Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés? Peut-être les deux.Dois-je me réveiller pour affronter la réalité, ou du moins me fondre dans la noirceur de ma vision?
Il est 8 heures du matin, assise dans le salon, la tête entre les mains, répétant en boucle la seule phrase que j’arrive à peine à former, ‘’Ai-je les yeux fermés ? ’’ Dans ma tête, je prie tous les dieux à ce que ce soit un rêve, que je vais toute suite passée à autre chose et oublier ce souvenir, qui pour moi, reste terrible et douloureux. Je tremble comme une feuille, mes jambes ne me tiennent plus et de chaudes larmes ruissellent sur mon visage.
Dans l'espace d'une seconde les cris provenant de la pièce voisine m'a sauvagement secouée. Je me suis ressaisie, j'ai tourné la tête afin que je puisse balayer la pièce du regard. Le visage pâlit de mon petit frère me flanqua une baffe comme un couteau dans la plaie. L’expression des visages chagrinées et souffrant, les pleurs provenant dans toute la pièce me rappelle, que ma mère vient de partir de ce monde et qu'on ne la reverrait plus jamais. Qu’elle est partie avec tant d'amour à offrir, tant de sourire à partager.
En ce moment, j'ai fini par comprendre que mes yeux n’étaient pas fermés, qu'ils étaient bel et bien ouverts, non plus que je n’étais pas entrain de rêver. Bien que, du plus profond de mon être, j'espère encore le contraire.
Je voulais crier, pleurer les larmes de mon corps, mais j'étais beaucoup trop faible à force de regarder mon petit frère qui gémit de cette douleur qu'il exprime à travers ses larmes, mes tantes meurtries de chagrin et de tristesses. Je pouvais plus crier. Cependant, quant à mes larmes, elles coulent tellement à flot qu'elles traduisent ce mal de fou qui me déchire les tripes et me transperce le cœur.
Le corps inerte de ma mère, étend encore sur le lit, j'ai pris ma chaise, m'asseyant en face d'elle à l’idée qu’elle va me sourire encore. Hélas, l'arrivée de pompes funèbres m'a gâchée ce moment qui, pour la plupart de la famille étant présent ; me cause beaucoup trop de mal.
Vite, j'ai compris qu'entre elle et moi c'était fini. Qui aura plus des moments de fou rire, de complicité mère-fille, de nos commérages. Nos veillées tard la nuit à parler de tout et de rien sont terminées puisqu’on était entrain de la zipper dans un gros sac en noir.
Mon cousin, le fils du frère de mon père qui y était, a vite compris que je vais croupir sur le sol, à la volée de ma chute il m’a rattrapée. Tout en essayant de me débattre de toutes mes formes, j’ai crié son nom si fort que le bon dieu pourrait m’entendre, pour qu’on ne l’emporte pas.
Pleurant amèrement, mangeant les ongles de mes doigts, du moins, ceux qui me restaient, mon souffle elle s’accélère à un rythme irrégulier. Je suis là, couchée sur le sol, perdue, finie, meurtrie. Me demandant ce que j’allais devenir sans elle. Comment serait ma vie sans une mère à mes côtés. Pas n’importe laquelle, mais une mère comme elle l’a été. Je maudis tout bas le Bon dieu d’avoir été si dur et si méchant avec moi, qu’il était si cruel et sans cœur, de nous avoir enlevé l’amour de notre vie.
Je me suis aussi dit qu’il faut à tout prix redoubler mes forces afin d’être forte plus que jamais pour lui offrir les hommages les plus mérités, car elle en était digne.
Ces moments dans la vie sont les plus tristes, les plus durs. Des moments où l’on dit adieu à des êtres chers que nous aimons de toutes nos forces. Mais, ainsi va la vie. On n’y peut rien. Et pour reprendre un ami, disait-il « Aussi paradoxal que cela puisse être, la mort est la chose la plus certaine qui nous arrive »
Il est 8 heures du matin, assise dans le salon, la tête entre les mains, répétant en boucle la seule phrase que j’arrive à peine à former, ‘’Ai-je les yeux fermés ? ’’ Dans ma tête, je prie tous les dieux à ce que ce soit un rêve, que je vais toute suite passée à autre chose et oublier ce souvenir, qui pour moi, reste terrible et douloureux. Je tremble comme une feuille, mes jambes ne me tiennent plus et de chaudes larmes ruissellent sur mon visage.
Dans l'espace d'une seconde les cris provenant de la pièce voisine m'a sauvagement secouée. Je me suis ressaisie, j'ai tourné la tête afin que je puisse balayer la pièce du regard. Le visage pâlit de mon petit frère me flanqua une baffe comme un couteau dans la plaie. L’expression des visages chagrinées et souffrant, les pleurs provenant dans toute la pièce me rappelle, que ma mère vient de partir de ce monde et qu'on ne la reverrait plus jamais. Qu’elle est partie avec tant d'amour à offrir, tant de sourire à partager.
En ce moment, j'ai fini par comprendre que mes yeux n’étaient pas fermés, qu'ils étaient bel et bien ouverts, non plus que je n’étais pas entrain de rêver. Bien que, du plus profond de mon être, j'espère encore le contraire.
Je voulais crier, pleurer les larmes de mon corps, mais j'étais beaucoup trop faible à force de regarder mon petit frère qui gémit de cette douleur qu'il exprime à travers ses larmes, mes tantes meurtries de chagrin et de tristesses. Je pouvais plus crier. Cependant, quant à mes larmes, elles coulent tellement à flot qu'elles traduisent ce mal de fou qui me déchire les tripes et me transperce le cœur.
Le corps inerte de ma mère, étend encore sur le lit, j'ai pris ma chaise, m'asseyant en face d'elle à l’idée qu’elle va me sourire encore. Hélas, l'arrivée de pompes funèbres m'a gâchée ce moment qui, pour la plupart de la famille étant présent ; me cause beaucoup trop de mal.
Vite, j'ai compris qu'entre elle et moi c'était fini. Qui aura plus des moments de fou rire, de complicité mère-fille, de nos commérages. Nos veillées tard la nuit à parler de tout et de rien sont terminées puisqu’on était entrain de la zipper dans un gros sac en noir.
Mon cousin, le fils du frère de mon père qui y était, a vite compris que je vais croupir sur le sol, à la volée de ma chute il m’a rattrapée. Tout en essayant de me débattre de toutes mes formes, j’ai crié son nom si fort que le bon dieu pourrait m’entendre, pour qu’on ne l’emporte pas.
Pleurant amèrement, mangeant les ongles de mes doigts, du moins, ceux qui me restaient, mon souffle elle s’accélère à un rythme irrégulier. Je suis là, couchée sur le sol, perdue, finie, meurtrie. Me demandant ce que j’allais devenir sans elle. Comment serait ma vie sans une mère à mes côtés. Pas n’importe laquelle, mais une mère comme elle l’a été. Je maudis tout bas le Bon dieu d’avoir été si dur et si méchant avec moi, qu’il était si cruel et sans cœur, de nous avoir enlevé l’amour de notre vie.
Je me suis aussi dit qu’il faut à tout prix redoubler mes forces afin d’être forte plus que jamais pour lui offrir les hommages les plus mérités, car elle en était digne.
Ces moments dans la vie sont les plus tristes, les plus durs. Des moments où l’on dit adieu à des êtres chers que nous aimons de toutes nos forces. Mais, ainsi va la vie. On n’y peut rien. Et pour reprendre un ami, disait-il « Aussi paradoxal que cela puisse être, la mort est la chose la plus certaine qui nous arrive »