrangement, un sourire anime tous les membres de la famille avant même le verdict du jury.
- Dans l'affaire de Monsieur Zerbo Romain, le tribunal déclare La famille de Monsieur Mahmoud non coupable des faits qui leurs sont reprochés, et ordonne leur libération immédiate.
je ne vous appellerai pas maître. »
Ce sont les premières phrases que dit l'avocat de la partie demanderesse avant de continuer son plaidoyer.
- Cette phrase monsieur le Président du tribunal sont les derniers mots qu'à prononcé Monsieur Zerbo Romain avant de recevoir un couteau en pleine poitrine. Monsieur le Président du tribunal, comment pouviez vous concevoir qu'une autre personne parce qu'étant, un homme de maison doit être réduit en esclavage ? Pensez vous que cela soit normal ?
En réalité, aujourd'hui nous assistons au procès d'une famille. Toute une famille accusée de violence sur les domestiques et hommes de maison, qu'ils réduisent en esclavage.
[Trois mois plus tôt ]
Venu en ville depuis peu, Romain cherchait de quoi vivre. Il était travailleur et avait amassé une panoplie de diplômes. Mais la ville était différente du village dans lequel il avait passé presque la moitié de sa vie. Ce jour là lorsqu'il arrivait en ville, il n'avait personne, aucune connaissance pour l'aider. Personne ne l'attendait à la gare pour l'aider a porter ses affaires. Bien au contraire, il reçut un accueil chaleureux comme savent si bien le faire les petits voyous de la gare. Il se fit voler ses affaires et si ce n'était que ses habits, cela n'allait pas être aussi grave. Non seulement, il avait perdu ses vêtements, mais son portefeuille qui contenait sa petite fortune et économie de 30.000 francs CFA. C'était vrai qu'il avait été victime de vol mais il fallait trouver un moyen de s'en sortir.
cette ville. Il a d'abord essayé d'être laveur de vitre de voiture. Dans une ville où tout était chère, tout le monde était pressé, c'était impossible de manger une journée en étant laveur de vitre de voiture.
De l'autre côté dans la même ville, Inès Kouassi, une jeune fille de 22 ans venait d'arriver en ville pour trouver un emploie dans l'optique d'avoir de quoi nourrir sa famille restée au village. Elle avait la rencontre de Mohamed Lamine, un jeune homme responsable d'une agence. Pas n'importe qu'elle agence ; une agence de placement de fille en tant que « Nounou » « servante » « femme de ménage ». Celui-ci lui promettait qu'elle aurait un salaire et un bon traitement de la part de son employeur, ce qu'elle accepte sans détour. De toutes manières, elle avait besoin d'un travail. Elle savait faire la cuisine et le ménage. C'était une occasion à ne pas rater pour elle. Des jours plus tard, elle embarquait pour la maison de sa futur patronne. A peine arrivé qu'elle était dévisagée avec mépris par sa patronne. Il était vrai que Inès était doté d'une forme dont la nature avait le secret et un teint méticuleusement soigné. Après que Mohamed ait pris la porte en laissant Inès avec sa patronne, les premiers contacts n'étaient pas fameux.
Pendant ce temps, Romain devait trouver un travail coûte que coûte. De porte à porte en recherchant du travail, Romain atterrissait dans une famille qui justement cherchait un nouvel employé.
- Tu feras la cuisine, la vaisselle, la lessive, tu t'occuperas de laver les voitures chaque matin et à être sous les ordres de chacun d'entre nous. Cela te convient-il ? Dit Monsieur Mahmoud d'un air désintéressé à Romain, Lors de leur premier échange.
- Oui je suis tout à fait d'accord. J'accepte.
- Tu seras payé à 25.000fr par mois. A prendre où à laisser, continua brusquement le chef de famille.
Après quelque seconde de réflexion, Romain fini par accepter l'offre du chef de famille, sans savoir que son calvaire venait de commencer. Dans les premiers jours, il exécutait son
travail à la perfection même si cela l'épuisait réellement. Au bout de la deuxième semaine de travail, alors qu'il dormait, il reçut la visite de la maîtresse de maison, c'est-à-dire la femme de Mahmoud et sa fille. Elles lui proposaient qu'il leur fasse l'amour à tous les deux si non,
elles diront qu'il avait essayé de les violer. Il prit un moment pour réfléchir et dit aux femmes de revenir demain et qu'il aurait une réponse pour elles. Le lendemain, elles eurent la négation comme réponse. C'était là, le véritable début de la souffrance pour Romain. Il fût traité de violeur, et battu par toute la famille. Qui croirait à la version des faits d'un domestique ? Personne. Il fût tellement roué de coups ce jour là, qu'il perdit connaissance. À son réveil, il compris ce qui était arrivé, il essayait de s'en fuir mais impossible. Il n'avait plus accès à la sortie. Depuis ce jour, un quotidien s'était installé. Romain se faisait battre tous les jours par chaque membre de la famille, en commençant par le chef de famille en finissant par le dernier garçon de seize ans.
Si romain connu assez tard son calvaire, ce n'était pas le cas pour Inès. En effet, dès son arrivée, Inès essuya immédiatement plusieurs frustration de la part de sa patronne, elle- même s'écroulant sous le poids de l'âge, et n'ayant plus le même charme de ses 20 ans. C'était donc la jalousie qui poussait cette dame à constamment harcelé psychologiquement sa nouvelle domestique.
- Tu dormiras au salon. Je ne veux pas que des chiens dorment dans les chambres. Tu mangeras mes restes, tu n'as pas droit à te servir dans la marmite. Dit la patronne d'Inès avec un dédain incroyable.
- C'est compris patronne.
- Gare à toi si j'apprends que tu racontes ça aux voisins, je ne te payerai pas, je te traiterais de voleuse et tu finiras en prison. Tu ne verras plus ta mère ni personne
d'autres jusqu'à la fin de ta vie. Renchérit elle avec encore plus de dédain.
Pris de panique elle s'exécuta comme une machine. Au fil du temps, face à ces harcèlement moral qu'elle subissait, Inès se mit à dépérir, à perdre ses formes dont la nature avait le secret et son teint méticuleusement soigné. Elle n'avait pas d'amis , ne parlait avec sa mère qu'une seule fois par mois. Jusqu'au jour où elle en eu marre et essaya de s'en fuir. Ayant appris qu'elle voulut s'enfuir, la patronne d'Inès décida que la nouvelle demeure de celle-ci
était celle du chien qui sera son nouvel ami de chambre, qui lui était mieux traité qu'elle.
Inès dormait à présent dans la niche du chien. La seule solution pour elle était de se suicider.
- De toutes manières, elle me dit de me suicider que je n'ai aucune importance. "Avec la mort aux rats" la mort serait plus douce.
Dit Inès dans le vide avant d'avaler toute la boîte. Elle fût retrouver morte dans la niche du chien une semaine plus tard par les voisins à cause de l'odeur de son cadavre qui avait envahi le voisinage, sous le regard hypocrite de sa patronne.
Inès était morte et le tour de Romain n'allait pas tarder. Après des mois en train de se faire battre.
- A partir d'aujourd'hui, c'est maître. Tu m'appelles maître et pas autrement si non tu subira mon courroux. Dit le plus jeune de la famille, tout essoufflé par les coups qu'il infligeait à Romain.
- Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres,
mais je ne vous appellerai pas maître.
Après un instant de colère explosive, Romain reçu un coup de couteau dans la poitrine venant du jeune de seize ans. Bien vrai que Romain, malgré son travail ressemblant à de
l'esclavage, il avait refusé d'être l'esclave de cette famille. Terrorisé par son geste, ce jeune homme laissa Romain filer. Celui-ci sorti de cette maison toujours avec le couteau de la
poitrine. Il fit recueilli par la foule qui l'emmenait à l'hôpital, où il succombait de ses blessures et de la maltraitance.
[ Aujourd'hui ]
- Accusé levez vous ! Dit d'un ton solennel dit le président du tribunal.
Les parties au procès se lèvent avec la peur au ventre. Étrangement, un sourire anime tous les membres de la famille avant même le verdict du jury.
- Dans l'affaire de Monsieur Zerbo Romain, le tribunal déclare La famille de Monsieur Mahmoud non coupable des faits qui leurs sont reprochés, et ordonne leur libération immédiate.