Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
Est-ce un rêve ? Une fiction ? ou une réalité ?
Quand je pense à toutes ces victimes, tous ces enfants arrachés à leurs vies à la fleur de l’âge par ceux qui étaient censés être nos protecteurs. Nous avions découvert ces personnes décédées de façon mystérieuse. Nous avions enterrés ces morts et nous les avions pleurés ensemble. C’étaient les mêmes qui nous consolaient en répétant sans cesse : c’est la volonté des dieux et qu’ils sont énervés. Des offrandes ont été donné, nous pensions tous que c’était la colère des dieux alors que c’était une malédiction.
Nos espoirs ont été anéanti car la population de ce village est vieillissante, des jeunes sont morts, d’autres ont fuis. Les personnes valides qui restent ne peuvent pas assurer toutes les activités et la famine commence à se faire sentir.
Un jour, une vieille dame m’est apparue dans mes songes m’avertissant d’un présage. Elle m’avertissait de réagir pour contrer la malédiction. Elle considérait que j’étais la pièce maitresse du drame qui a lieu et qui se prépare et me donna quelques consignes que je devrais suivre pour sauver mes concitoyens.
La pleine lune était le moment à privilégier pour comprendre ce qui se passait dans le village. Cette nuit de pleine lune, je me suis cachée dans le buisson à l’ouest de la grande place du village. Tout n’était qu’obscurité et silence. A ce moment-là, je récitai la formule magique que m’a donnée dans la vieille dame dans mon rêve. Quelques instant après apparu soudain une assemblée de personnes digne des plus grands parlements du monde. Ces personnes étaient torses nus. Seulement le bas et la tête étaient couverts avec un pagne d’une couleur rouge avec des signes bizarres au dos. J’ai regardé chaque personne en espérant connaitre quelques-unes mais elles m’étaient toutes inconnue. Elles chantaient dans une langue qui m’était complétement étrangère. J’ai compris en ce moment qu’elles récitaient une incantation.
Une petite fumée apparaissait au milieu du cercle. La couleur variait du noir au rouge. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, la fumée se transformait en une silhouette prosternée. Je voyais la silhouette se mouvoir comme un reptile. C’était une silhouette de femme. Je voyais le sang dégouliné lorsqu’une personne s’approchait pour leur servir à boire dans une casserole. Elle avance dans une démarche féline vers l’estrade de la place du village et me fit face, je tombai des nu, j’y croyais pas ! Je fermai les yeux pour les rouvrir après espérant que ça ne soit qu’une simple hallucination, hélas c’était la réalité.
Cette femme habillée que de bijoux en or ne portait qu’un morceau de tissu qui cachait ses parties intimes comme la plupart des personnes présentes à cette assemblée. Sa couronne ressemblait à une tête de mort, avec une langue pendue et des yeux sortis de leurs orbites. Son trône décoré d’or et de pierre noire. Les accoudoirs décorés par deux vipères dont les têtes se retrouvent au sommet du dossier.
Cette femme des ténèbres richement et sombrement vêtue n’est personne d’autre que ma veille et pauvre grand-mère malade, celle pour qui je me tue chaque jour à la tâche pour qu’elle ne manque de rien. Quand je la vois fièrement redressée le dos et les épaules droits, chose que je pensais impossible à cause de sa maladie.
Le temps de me remettre du choc, ils ont déjà accompli quelques rituels. Et c’est le jour de la pleine lune que la reine doit offrir son offrande. Chaque personne du clan doit donner un membre de sa famille. Et la seule famille qui reste à ma grand-mère c’était moi. Ce qui signifiait que c’était moi l’offrande de ce soir et en ce moment-là, je compris le message de la vieille dame qui m’est apparue dans mon rêve.
Je quittai discrètement ma cachette pour retrouver ma maison afin de préparer conséquemment à leur arrivée. Quelques heures après, j’entendis mon chien aboyer. Chez moi, on dit souvent que lorsqu'un chien aboie beaucoup la nuit, c’est qu’il a vu des choses qui sont au-delà de l’entendement des hommes. Je pris un balai pour m’arrêter au quai de la porte de ma chambre. J’entendis plusieurs fourmillements. La température de la chambre chuta considérablement, et je vis d’abord une fourmi rouge pénétrée la chambre suivie par une armée de fourmi noir, aucun doute c’était eux. J’attendis qu’ils arrivent au milieu de la pièce pour les abattre avec le balai, parce que le balai est un tueur de sorcier. Je les vis disparaître un à un.
Au matin, ce sont des pleurs et des cris de détresse qui nous ont réveillés dans le village. Nous avions tous accourus à la grande place pour voir ce qu’il se passait même si j’avais ma petite idée. Nous avions retrouvé plusieurs personnes couchées au bord de l’agonie avec plusieurs patries de leurs membres fracturés. Je savais qui ils étaient puisqu’ils portaient toujours leurs accoutrements de la veille. Je reconnu le visage de chacun d’entre eux et je restai silencieux.
On apprit plus tard que chaque mort durant ces cinq dernières années dans ce village n’était pas une mort naturelle. Les membres de ce groupe en étaient la source et que mes parents ont été sacrifié. Et que ma mère n’arrivait plus à enfanter parce que sa belle-mère mangeait chaque fœtus dans son ventre, c’était la reine des sorciers. Ils sont tous morts d’atroce souffrance quelques temps après leurs confessions.
Nous les avions enterrés sans une once de compassion. Nous avions fait beaucoup de sacrifice, pour demander la clémence et le pardon des dieux afin qu’ils protègent désormais ce village de toute attaque de sorciers.
Je ne pouvais rester dans ce village, trop de mauvais souvenirs. J’ai décidé de partir, partir très très loin car j’avais besoin de me retrouver et de m’éloigner des ondes négatives qui m’entouraient.
C’est avec un soupir nostalgique que j’arrivai dans une nouvelle ville, entamais une nouvelle aventure dans une ville inconnue espérant jouir d’une lumière qui a tant manqué à ma vie.
Est-ce un rêve ? Une fiction ? ou une réalité ?
Quand je pense à toutes ces victimes, tous ces enfants arrachés à leurs vies à la fleur de l’âge par ceux qui étaient censés être nos protecteurs. Nous avions découvert ces personnes décédées de façon mystérieuse. Nous avions enterrés ces morts et nous les avions pleurés ensemble. C’étaient les mêmes qui nous consolaient en répétant sans cesse : c’est la volonté des dieux et qu’ils sont énervés. Des offrandes ont été donné, nous pensions tous que c’était la colère des dieux alors que c’était une malédiction.
Nos espoirs ont été anéanti car la population de ce village est vieillissante, des jeunes sont morts, d’autres ont fuis. Les personnes valides qui restent ne peuvent pas assurer toutes les activités et la famine commence à se faire sentir.
Un jour, une vieille dame m’est apparue dans mes songes m’avertissant d’un présage. Elle m’avertissait de réagir pour contrer la malédiction. Elle considérait que j’étais la pièce maitresse du drame qui a lieu et qui se prépare et me donna quelques consignes que je devrais suivre pour sauver mes concitoyens.
La pleine lune était le moment à privilégier pour comprendre ce qui se passait dans le village. Cette nuit de pleine lune, je me suis cachée dans le buisson à l’ouest de la grande place du village. Tout n’était qu’obscurité et silence. A ce moment-là, je récitai la formule magique que m’a donnée dans la vieille dame dans mon rêve. Quelques instant après apparu soudain une assemblée de personnes digne des plus grands parlements du monde. Ces personnes étaient torses nus. Seulement le bas et la tête étaient couverts avec un pagne d’une couleur rouge avec des signes bizarres au dos. J’ai regardé chaque personne en espérant connaitre quelques-unes mais elles m’étaient toutes inconnue. Elles chantaient dans une langue qui m’était complétement étrangère. J’ai compris en ce moment qu’elles récitaient une incantation.
Une petite fumée apparaissait au milieu du cercle. La couleur variait du noir au rouge. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, la fumée se transformait en une silhouette prosternée. Je voyais la silhouette se mouvoir comme un reptile. C’était une silhouette de femme. Je voyais le sang dégouliné lorsqu’une personne s’approchait pour leur servir à boire dans une casserole. Elle avance dans une démarche féline vers l’estrade de la place du village et me fit face, je tombai des nu, j’y croyais pas ! Je fermai les yeux pour les rouvrir après espérant que ça ne soit qu’une simple hallucination, hélas c’était la réalité.
Cette femme habillée que de bijoux en or ne portait qu’un morceau de tissu qui cachait ses parties intimes comme la plupart des personnes présentes à cette assemblée. Sa couronne ressemblait à une tête de mort, avec une langue pendue et des yeux sortis de leurs orbites. Son trône décoré d’or et de pierre noire. Les accoudoirs décorés par deux vipères dont les têtes se retrouvent au sommet du dossier.
Cette femme des ténèbres richement et sombrement vêtue n’est personne d’autre que ma veille et pauvre grand-mère malade, celle pour qui je me tue chaque jour à la tâche pour qu’elle ne manque de rien. Quand je la vois fièrement redressée le dos et les épaules droits, chose que je pensais impossible à cause de sa maladie.
Le temps de me remettre du choc, ils ont déjà accompli quelques rituels. Et c’est le jour de la pleine lune que la reine doit offrir son offrande. Chaque personne du clan doit donner un membre de sa famille. Et la seule famille qui reste à ma grand-mère c’était moi. Ce qui signifiait que c’était moi l’offrande de ce soir et en ce moment-là, je compris le message de la vieille dame qui m’est apparue dans mon rêve.
Je quittai discrètement ma cachette pour retrouver ma maison afin de préparer conséquemment à leur arrivée. Quelques heures après, j’entendis mon chien aboyer. Chez moi, on dit souvent que lorsqu'un chien aboie beaucoup la nuit, c’est qu’il a vu des choses qui sont au-delà de l’entendement des hommes. Je pris un balai pour m’arrêter au quai de la porte de ma chambre. J’entendis plusieurs fourmillements. La température de la chambre chuta considérablement, et je vis d’abord une fourmi rouge pénétrée la chambre suivie par une armée de fourmi noir, aucun doute c’était eux. J’attendis qu’ils arrivent au milieu de la pièce pour les abattre avec le balai, parce que le balai est un tueur de sorcier. Je les vis disparaître un à un.
Au matin, ce sont des pleurs et des cris de détresse qui nous ont réveillés dans le village. Nous avions tous accourus à la grande place pour voir ce qu’il se passait même si j’avais ma petite idée. Nous avions retrouvé plusieurs personnes couchées au bord de l’agonie avec plusieurs patries de leurs membres fracturés. Je savais qui ils étaient puisqu’ils portaient toujours leurs accoutrements de la veille. Je reconnu le visage de chacun d’entre eux et je restai silencieux.
On apprit plus tard que chaque mort durant ces cinq dernières années dans ce village n’était pas une mort naturelle. Les membres de ce groupe en étaient la source et que mes parents ont été sacrifié. Et que ma mère n’arrivait plus à enfanter parce que sa belle-mère mangeait chaque fœtus dans son ventre, c’était la reine des sorciers. Ils sont tous morts d’atroce souffrance quelques temps après leurs confessions.
Nous les avions enterrés sans une once de compassion. Nous avions fait beaucoup de sacrifice, pour demander la clémence et le pardon des dieux afin qu’ils protègent désormais ce village de toute attaque de sorciers.
Je ne pouvais rester dans ce village, trop de mauvais souvenirs. J’ai décidé de partir, partir très très loin car j’avais besoin de me retrouver et de m’éloigner des ondes négatives qui m’entouraient.
C’est avec un soupir nostalgique que j’arrivai dans une nouvelle ville, entamais une nouvelle aventure dans une ville inconnue espérant jouir d’une lumière qui a tant manqué à ma vie.