Assise au bord de la falaise , Sally Rodovka, s’imagine volée aussi haut qu’un faucon. Cheveux courts, coiffée à la garçonne, Sally porte des combinaisons en jeans, des bottes noires et des pulls tricotés par sa grand-mère maternelle qui se nomme Gumi. C’est avec celle-ci qu’une grande complicité est née depuis le berceau.
Depuis sa tendre enfance, elle rêve de voler comme son arrière-grand-mère autrefois pilote pour l’armée rouge pendant la seconde guerre mondiale.
Sally ne rate jamais une occasion pour parler de son rêve ambitieux . déjà à l’école, lors de son exposé , sa motivation, sa détermination et son désir de voler aussi haut que les oiseaux se lis dans la quasi-totalité de ses expressions faciales. ses propos idylliques vont jusqu’à faire rire ses camarades de classe qui la traitent d’utopiste:« Les filles naines ne volent pas !» ironisa un groupe des garçons présents dans classe pendant son exposé au cours duquel, elle choisit de faire le portrait de Valentina Vladimirovna Terechkova ; la première femme à participer à un vol spatial. « Les poupons t’attendent chère Terechkova ! » rajouta une autre fille . La classe se plongea dans un tel brouhaha que les chahuts et les railleries poussèrent l’institutrice à écourter l’exposé de Sally qui ne trouvait pas non plus grâce à ses yeux, ni à celles d’autres filles de sa classe .
Après l’école, Sally et ses deux copines font une halte dans les prêts verdoyants et fleuries avoisinants la veille ferme qu’elle habite avec sa famille . Sally et ses amies, capturent les oiseaux qui ont eu la malchance de picorer les graines sous le couvercle creux qui se referme sur eux grâce à un stratagème ingénieux enseignait par Gumi . Ce piège bien élaboré , permet aux trois filles de capturer une dizaine d’oiseaux par semaine. C’est en les observant attentivement que Sally apprends à voler théoriquement .
A la tombée de la nuit , quand tout à coup Ie vent se mets à souffler, Sally déploie ses petits bras comme les ails d’un avion en plein vol. Dans son imaginaire, elle prends son envol haut dans le ciel étoilée , allant jusqu’à se mettre sur la pointe des pieds dans l’espoir de voir le vent l’emporter. Hélas, le miracle tarde toujours à arriver. Le vent se contente de poursuivre sa course folle en traversant le corps de la petite fille de 9 ans dont le cœur embrasé par l’ardent désir de se transformer en oiseaux ne cesse d’en demander plus, et plus encore.
Le rite quotidien de Sally consiste remplir un seau des graines pour nourrir ses oiseaux enfermés dans des cages bricolés par elle et ses deux copines grâce à de vieux fils barbelés qu’elles avaient trouvés un jours en fouillant dans les vieilleries de la grange.
Sally et ses deux complices prennent toujours plaisir à nourrir et à soigner leurs oiseux avant de les relâcher au bout de trois jours, après en avoir capturés des nouveaux .En présence de Gumi, les 3 amies s’en vont en direction des grandes falaises pour y relâcher les oiseaux. Cette action est suivie des cris de joie et des sauts d’allégresse. Sur un ton quelque peu autoritaire, Gumi demande aux 3 filles « alors mes petites avez-vous apprises quelque chose de plus avec le vol des oiseaux ? » « oui » répondent-elles timidement, avant que Sally rajoute avec optimisme « je les suivrai un jour dans les aires, avec ou sans ailles. »sur un thon virulent Gumi poursuit :« Vos camarades se mordront un jour la langue quand ils te verront dans le ciel . Je vous interdis de laisser les autres vous empêcher de rêver mes petites. Vous savez, ma mère faisait partie d’un , de trois régiments féminins créé par Staline. Âgée d’à peine dix-sept ans, ma mère savait piloter un U2, ce petit avion que les russes surnommaient «le Kukuruznik ». Croyez-moi donc mes petites lorsque je vous dis que ma petite Sally entrera bien dans l’histoire. Elle y entrera même par la petite prote.
- Oui Gumi , répondaient-elles fièrement. Lorsque Gumi se mettait à parler ainsi, la bouteille de vodka à la main gauche et sa canne dans la main droite, les 3 amies se tenaient fièrement les mains comme 3 petits soldats prêts à partir en mission commando.
Pendant des semaines, les 3 amies s’amusent à voler des petits objets de toute sorte dans tout le voisinage qui serviront à fabriquer un parapente parfait.
A son dixième anniversaire, Sally, assise entre ses deux parents pour la photo , vois débarquer à l’improviste, une camarade chez elle, en plein début d’après-midi pour lui dire en criant à tue-tête « le Kukuruznik 2021 est prêt. La mission faucon-nain dans le ciel va être un franc succès».
L’excitation à l’approche du jour J ne faisait qu’augmenter, et c’était bientôt les vacances. Les questions n'arrêtait pas:
- Gumi, Combien de dodos il reste avant que le jour j n’arrive ? ne cessait de demander la petite Sally.
- Mais comment on va faire pour que le vent ne se retourne pas contre nous ?
- Et s’il pleuvait ce jour-là ? Tu penses qu'il y aura tous mes camarades de classe le jour j,
les mêmes qui se moquent de moi sans arrêt ?
Plus les jours passent et moins Sally ne parvient à rester en place. Pour l’ aider, la vieille Gumi se propose de l’occuper avec le nettoyage des cages d’oiseaux dans la grange tout en l’invitant à « faire travailler son ingéniosité et sa créativité » comme elle aimait le dire.
La veille du jour-j, la vieille Gumi dans son rôle prise à cœur , alla se tenir devant la falaise dans le plus grands de secret, pour s’assurer que le parapente artisanal résisterait au vent violent.
Au jour-j, les deux amies de Sally enfilaient chacune un gilet de sauvetage et attendaient sagement dans la petite barque l’envol de Sally depuis une pente proche d’elles , pour pouvoir la ramenée à la terre ferme une fois qu’elle aura atterrit dans l’eau glaciale du pacifique.
Tous les camarades avaient reçu le petit mot. présents et curieux, Ils misent tous sur l’échec culminant de Sally. Les moqueurs prennent soin de filmer les faits avec un appareil Nikon . La présence de ses camarades railleurs la motive plus qu’il ne la décourage .
- Sally Rodovka ! S’écria Gumi avec fougue.
- « Gumi, je suis prête »Rétorqua la petite très sûre d’elle .La grand-mère, fit signe à cor et cris, sa canne et sa vodka en l’air. la petite s’élança jusqu’au bout de la pentes...
Son parapente de fortune avait honoré son rendez-vous, Sally survolait bien la falaise au grand dam de ses détracteurs.Haut dans le ciel, Sally contemple le pont Vladivostok depuis les aires de son île Rousski. C’est haut dans le ciel qu’elle réalisa enfin son rêve. Le soleil majestueux dessinait fièrement un sourire sur ses lèvres, et son ombre au sol comme la signature d’un succès inespéré.Sans expérience, c’est dans le pacifique qu’elle amerrira en catastrophe, à quelques petits mètres de la plage .se détachant courageusement de son parapente , ses deux amies l’aide à monter dans leurs barques pour le rivage sous le regard et les applaudissements de Gumi et de ses détracteurs conquis.
La vidéo filmée par les camarades moqueurs fit peu à peu le tour du monde et Sally devint en fin d’année la première fille âgée de 10 ans à entrer dans le livre des records. lorsque la nouvelle parut même en Afrique , Sally alla déposer une copie du journal sur la tombe de Gumi qui s’éteignît quelques jours après son exploit .
Depuis sa tendre enfance, elle rêve de voler comme son arrière-grand-mère autrefois pilote pour l’armée rouge pendant la seconde guerre mondiale.
Sally ne rate jamais une occasion pour parler de son rêve ambitieux . déjà à l’école, lors de son exposé , sa motivation, sa détermination et son désir de voler aussi haut que les oiseaux se lis dans la quasi-totalité de ses expressions faciales. ses propos idylliques vont jusqu’à faire rire ses camarades de classe qui la traitent d’utopiste:« Les filles naines ne volent pas !» ironisa un groupe des garçons présents dans classe pendant son exposé au cours duquel, elle choisit de faire le portrait de Valentina Vladimirovna Terechkova ; la première femme à participer à un vol spatial. « Les poupons t’attendent chère Terechkova ! » rajouta une autre fille . La classe se plongea dans un tel brouhaha que les chahuts et les railleries poussèrent l’institutrice à écourter l’exposé de Sally qui ne trouvait pas non plus grâce à ses yeux, ni à celles d’autres filles de sa classe .
Après l’école, Sally et ses deux copines font une halte dans les prêts verdoyants et fleuries avoisinants la veille ferme qu’elle habite avec sa famille . Sally et ses amies, capturent les oiseaux qui ont eu la malchance de picorer les graines sous le couvercle creux qui se referme sur eux grâce à un stratagème ingénieux enseignait par Gumi . Ce piège bien élaboré , permet aux trois filles de capturer une dizaine d’oiseaux par semaine. C’est en les observant attentivement que Sally apprends à voler théoriquement .
A la tombée de la nuit , quand tout à coup Ie vent se mets à souffler, Sally déploie ses petits bras comme les ails d’un avion en plein vol. Dans son imaginaire, elle prends son envol haut dans le ciel étoilée , allant jusqu’à se mettre sur la pointe des pieds dans l’espoir de voir le vent l’emporter. Hélas, le miracle tarde toujours à arriver. Le vent se contente de poursuivre sa course folle en traversant le corps de la petite fille de 9 ans dont le cœur embrasé par l’ardent désir de se transformer en oiseaux ne cesse d’en demander plus, et plus encore.
Le rite quotidien de Sally consiste remplir un seau des graines pour nourrir ses oiseaux enfermés dans des cages bricolés par elle et ses deux copines grâce à de vieux fils barbelés qu’elles avaient trouvés un jours en fouillant dans les vieilleries de la grange.
Sally et ses deux complices prennent toujours plaisir à nourrir et à soigner leurs oiseux avant de les relâcher au bout de trois jours, après en avoir capturés des nouveaux .En présence de Gumi, les 3 amies s’en vont en direction des grandes falaises pour y relâcher les oiseaux. Cette action est suivie des cris de joie et des sauts d’allégresse. Sur un ton quelque peu autoritaire, Gumi demande aux 3 filles « alors mes petites avez-vous apprises quelque chose de plus avec le vol des oiseaux ? » « oui » répondent-elles timidement, avant que Sally rajoute avec optimisme « je les suivrai un jour dans les aires, avec ou sans ailles. »sur un thon virulent Gumi poursuit :« Vos camarades se mordront un jour la langue quand ils te verront dans le ciel . Je vous interdis de laisser les autres vous empêcher de rêver mes petites. Vous savez, ma mère faisait partie d’un , de trois régiments féminins créé par Staline. Âgée d’à peine dix-sept ans, ma mère savait piloter un U2, ce petit avion que les russes surnommaient «le Kukuruznik ». Croyez-moi donc mes petites lorsque je vous dis que ma petite Sally entrera bien dans l’histoire. Elle y entrera même par la petite prote.
- Oui Gumi , répondaient-elles fièrement. Lorsque Gumi se mettait à parler ainsi, la bouteille de vodka à la main gauche et sa canne dans la main droite, les 3 amies se tenaient fièrement les mains comme 3 petits soldats prêts à partir en mission commando.
Pendant des semaines, les 3 amies s’amusent à voler des petits objets de toute sorte dans tout le voisinage qui serviront à fabriquer un parapente parfait.
A son dixième anniversaire, Sally, assise entre ses deux parents pour la photo , vois débarquer à l’improviste, une camarade chez elle, en plein début d’après-midi pour lui dire en criant à tue-tête « le Kukuruznik 2021 est prêt. La mission faucon-nain dans le ciel va être un franc succès».
L’excitation à l’approche du jour J ne faisait qu’augmenter, et c’était bientôt les vacances. Les questions n'arrêtait pas:
- Gumi, Combien de dodos il reste avant que le jour j n’arrive ? ne cessait de demander la petite Sally.
- Mais comment on va faire pour que le vent ne se retourne pas contre nous ?
- Et s’il pleuvait ce jour-là ? Tu penses qu'il y aura tous mes camarades de classe le jour j,
les mêmes qui se moquent de moi sans arrêt ?
Plus les jours passent et moins Sally ne parvient à rester en place. Pour l’ aider, la vieille Gumi se propose de l’occuper avec le nettoyage des cages d’oiseaux dans la grange tout en l’invitant à « faire travailler son ingéniosité et sa créativité » comme elle aimait le dire.
La veille du jour-j, la vieille Gumi dans son rôle prise à cœur , alla se tenir devant la falaise dans le plus grands de secret, pour s’assurer que le parapente artisanal résisterait au vent violent.
Au jour-j, les deux amies de Sally enfilaient chacune un gilet de sauvetage et attendaient sagement dans la petite barque l’envol de Sally depuis une pente proche d’elles , pour pouvoir la ramenée à la terre ferme une fois qu’elle aura atterrit dans l’eau glaciale du pacifique.
Tous les camarades avaient reçu le petit mot. présents et curieux, Ils misent tous sur l’échec culminant de Sally. Les moqueurs prennent soin de filmer les faits avec un appareil Nikon . La présence de ses camarades railleurs la motive plus qu’il ne la décourage .
- Sally Rodovka ! S’écria Gumi avec fougue.
- « Gumi, je suis prête »Rétorqua la petite très sûre d’elle .La grand-mère, fit signe à cor et cris, sa canne et sa vodka en l’air. la petite s’élança jusqu’au bout de la pentes...
Son parapente de fortune avait honoré son rendez-vous, Sally survolait bien la falaise au grand dam de ses détracteurs.Haut dans le ciel, Sally contemple le pont Vladivostok depuis les aires de son île Rousski. C’est haut dans le ciel qu’elle réalisa enfin son rêve. Le soleil majestueux dessinait fièrement un sourire sur ses lèvres, et son ombre au sol comme la signature d’un succès inespéré.Sans expérience, c’est dans le pacifique qu’elle amerrira en catastrophe, à quelques petits mètres de la plage .se détachant courageusement de son parapente , ses deux amies l’aide à monter dans leurs barques pour le rivage sous le regard et les applaudissements de Gumi et de ses détracteurs conquis.
La vidéo filmée par les camarades moqueurs fit peu à peu le tour du monde et Sally devint en fin d’année la première fille âgée de 10 ans à entrer dans le livre des records. lorsque la nouvelle parut même en Afrique , Sally alla déposer une copie du journal sur la tombe de Gumi qui s’éteignît quelques jours après son exploit .