Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux , peut-être l'un des deux ou encore aucun des deux . Mon sale état défectueux , morbide et même funeste m'empêche d’en faire la distinction. Je sent la paralysie gagner très lentement mes membres pour la simple et seule raison que mon corps ne reçoit plus d'ordre venant de mon cerveau , de mon cortex moteur plus précisément pour exécuter des mouvements . J'ai volontairement perdu le contrôle de moi-même . Je me demande si je suis un mort en vie ou un vivant entrain de mourir .
-Kyle ! S’était-elle écriée .
Je sursaute , encore cette voix . Je pense que mon isolement dans cette prison depuis trois semaines m'a rendu fou . Afin , plus fou que ce qu'on disait de moi .
-Kyle , tu l'a tué ! Avait dit maman en sanglotant .
J'entends un rire dans le trou à rat où je me trouve, un rire sanguinaire avec une voix agonisante . Je reconnu cette voix : c'est la mienne . Je pense que je commence a voir avec mes yeux mais je me repose sans cesse la même question « suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermé » car l'obscurité emplissait vaguement mon espace .
-Tu va pourrir en prison ! m’avait craché Papa .
-Qu'as-tu fait du corps ? M’avait demandé l’inspecteur .
La même voix laisse échapper un soupire . je pense encore que j'essaie maintenant de bouger un doigt, mais rien , il refuse de le faire .
Je sens de l'eau longer ma joue et venir s'estomper en haut de ma lèvre : c'est une larme . Après le rire , mon « moi » a décidé de verser une larme . Il pleurait parce qu'il se rappelle avoir découpé le corps en morceau et de l'avoir gardé dans le congélateur . Je me réjouis que son corps repose dans un congélateur pendant que je sens un vent très chaud passer par mes narines pour s'installer frénétiquement dans tout mon corps et immédiatement s’en suit une dizaine d'épées qui transpercent mon ventre squelettique et qui en ressortent en même temps . Après cela , mon corps tantôt figé commence à vibrer , mes jambes s’entrelacent . Ensuite , un liquide à goût de fer se rempli dans ma bouche . Au bout de trois minutes , je suis enfin tombé sur le sol...
Au dernier moment , le bruit de ma serrure s'ouvre et une voix déclare :« C'est lui le Cain de la prison , il a tué son frère pour une femme , c'est bon maintenant , il est mort comme lui . »
Puis...rien .
-Kyle ! S’était-elle écriée .
Je sursaute , encore cette voix . Je pense que mon isolement dans cette prison depuis trois semaines m'a rendu fou . Afin , plus fou que ce qu'on disait de moi .
-Kyle , tu l'a tué ! Avait dit maman en sanglotant .
J'entends un rire dans le trou à rat où je me trouve, un rire sanguinaire avec une voix agonisante . Je reconnu cette voix : c'est la mienne . Je pense que je commence a voir avec mes yeux mais je me repose sans cesse la même question « suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermé » car l'obscurité emplissait vaguement mon espace .
-Tu va pourrir en prison ! m’avait craché Papa .
-Qu'as-tu fait du corps ? M’avait demandé l’inspecteur .
La même voix laisse échapper un soupire . je pense encore que j'essaie maintenant de bouger un doigt, mais rien , il refuse de le faire .
Je sens de l'eau longer ma joue et venir s'estomper en haut de ma lèvre : c'est une larme . Après le rire , mon « moi » a décidé de verser une larme . Il pleurait parce qu'il se rappelle avoir découpé le corps en morceau et de l'avoir gardé dans le congélateur . Je me réjouis que son corps repose dans un congélateur pendant que je sens un vent très chaud passer par mes narines pour s'installer frénétiquement dans tout mon corps et immédiatement s’en suit une dizaine d'épées qui transpercent mon ventre squelettique et qui en ressortent en même temps . Après cela , mon corps tantôt figé commence à vibrer , mes jambes s’entrelacent . Ensuite , un liquide à goût de fer se rempli dans ma bouche . Au bout de trois minutes , je suis enfin tombé sur le sol...
Au dernier moment , le bruit de ma serrure s'ouvre et une voix déclare :« C'est lui le Cain de la prison , il a tué son frère pour une femme , c'est bon maintenant , il est mort comme lui . »
Puis...rien .