‘’ Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés? Peut-être les deux ‘’
Je me suis toujours posée cette question quand je me retrouvais devant une situation aussi compliquée, aussi triste, aussi décevante soit elle. Comment ne pas me poser cette question quand j’ai l’impression que ma vie n’est qu’un champ de bataille, comment ne pas me poser cette question quand tout ce que je fais mène inéluctablement vers le chaos. Et que, peu importe ce que je fais rien n’est jamais assez bien, quand j’ai l’impression que même l’univers est en colère contre moi, alors que je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire de mal pour subir tout ça. C’est comme si je payais pour les erreurs d’une autre personne.
J’ai encore perdu mon travail, ce boulot pour lequel je me suis battue, comment vais-je faire pour aider ma mère à subvenir à nos besoins ; comment vais-je lui dire une fois de plus que je me retrouve sans boulot ; comment vais-je lui dire tout ça? .Elle qui en a déjà fait assez pour mon petit frère et moi, elle qui en fait plus qu’elle ne devrait. Et le pire est que ce boulot on me l’a arraché sans raison pour le donner à une autre personne ; le méritait-il plus que moi? Ou est-ce parce qu’ils savaient que je n’avais aucun moyen de protester? Je me demande bien.
Mais le fait est que je me retrouve encore dans une période sombre de ma vie, et je ne peux m’empêcher de repenser à cette époque où mon père était avec nous, des moments où nous étions tous bien heureux ensemble, des moments qui était si magique que nous voulions les revivre chaque instant. Oui! Tout était beau avant qu’il ne rencontre cette femme qui allait nous séparer de lui ; cette femme qui lui a pris la tête au point qu’il nous abandonne sans même se retourner.
Cette douleur était si grande que ma mère sombrait dans la dépression, elle une femme aussi forte n’a pas pu supporter, cette douleur de voir son cher et tendre époux lui tourner le dos, le voir tourner le dos à toutes ces belles années qu’ils ont vécu ensemble, tous ces beaux moments. Et le pire c’est qu’il est parti comme si rien ne comptait pour lui, comme si rien n’a jamais compté pour lui, comme si on n’avait jamais existé pour lui.
Pendant que j’essayais de faire mon possible pour ne pas tomber dans la dépression comme ma mère, je devais m’occuper de mon petit frère de cinq ans qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Fort heureusement nous avons pu surmonter cette étape, le fait est qu’il est certes possible de surmonter certaines douleurs mais les cicatrices ne disparaissent jamais totalement, on vis juste avec.
Oh! Vous avais-je dis qu’en plus de nous tourner le dos mon cher père nous avait laissé sans rien? Ma mère devait donc s’occuper de nous toute seule. Et pendant que je me débrouillais pour l’aider, mon petit ami qui était mon plus grand soutien décida de mettre fin à notre relation. Vous vous imaginez ce que ça fait ? C’était un ouragan d’émotions, de sensations négatives, de tristesse qui m’envahissait. Comme si ça ne suffisait pas, il venait d’ajouter une autre couche de douleur. Lui que j’aimais plus que tout, lui pour qui j’étais prête à tout, lui qui était comme un rayon de soleil dans un monde obscur, oui ! Mon rayon de soleil à moi. Lui qui venait de me briser.
Je faisais toujours mon possible pour ne pas sombrer, pour ne pas me perdre. Ma vie parait si sombre que souvent je me demande si j’étais en plein milieu d’un cauchemar ou si j’étais totalement dans le noir, le néant ou si j’avais seulement les yeux fermés ce qui m’empêchait de voir la lumière.
Chaque nuit avant de fermer les yeux je me posais une et une seule question, et chaque matin dès que j’ouvrais les yeux je me posais encore cette seule question qui ne faisait que tourner dans ma tête.
Et aujourd’hui encore comme tous les autres jours, assise sur cette même chaise au coin de ma chambre, je me pose encore et encore cette question ; suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
Je me suis toujours posée cette question quand je me retrouvais devant une situation aussi compliquée, aussi triste, aussi décevante soit elle. Comment ne pas me poser cette question quand j’ai l’impression que ma vie n’est qu’un champ de bataille, comment ne pas me poser cette question quand tout ce que je fais mène inéluctablement vers le chaos. Et que, peu importe ce que je fais rien n’est jamais assez bien, quand j’ai l’impression que même l’univers est en colère contre moi, alors que je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire de mal pour subir tout ça. C’est comme si je payais pour les erreurs d’une autre personne.
J’ai encore perdu mon travail, ce boulot pour lequel je me suis battue, comment vais-je faire pour aider ma mère à subvenir à nos besoins ; comment vais-je lui dire une fois de plus que je me retrouve sans boulot ; comment vais-je lui dire tout ça? .Elle qui en a déjà fait assez pour mon petit frère et moi, elle qui en fait plus qu’elle ne devrait. Et le pire est que ce boulot on me l’a arraché sans raison pour le donner à une autre personne ; le méritait-il plus que moi? Ou est-ce parce qu’ils savaient que je n’avais aucun moyen de protester? Je me demande bien.
Mais le fait est que je me retrouve encore dans une période sombre de ma vie, et je ne peux m’empêcher de repenser à cette époque où mon père était avec nous, des moments où nous étions tous bien heureux ensemble, des moments qui était si magique que nous voulions les revivre chaque instant. Oui! Tout était beau avant qu’il ne rencontre cette femme qui allait nous séparer de lui ; cette femme qui lui a pris la tête au point qu’il nous abandonne sans même se retourner.
Cette douleur était si grande que ma mère sombrait dans la dépression, elle une femme aussi forte n’a pas pu supporter, cette douleur de voir son cher et tendre époux lui tourner le dos, le voir tourner le dos à toutes ces belles années qu’ils ont vécu ensemble, tous ces beaux moments. Et le pire c’est qu’il est parti comme si rien ne comptait pour lui, comme si rien n’a jamais compté pour lui, comme si on n’avait jamais existé pour lui.
Pendant que j’essayais de faire mon possible pour ne pas tomber dans la dépression comme ma mère, je devais m’occuper de mon petit frère de cinq ans qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Fort heureusement nous avons pu surmonter cette étape, le fait est qu’il est certes possible de surmonter certaines douleurs mais les cicatrices ne disparaissent jamais totalement, on vis juste avec.
Oh! Vous avais-je dis qu’en plus de nous tourner le dos mon cher père nous avait laissé sans rien? Ma mère devait donc s’occuper de nous toute seule. Et pendant que je me débrouillais pour l’aider, mon petit ami qui était mon plus grand soutien décida de mettre fin à notre relation. Vous vous imaginez ce que ça fait ? C’était un ouragan d’émotions, de sensations négatives, de tristesse qui m’envahissait. Comme si ça ne suffisait pas, il venait d’ajouter une autre couche de douleur. Lui que j’aimais plus que tout, lui pour qui j’étais prête à tout, lui qui était comme un rayon de soleil dans un monde obscur, oui ! Mon rayon de soleil à moi. Lui qui venait de me briser.
Je faisais toujours mon possible pour ne pas sombrer, pour ne pas me perdre. Ma vie parait si sombre que souvent je me demande si j’étais en plein milieu d’un cauchemar ou si j’étais totalement dans le noir, le néant ou si j’avais seulement les yeux fermés ce qui m’empêchait de voir la lumière.
Chaque nuit avant de fermer les yeux je me posais une et une seule question, et chaque matin dès que j’ouvrais les yeux je me posais encore cette seule question qui ne faisait que tourner dans ma tête.
Et aujourd’hui encore comme tous les autres jours, assise sur cette même chaise au coin de ma chambre, je me pose encore et encore cette question ; suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.