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Poèmes
J'ai vibré en écho à tes vagues électriques,
Replié l'étendard à l'ombre de tes draps,
Mes pensées envolées en rêves érotiques
S'éveillaient au matin dans l'anse de tes bras.
La tempête apaisée, nous jouissions de l'escale,
Je m'enivrais du sel qui glissait sur ta peau.
Puis la marée montait, narquoise, déloyale,
Et nos corps dénudés s'échangeaient de nouveau.
Nos langues éperdues en râles et murmures
Confrontaient à l'envi ce qui ne se dit pas,
Nous inventions des mots, des gestes, des postures.
Des griffes, des morsures, nous étions les appâts.
J'aurais, pour mieux te voir, éliminé la lune.
Les étoiles de tes yeux illuminant mes nuits,
Tu embrasais mes jours d'un océan de dunes
Sur lequel, inconscient, je flottais ébloui.
Aujourd'hui, alentour, tout n'est plus que silence.
Le temps s'en est allé, les années ont passé.
Nous les comptions en rides, riant d'insouciance,
L'âge n'avait pas pris nos désirs préservés.
Une dernière fois, je caresse la pierre,
Ton nom y est gravé, en dessous d'une croix.
Tous nos enfants sont là. Ils posent un brin de lierre.
Je ne reviendrai pas. Le marbre est bien trop froid.
Et qu'importe les fleurs, qu'importe ces visages,
Car c'est toi qui me manques et le tien n'est plus là.
Replié l'étendard à l'ombre de tes draps,
Mes pensées envolées en rêves érotiques
S'éveillaient au matin dans l'anse de tes bras.
La tempête apaisée, nous jouissions de l'escale,
Je m'enivrais du sel qui glissait sur ta peau.
Puis la marée montait, narquoise, déloyale,
Et nos corps dénudés s'échangeaient de nouveau.
Nos langues éperdues en râles et murmures
Confrontaient à l'envi ce qui ne se dit pas,
Nous inventions des mots, des gestes, des postures.
Des griffes, des morsures, nous étions les appâts.
J'aurais, pour mieux te voir, éliminé la lune.
Les étoiles de tes yeux illuminant mes nuits,
Tu embrasais mes jours d'un océan de dunes
Sur lequel, inconscient, je flottais ébloui.
Aujourd'hui, alentour, tout n'est plus que silence.
Le temps s'en est allé, les années ont passé.
Nous les comptions en rides, riant d'insouciance,
L'âge n'avait pas pris nos désirs préservés.
Une dernière fois, je caresse la pierre,
Ton nom y est gravé, en dessous d'une croix.
Tous nos enfants sont là. Ils posent un brin de lierre.
Je ne reviendrai pas. Le marbre est bien trop froid.
Et qu'importe les fleurs, qu'importe ces visages,
Car c'est toi qui me manques et le tien n'est plus là.
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