«Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux»
J’ai vu ton fils, j’ai rencontré Aurel Améyatchi à 6000km de chez nous. Très loin du pays natal au delà des océans c’était à Nantes.
Un matin j’ouvrais une revue à la page 5, je suis tombé sur une photo et c’était écrit Aurel Améyatchi né à Menou en Côte d’Ivoire.
Je suis resté là à contempler cette photo, elle ressemblait trait pour trait au visage de centaines, de milliers d’enfants né à l’est de la Côte d’Ivoire précisément dans l’ancienne boucle du cacao qui contribua fortement au premier miracle économique Ivoirien.
J’ai vu ton fils, c’est le benjamin de tes enfants n’est ce pas ?
J’ai vu Aurel Améyatchi, le gamin que tu appelais Djanvouè est devenu un grand garçon. Là bas loin de son Menou de toujours il a réussit sa vie. Il s’est introduit au cœur du pouvoir. Lorsqu’il m’a reçu à son bureau de l'hôtel De ville Derval, il s’est précipité vers moi.
Il m’a dit : «toute mon existence j’ai pensé que même les choses les plus cruelles servaient à l’homme, enrichissaient son expérience mais de cela qu’est ce qui peut en sortir de bon ?
Pourquoi faut il qu’un enfant enterre t’il sa mère prématurément à l'âge de cinquante ans ?
Il a levé les yeux vers moi, son regard était baigné de larmes, j'étais resté là à ne pas savoir que lui dire. En faite je n’avais pas de réponses aux interrogations que pose la vie parce que nous autres êtres humains sommes rassemblés sur terre comme des albatros accompagnant la traversée d’un navire. Chaque matin nous nous ruons à l’assaut de la montagne, nous courons après nos illusions puis un jour c’est le verdict, le silence absolu.
Le destin nous rappelle dans ce moment que c’est à lui seul que revient la décision finale.
Ô qu’il est pénible de voir un ami pleurer sa mère. Aurel Améyatchi
J’ai vu ton enfant, nous sommes devenus des amis que dis-je des frères même. Un matin dans la brume de l’aube naissante, nous marchons sur la plage de la Source à Pornic, et il m’a dit qu’il n’oubliera jamais: « c’était à Menou, la lune brillait très haut dans le ciel comme notre vieux soleil; la mère et le fils était assis côte à côte à même le sol. Tu lui avais exprimé tes doutes et tes espoirs sur l’avenir, tu avais pleuré et ton fils avait essuyé tes larmes, il t’a dit :« maman je partirai d’ici, je m’en irai loin de chez nous mais je reviendrai pour t’aider à rendre ta vie meilleure dans l’ouverture de ces forêts».
J’ai vu ton fils, j’ai rencontré ton enfant, il se souvient encore que c’etait le 24 juillet 2017 à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny de Port Bouet, il était 23h30.
À 19 ans, il embarquait à bord d’un avion de la compagnie Air France avec pour direction Nantes. Il n’avait pour tout bagages que son adolescence et beaucoup d’illusions.
Il laissait derrière lui sa Côte d’Ivoire natale, ses amis et toi sa mère qu’il adore si tendrement comme l’on abandonne sur le quai les véritables mobiles de sa vie.
J’ai vu ton fils, celui dont tu as souffert de l’absence jusqu’à ton départ. Mais moi je peux te dire ceci: « tu dois être fière du fruit de tes entrailles, donne lui ta bénédiction, aide le à continuer son chemin»
Dors en paix, tu vois tu me manques déjà! Je te cherche aussi, je ne pu me retenir en voyant mon ami pleurer sa mère.
Ô qu’elles sont impénétrables les raisons du destin.
Ce texte s’adresse à tous ceux qui ont perdu un être cher dans la vie comme Améyatchi.
J’ai vu ton fils, j’ai rencontré Aurel Améyatchi à 6000km de chez nous. Très loin du pays natal au delà des océans c’était à Nantes.
Un matin j’ouvrais une revue à la page 5, je suis tombé sur une photo et c’était écrit Aurel Améyatchi né à Menou en Côte d’Ivoire.
Je suis resté là à contempler cette photo, elle ressemblait trait pour trait au visage de centaines, de milliers d’enfants né à l’est de la Côte d’Ivoire précisément dans l’ancienne boucle du cacao qui contribua fortement au premier miracle économique Ivoirien.
J’ai vu ton fils, c’est le benjamin de tes enfants n’est ce pas ?
J’ai vu Aurel Améyatchi, le gamin que tu appelais Djanvouè est devenu un grand garçon. Là bas loin de son Menou de toujours il a réussit sa vie. Il s’est introduit au cœur du pouvoir. Lorsqu’il m’a reçu à son bureau de l'hôtel De ville Derval, il s’est précipité vers moi.
Il m’a dit : «toute mon existence j’ai pensé que même les choses les plus cruelles servaient à l’homme, enrichissaient son expérience mais de cela qu’est ce qui peut en sortir de bon ?
Pourquoi faut il qu’un enfant enterre t’il sa mère prématurément à l'âge de cinquante ans ?
Il a levé les yeux vers moi, son regard était baigné de larmes, j'étais resté là à ne pas savoir que lui dire. En faite je n’avais pas de réponses aux interrogations que pose la vie parce que nous autres êtres humains sommes rassemblés sur terre comme des albatros accompagnant la traversée d’un navire. Chaque matin nous nous ruons à l’assaut de la montagne, nous courons après nos illusions puis un jour c’est le verdict, le silence absolu.
Le destin nous rappelle dans ce moment que c’est à lui seul que revient la décision finale.
Ô qu’il est pénible de voir un ami pleurer sa mère. Aurel Améyatchi
J’ai vu ton enfant, nous sommes devenus des amis que dis-je des frères même. Un matin dans la brume de l’aube naissante, nous marchons sur la plage de la Source à Pornic, et il m’a dit qu’il n’oubliera jamais: « c’était à Menou, la lune brillait très haut dans le ciel comme notre vieux soleil; la mère et le fils était assis côte à côte à même le sol. Tu lui avais exprimé tes doutes et tes espoirs sur l’avenir, tu avais pleuré et ton fils avait essuyé tes larmes, il t’a dit :« maman je partirai d’ici, je m’en irai loin de chez nous mais je reviendrai pour t’aider à rendre ta vie meilleure dans l’ouverture de ces forêts».
J’ai vu ton fils, j’ai rencontré ton enfant, il se souvient encore que c’etait le 24 juillet 2017 à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny de Port Bouet, il était 23h30.
À 19 ans, il embarquait à bord d’un avion de la compagnie Air France avec pour direction Nantes. Il n’avait pour tout bagages que son adolescence et beaucoup d’illusions.
Il laissait derrière lui sa Côte d’Ivoire natale, ses amis et toi sa mère qu’il adore si tendrement comme l’on abandonne sur le quai les véritables mobiles de sa vie.
J’ai vu ton fils, celui dont tu as souffert de l’absence jusqu’à ton départ. Mais moi je peux te dire ceci: « tu dois être fière du fruit de tes entrailles, donne lui ta bénédiction, aide le à continuer son chemin»
Dors en paix, tu vois tu me manques déjà! Je te cherche aussi, je ne pu me retenir en voyant mon ami pleurer sa mère.
Ô qu’elles sont impénétrables les raisons du destin.
Ce texte s’adresse à tous ceux qui ont perdu un être cher dans la vie comme Améyatchi.