Maitre ? vous plaisantez ? vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maitre.
Comment pourrais-je au vu de ce que je ressens pour vous ? Comment pourrais-je au vu de ce que l'on a vécu ?
Vous savez, l'amour a été l'une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de vivre, et ce, spécialement avec vous. Nos soirées passées ensemble, nos longues discussions où je me targuais de prendre toutes les positions possibles sur votre corps, les longues soirées à se trémousser avec vous sur une piste de danse, je me languis de chaque instant passé à vos côtés.
Comment oublier l'air taquin que décrivait votre prunelle à chaque fois que vous aviez le regard tourné vers moi ? la douceur que transmettait votre aura à chaque fois que vous me teniez dans vos bras ? la fraicheur de vos lèvres quand vous m'embrassiez ? Comment ne pas me languir de ces moments passés à vos côtés ? Vous êtes si près et pourtant si loin.
Aujourd'hui ces doux rêves s'estompent peu à peu à l'allure de la tangente que décrit la courbe de notre relation. Le foisonnement de nos émotions ne suffit plus à maintenir ce lien exquis qui nous unissait.
Je le savais depuis, mais je ne l'acceptais pas, je ne l'accepte toujours pas d'ailleurs, car dans mon idéal, le bonheur ne se construit pas au péril d'un amour auquel l'on croit.
Si seulement l'étincelle qui jaillit dans nos cœurs suffisait à nous consumer pour n'en faire qu'une entité indissociable... Hélas ! cette vie à l'exemple de nous les hommes, est inconstante et ne laisse ses règles n'être suprêmes que lorsque bon lui semble.
Oh bon Dieu, quelle est cette étrangéité ? Comment ne pas être ébloui face à tant de complexité ? Comment m'empêcher de magnifier votre grandeur lorsqu'un seul de son regard suffit pour l'aimer à nouveau ? J'aurai tellement souhaité y répondre...
D'après ma mère devons-nous dans le monde des adultes, prendre des décisions logiques, continuer d'avancer après le départ des êtres aimés, surmonter le sentimentalisme par une rigueur implacable, conserver notre stoïcisme face aux situations les plus implacables...
Non amour ! Je n'y parviens pas ! Ces maximes du genre humain se révèlent être au-dessus de mon entendement. Elles justifient mon choix de conserver à jamais mon âme d'enfant, et d'aller au-delà du statu quo pour parvenir in fine, à façonner mon propre univers.
Dis-moi, pourquoi danser dans les espaces publics me serait-il interdit ? Pourquoi sourire à tout le monde me serait-il interdit ? Pourquoi vous appeler chéri me serait-il interdit ?
Alors même si l'aube du monde réel finit toujours par nous extirper de ce doux rêve, la nature me redonne chaque soir au coucher du soleil, la chance de construire un peu plus cet idéal que je chéris tant. D'abord un rêve, puis un vœu, et par la suite un objectif dont les jalons ne seront fixés si je m'en-tête à faire des concessions.
Et parce que je veux vous aimer pour vous garder à mes côtés, je vous laisse partir pour en aimer quelqu'un d'autre.
Que cette singularité qui vous caractérise fasse le bonheur de celle qui partagera désormais votre vie.
Que dans cette nouvelle réalité elle puisse donner à vous seigneur, les honneurs qui vous sont dus.
Alors aimer ? pourquoi pas ! pour en souffrir encore plus ? Avec plaisir !
Mais de tous les tourments, vous appeler maître serait la pire. Ce serait même sceller à jamais le lien qui nous unissait.
Je ne le permettrai pas ! Je refuse du plus profond de mon cœur de cesser un jour de vous aimer ! Amour tragédie ? Non ! souffrance volontaire, car il me permet de vivre, de me rappeler qu'au-delà de nous, l'amour est l'une des choses les plus pures qui puissent exister. Il évolue dans les limites de la raison et du temps pour créer un univers censé représenter la plénitude éternelle, le bonheur suprême.
Je continuerai de vous aimer pour moi, pour vous, pour nous. Ceci afin que cet amour transcende les affres du temps et ne s'éteigne qu'à mon dernier soupir ; qu'il germe au fil des ans et fasse émerger des pétales qui redonneront des couleurs à l'amour qui unira deux êtres chers ;
Mon cœur vous a choisi, mon corps vous a choisi, je vous ai choisi.
Alors qu'il en soit ainsi jusqu'à la fin des temps.
Hyris
Comment pourrais-je au vu de ce que je ressens pour vous ? Comment pourrais-je au vu de ce que l'on a vécu ?
Vous savez, l'amour a été l'une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de vivre, et ce, spécialement avec vous. Nos soirées passées ensemble, nos longues discussions où je me targuais de prendre toutes les positions possibles sur votre corps, les longues soirées à se trémousser avec vous sur une piste de danse, je me languis de chaque instant passé à vos côtés.
Comment oublier l'air taquin que décrivait votre prunelle à chaque fois que vous aviez le regard tourné vers moi ? la douceur que transmettait votre aura à chaque fois que vous me teniez dans vos bras ? la fraicheur de vos lèvres quand vous m'embrassiez ? Comment ne pas me languir de ces moments passés à vos côtés ? Vous êtes si près et pourtant si loin.
Aujourd'hui ces doux rêves s'estompent peu à peu à l'allure de la tangente que décrit la courbe de notre relation. Le foisonnement de nos émotions ne suffit plus à maintenir ce lien exquis qui nous unissait.
Je le savais depuis, mais je ne l'acceptais pas, je ne l'accepte toujours pas d'ailleurs, car dans mon idéal, le bonheur ne se construit pas au péril d'un amour auquel l'on croit.
Si seulement l'étincelle qui jaillit dans nos cœurs suffisait à nous consumer pour n'en faire qu'une entité indissociable... Hélas ! cette vie à l'exemple de nous les hommes, est inconstante et ne laisse ses règles n'être suprêmes que lorsque bon lui semble.
Oh bon Dieu, quelle est cette étrangéité ? Comment ne pas être ébloui face à tant de complexité ? Comment m'empêcher de magnifier votre grandeur lorsqu'un seul de son regard suffit pour l'aimer à nouveau ? J'aurai tellement souhaité y répondre...
D'après ma mère devons-nous dans le monde des adultes, prendre des décisions logiques, continuer d'avancer après le départ des êtres aimés, surmonter le sentimentalisme par une rigueur implacable, conserver notre stoïcisme face aux situations les plus implacables...
Non amour ! Je n'y parviens pas ! Ces maximes du genre humain se révèlent être au-dessus de mon entendement. Elles justifient mon choix de conserver à jamais mon âme d'enfant, et d'aller au-delà du statu quo pour parvenir in fine, à façonner mon propre univers.
Dis-moi, pourquoi danser dans les espaces publics me serait-il interdit ? Pourquoi sourire à tout le monde me serait-il interdit ? Pourquoi vous appeler chéri me serait-il interdit ?
Alors même si l'aube du monde réel finit toujours par nous extirper de ce doux rêve, la nature me redonne chaque soir au coucher du soleil, la chance de construire un peu plus cet idéal que je chéris tant. D'abord un rêve, puis un vœu, et par la suite un objectif dont les jalons ne seront fixés si je m'en-tête à faire des concessions.
Et parce que je veux vous aimer pour vous garder à mes côtés, je vous laisse partir pour en aimer quelqu'un d'autre.
Que cette singularité qui vous caractérise fasse le bonheur de celle qui partagera désormais votre vie.
Que dans cette nouvelle réalité elle puisse donner à vous seigneur, les honneurs qui vous sont dus.
Alors aimer ? pourquoi pas ! pour en souffrir encore plus ? Avec plaisir !
Mais de tous les tourments, vous appeler maître serait la pire. Ce serait même sceller à jamais le lien qui nous unissait.
Je ne le permettrai pas ! Je refuse du plus profond de mon cœur de cesser un jour de vous aimer ! Amour tragédie ? Non ! souffrance volontaire, car il me permet de vivre, de me rappeler qu'au-delà de nous, l'amour est l'une des choses les plus pures qui puissent exister. Il évolue dans les limites de la raison et du temps pour créer un univers censé représenter la plénitude éternelle, le bonheur suprême.
Je continuerai de vous aimer pour moi, pour vous, pour nous. Ceci afin que cet amour transcende les affres du temps et ne s'éteigne qu'à mon dernier soupir ; qu'il germe au fil des ans et fasse émerger des pétales qui redonneront des couleurs à l'amour qui unira deux êtres chers ;
Mon cœur vous a choisi, mon corps vous a choisi, je vous ai choisi.
Alors qu'il en soit ainsi jusqu'à la fin des temps.
Hyris